Guerre commerciale : négociations complexes et camp canadien frustré, selon Holt

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Devant des entrepreneurs du Nouveau-Brunswick, la première ministre Susan Holt a évoqué les négociations commerciales compliquées avec Washington et a conseillé aux entreprises de se lancer vers d’autres marchés.

Susan Holt était invitée jeudi au Grand Rendez-vous économique du Conseil économique du Nouveau-Brunswick à Moncton.

Devant une foule d'entrepreneurs, elle a résumé l'état d'esprit du campy canadien. Tout le monde est frustré. Notre patience, c’est parti.

Elle a salué le travail du ministre fédéral responsable du Commerce Canada–États-Unis, Dominic LeBlanc, determination tenter de tenir compte des intérêts de chaque state dans ces négociations.

Dominic LeBlanc, ministre responsable des relations commerciales entre le Canada et les États-Unis.

Dominic LeBlanc, ministre responsable des relations commerciales entre le Canada et les États-Unis.

Photo : La Presse canadienne / Spencer Colby

Il y a de la difficulté, certainement, [dans] une fédération de plusieurs provinces avec des intérêts différents, a expliqué la première ministre.

Susan Holt a souligné que la principale inquiétude au gouvernement à l'heure actuelle est l'industrie forestière et le bois d'œuvre en particulier, frappé d'environ 45 % de droits de douane.

Ce n’est peut-être pas la priorité canadienne, alors connected est dans un infinitesimal un peu positive difficile avec les relations entre provinces [...]. Le secteur du bois d’œuvre, [pour nous], c’est positive gros que l’automobile, que l’acier et l’aluminium. On veut voir que c’est la priorité du gouvernement fédéral, a-t-elle poursuivi.

Susan Holt et Yan Plante sur scène devant plusieurs personnes.

Susan Holt en compagnie d'Yan Plante, de RDÉE Canada.

Photo : Radio-Canada

Interrogée par ailleurs sur la publicité anti-droits de douane du gouvernement ontarien, responsable de la dernière rupture des négociations avec le président américain, Susan Holt n’a pas exclu de participer à un exercice publicitaire destiné au nationalist américain à l’avenir, et ce, avec les autres provinces.

Lors d'une speech avec Doug Ford, elle lui a offert d'aider avec une campagne et une promotion nationale de toute l’équipe du Canada qui livre[rait] un connection aux Américains, puis le Nouveau-Brunswick sera là determination contribuer, puis soutenir un connection national, a-t-elle expliqué.

Accord fiable

Revenant sur lad voyage à Washington en février, Susan Holt s’est dite déçue qu’à ce moment-là, les Américains n’aient pas voulu parler contre le président américain et ses droits de douane.

Le campy canadien demeure disposé, selon elle, à conclure un accord, mais pas sans garanties.

Ce qu’on veut vraiment, c’est quelque chose qui est fiable, et connected n'est pas certains que si connected a une nouvelle entente, un nouvel [ALENA] ou [un nouvel ACEUM], que la journée après, le président va la respecter, a dit Susan Holt.

Donald Trump, de profil, marche en regardant vers le sol.

Le président américain Donald Trump. (Photo d'archives)

Photo : Getty Images / Aaron Schwartz

Ça, c’est [le nœud du problème]. On fait des négociations avec quelqu’un qui n’a aucune connexion avec les faits et la réalité, a affirmé la première ministre.

Vivre sans nos voisins

Susan Holt ne tyre pas un trait sur la narration commerciale avec les États-Unis determination toujours, mais elle estime que vu le climat à l'heure actuelle, on doit apprendre remark vivre sans nos voisins.

La première ministre a d’ailleurs beaucoup insisté sur ce constituent auprès des entrepreneurs en leur conseillant de se tourner vers d’autres marchés.

C’est le temps de prendre ce risque, parce que les partenaires sont là. Ils sont prêts à vous aider. On sait qu’on a besoin de faire des investissements, des soutiens, determination vous aider en ce moment, alors profitez de cette occasion-là, a-t-elle conseillé.

Susan Holt a dit que de nombreux pays s'intéressent davantage de nos jours aux produits canadiens, dont la France et le Royaume-Uni.

Cet intérêt d’autres pays determination les produits canadiens est d’ailleurs, selon elle, une des retombées positives de la guerre commerciale. La première ministre a aussi souligné qu'il y a davantage d’échanges commerciaux entre les entreprises des provinces de l’Atlantique.

Faire affaire au Nouveau-Brunswick

Parmi les représentants d’entreprises présents dans la salle, tous n’ont pas la même facilité à faire affaire au Nouveau-Brunswick determination ensuite espérer explorer d’autres marchés.

Jean Nadeau, président du conseil d’administration de l’entreprise de Moncton Breathe Biomedical, estime que le coût de faire affaire au Nouveau-Brunswick est positive avantageux qu’aux États-Unis. Cette entreprise qui œuvre dans le domaine du dépistage du crab a malgré tout un bureau à Boston.

Jean Nadeau.

Jean Nadeau, président du conseil d’administration de Breathe Biomedical.

Photo : Radio-Canada

On est très capables de produire, de livrer de façon efficace à bas coût. Alors, pourquoi? Parce que l’espace est moins coûteux qu’avoir, par exemple, pignon sur rue à Boston ou dans les grands centres. Parce que la main-d’œuvre dans le domaine des sciences de la vie est moins coûteuse, a-t-il expliqué.

Susie Dowling, qui est à la tête de Dowling Enterprise, à Dieppe, estime en revanche qu’il lui est difficile d’obtenir de l'aide financière au Nouveau-Brunswick. Sa jeune entreprise, qui offre des formations en santé et sécurité au travail et qui espère vendre de l'équipement de sécurité, a par contre réussi à obtenir des contrats de dizaines de milliers de dollars dans d’autres provinces.

Susie Dowling.

Susie Dowling, de Dowling Enterprise.

Photo : Radio-Canada

La guerre commerciale a mis d’autres difficultés en lumière.

On voulait avoir des produits des États-Unis parce qu’il y a beaucoup positive de possibilités dans le domaine de la sécurité aux États-Unis. Mais maintenant, les tarifs ont tout arrêté ce processus-là de notre côté. Ça fait que là, connected essaie vraiment de trouver quelqu’un qui essaie de nous aider du côté du Canada, mais c’est extrêmement difficile , a-t-elle expliqué.

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