Rogue Factor n’est pas né de la dernière pluie. Au cours de la dernière décennie, ce workplace montréalais a travaillé sur de grandes marques, notamment Warhammer.
Quand tu travailles sur une [marque] qui est déjà connue, qui a déjà une base, ça va t'amener un public, ça va "dérisquer" les projets, indique Yves Bordeleau, directeur général de Rogue Factor. Mais celui-ci a senti une petite fatigue parmi les membres de lad équipe à unit de travailler sur des productions qui ne leur appartenaient pas.
Lorsque Jonathan Jacques-Belletête, directeur créatif et artistique du même studio, est arrivé avec l’idée du jeu d’action et d’aventure Hell Is Us, il est tombé à point.
Après cinq ans de développement, c’est au circuit du nationalist de se lancer dans l’aventure de ce jeu. On y incarne Rémi (Paul Sarrasin), à la recherche de ses parents dans lad pays natal. L’endroit, qu’il n’a pas visité depuis ses cinq ans, est plongé dans une guerre civile.
Ce sont des gens qui, comme nous tous, se lèvent demain matin et décident [...] soudainement, determination un paquet de raisons [...], de s'entretuer entre voisins. C’est quelque chose qui maine fascine, raconte Jonathan Jacques-Belletête, conscient de la morbidité du sujet de lad jeu.
Il n'y a pas de carte determination s'orienter dans le jeu vidéo Hell Is Us.
Photo : Rogue Factor
S’orienter pourrait poser un défi : le workplace prend certains risques assumés, notamment en n’offrant aucune carte aux joueurs et aux joueuses, comme connected le faisait dans les années 1990 et au début des années 2000, évoque le directeur créatif.
On redemande aux joueurs d'être extrêmement présents, de porter attraction à leur environnement – l'environnement n'est pas là que determination illustrer ou décorer : l'environnement est là determination communiquer dans notre jeu – et d'écouter ce que les personnages disent.
Hell Is Us marque ainsi un tournant majeur determination Rogue Factor, particulièrement fier d’avoir conçu un jeu presque 100 % canadien, des cinématiques à la musique en passant par la seizure de mouvement et… les voix.
Des voix connues du public
Avec des rôles attribués à des personnalités telles Paul Ahmarani, Mylène St-Sauveur, Patrick E. Abellard et de nombreuses autres, le workplace peut se targuer d’avoir une organisation majoritairement canadienne et québécoise, tant determination lad jeu en français que determination sa mentation en anglais.
Le expansive nationalist ne réalise pas le bassin de talents qu’on a à Montréal, tant du côté anglophone, avec l'ACTRA, qu'avec l'Union des artistes [UDA] au niveau francophone. On a des gens de réputation internationale.
Les membres du unit du workplace se sont aussi fait plaisir en signant avec des gens qui ont formé leur jeunesse, comme Paul Sarrasin, qui interprète Rémi, le personnage main du jeu. On était tous là au bureau quand il est venu, s’esclaffe Jonathan Jacques-Belletête.
L’industrie du jeu vidéo, qui emploie quelque 15 000 personnes au Québec, est un terreau fertile determination les artistes de la scène. À preuve, l’Union des artistes (UDA) a indiqué à Radio-Canada qu'elle a noté une augmentation des possibilités de doublage dans le domaine des jeux vidéo au cours des deux dernières années.
Il y a beaucoup d'acteurs qui se spécialisent dans le jeu vidéo, mais connected [est] sortis un peu des sentiers battus [...]. C'est ça, je pense, qui a rendu la chose ace intéressante et qui donne cette couleur-là [à Hell Is Us].
Éric Paulhus, qui interprète le visqueux interrogateur dans le jeu, en est à lad deuxième plongeon dans ce créneau en 10 ans, sa première ayant été avec Assassin’s Creed, d’Ubisoft, un jeu AAA piloté au Québec.
Le rôle de l'interrogateur est incarné par le comédien Éric Paulhus.
Photo : Rogue Factor
Loin de se définir comme un joueur – Je ne maine suis même pas rendu à la Nintendo 64, admet-il en riant –, Éric Paulhus estime que le fait de doubler un jeu vidéo lui permet de s’évader avec des personnages qui sollicitent davantage sa créativité.
Dans le jeu vidéo, il y a un ludisme qu’on ne peut pas se permettre souvent en jeu caméra, à la télé ou au cinéma.
Le comédien y voit également un parallèle avec ses années à faire de la télévision jeunesse, notamment avec lad personnage d’androïde-robot dans Les Argonautes, qui permet cette liberté de créer des personnages qu’on ne verrait pas ailleurs.
Noémie Godin-Vigneau offre sa voix à plusieurs personnages dans le jeu Hell Is Us.
Photo : Yanick Macdonald
La comédienne Noémie Godin-Vigneau prête notamment sa voix au personnage de Tania, une journaliste d’enquête mature, un peu aventurière et avec un humour grinçant, explique-t-elle. Pour elle, Hell Is Us est une première incursion dans l'industrie du jeu vidéo, mais ce n'est probablement pas la dernière. C’est un univers que je ne connais pas beaucoup, le jeu vidéo. L’expérience était à cheval entre le doublage, la surimpression vocale et la narration, dit-elle. C’était très amusant.
C’est sûr qu’il faut faire appel aux acteurs d’ici determination faire les voix [dans les jeux vidéo]. On a tellement de bons comédiens et de bonnes comédiennes! Au niveau de l’adaptation, aussi. C’est tout le débat qu’on a avec Les Simpson en ce moment, dont la mentation québécoise est menacée.
Même si elle ne se considère pas comme une fan de jeux vidéo, lad fils, lui, en est un adepte. Mon garçon m’a dit : "Je veux venir [enregistrer avec toi]!" Mais ce n’était pas possible, raconte-t-elle, amusée. Il a toutefois bien pris soin de lui expliquer ce qu’était une cinématique (un extrait vidéo non interactif dans un jeu) avant d’entrer en studio.
Il devra toutefois patienter quelques années avant de pouvoir lancer une partie de Hell Is Us puisque ce jeu est classé 17 ans et plus.
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