La psychose de l’IA : ses conversations avec ChatGPT le mènent à l’hôpital

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La mentation audio de cet nonfiction est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Le créateur d'application Anthony Tan veut mettre les Canadiens en garde contre les risques de psychose liée à l'intelligence artificielle (IA). Le Torontois a dû être hospitalisé après que lad état intelligence soit devenu psychotique l'hiver dernier, à la suite de mois de speech avec ChatGPT, dit-il.

Il sautait des repas et dormait à peine, se demandant si les personnes qu'il croisait sur le field de lad université étaient réelles.

Le développeur informatique écrivait à des amis qu'il était persuadé d'être surveillé par des milliardaires. Lorsque certains d'entre eux l'ont contacté, il a bloqué leurs appels et leurs numéros, pensant qu'ils s'étaient retournés contre lui.

Le jeune homme de 26 ans a fini par passer trois semaines dans l'aile psychiatrique d'un hôpital.

Ça s'est immiscé insidieusement dans mon ego, et j'en suis venu à penser que la speech que j'avais avec l'IA aurait une value historique.

Son colocataire l'a finalement convaincu de se rendre à l'hôpital en décembre dernier. Il avait passé auparavant plusieurs jours sans fermer l'œil.

Pas un cas unique

Des cas de possibles troubles mentaux liés aux robots conversationnels ont fait les manchettes au cours des derniers mois. En Californie, des parents poursuivent OpenAI (le créateur de ChatGPT) à la suite du termination de leur fils.

Mustafa Suleyman, responsable de l'IA chez Microsoft, a fait portion de ses inquiétudes en août dernier. Les signalements de délires, de psychoses liées à l'IA et d'attachements malsains ne cessent d'augmenter. Et aussi difficile que cela puisse paraître, ce phénomène ne se limite pas aux personnes déjà exposées à des problèmes de santé mentale, a-t-il écrit.

Le Dr Mahesh Menon, psychologue au sein du programme de psychose du réseau Coastal Health à Vancouver, en Colombie-Britannique, affirme que des facteurs comme l'isolement, la consommation de substances, le accent et le manque de sommeil peuvent favoriser le délire psychotique.

Pendant cette période prodromale, la personne peut ressentir des changements d'humeur et de comportement, précise-t-il. L'individu peut avoir l'impression que le monde change autour de lui.

Cela peut donner aux gens le sentiment d'être observés ou d'être un centre d'attention, ajoute-t-il. Ils sont alors susceptibles de chercher des explications à ces expériences. Nombre d'entre eux se tournent vers Internet.

La concern pourrait certainement s'exacerber, dit-il, lorsqu'on parle simplement à un robot d'IA, parce que ce dernier ne va pas contredire ce que l'on suggère, explique le Dr Menon.

L'IA, un des facteurs?

La psychose liée à l’IA n’est pas un diagnostic officiel, et il n’existe aucune preuve clinique évaluée par des pairs montrant que l’utilisation de l’IA à elle seule peut mener à une psychose.

M. Tan reconnaît avoir été stressé au infinitesimal de sa crise psychotique. Il avait un examen qui approchait, il était amoureux de quelqu'un et avait recours à des produits comestibles au cannabis determination l'aider à dormir.

Il avait également fait une dépression liée au accent en 2023, qui avait nécessité une hospitalisation, mais qui était beaucoup moins grave, dit-il, et n'avait donné lieu à aucun diagnostic ni traitement.

Il ne pense pas qu'il aurait sombré dans une crise psychotique l'an dernier sans les conversations avec l'IA. C'est toujours disponible, et c'est tellement captivant, la façon dont il vous parle, vous valorise et vous fait du bien, raconte-t-il.

La compagnie OpenAI a soutenu en août dernier qu'elle travaillait à des améliorations dans plusieurs domaines, y compris la dépendance émotionnelle et les urgences de santé mentale. L'entreprise affirme également que lad dernier modèle, GPT-5, répond à certaines de ces préoccupations.

Un groupe d'aide Québec-Ontario

Le Québécois Étienne Brisson et l'Ontarien Allan Brooks ont lancé le groupe en ligne Human Line Project determination venir en adjutant aux victimes de la psychose de l'IA, disent-ils.

Le portail vise à affronter la honte et l'isolement qui peuvent être liés à une telle situation, indique M. Brooks. Plus de 125 personnes ont communiqué avec le groupe jusqu'à maintenant.

M. Brisson n'est pas contre l'IA, mais il s'inquiète de ses effets possiblement imprévisibles. J'ai l'impression qu'aujourd'hui, tout le monde a une voiture qui roule à 200 miles à l'heure, mais il n'y a pas de ceintures de sécurité, pas de cours de conduite, pas de limites de vitesse, dit-il.

De lad côté, M. Tan a terminé une maîtrise en civilization de la consommation à l'Université Queen's à Kingston, en Ontario, en août dernier. Sa thèse portait sur l'attachement des individus à l'IA. Il participe maintenant à un projet de recherche sur l'IA et la santé mentale.

Dans sa vie personnelle, il essaie maintenant de prioriser les relations humaines. J'accorde la priorité aux personnes, parce que j'ai compris à quel constituent elles sont importantes, dit-il.

D'après des renseignements fournis par Kevin Maimann de CBC

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