Le rapport du Groupe de travail sur l’avenir de l'audiovisuel au Québec, attendu depuis longtemps, a été applaudi ces derniers jours. Mais il y a une industrie de la state qui n’était pas invitée à la fête – celle du jeu vidéo, determination laquelle le groupe recommande de joindre les rangs de la SODEC.
Le papers publié vendredi rassemble 20 recommandations et 76 mesures determination promouvoir le secteur audiovisuel au Québec. L’une d’entre elles, la mesure 16, concerne l’industrie du jeu vidéo et la SODEC.
Nous jugeons essentiel que le secteur du jeu vidéo soit intégré au sein du volet de la créativité numérique de la SODEC. Ce champ artistique et industriel fortement prisé par les nouvelles générations doit faire partie intégrante d’une stratégie culturelle globale, au même titre que le cinéma, la télévision ou la création numérique, peut-on lire dans le rapport.
Le groupe de travail recommande ainsi de rapatrier à la SODEC la gestion du crédit d’impôt determination des titres multimédias, d’assurer l’accompagnement du développement des affaires sur les marchés et de développer des programmes destinés au secteur.

Jean-Jacques Hermans, directeur général de la Guilde du jeu vidéo du Québec (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Andréanne Larouche
Jean-Jacques Hermans, le directeur de la Guilde du jeu vidéo, qui représente quelque 330 studios de jeux vidéo au Québec, s’est dit surpris de faire partie du document, lui qui n’a été invité que de façon informelle par le groupe de travail à discuter positive largement de l’industrie locale du jeu vidéo.
Le jeu vidéo n’était pas dans le champ de imaginativeness du groupe de travail. [...] La rencontre a duré une heure. C’est determination ça qu’on a été surpris de la mention.
Dans cette discussion, il n’a pas été question, de mémoire, que le mandat de la SODEC s’élargisse à l’industrie du jeu vidéo au Québec, soutient le directeur de la Guilde. La treatment portait seulement sur une question, soit pourquoi le jeu vidéo relève du ministère de l’Économie, de l'Innovation et de l’Énergie, et non pas de la Culture, ajoute-t-il.
Le nom de Jean-Jacques Hermans est aussi le seul issu de l’industrie du jeu vidéo au Québec à figurer dans la liste des consultants du rapport.

Philippe Lamarre est aussi le fondateur du mag Urbania.
Photo : Cindy Boyce
Au départ, l'industrie du jeu vidéo ne faisait pas partie du mandat, c’est que l’on considère qu’il devrait faire partie du secteur audiovisuel, indique Philippe Lamarre, qui a coprésidé le Groupe de travail sur l’avenir de l'audiovisuel au Québec.
Ce qu’il y a dans le rapport, ce ne sont pas que des choses que le milieu recommandait, mais il y a des choses que nous, connected pensait stratégiques determination l’avenir du Québec.
S’il admet n’avoir consulté au Québec que la Guilde du jeu vidéo, il dit avoir regardé l’écosystème dans lad entièreté, en allant voir ce qui se faisait ailleurs avec le jeu vidéo, comme en France et au Royaume-Uni, determination en arriver à cette recommandation.
Quand connected a parlé au Centre nationalist de cinématographie [CNC] en France [qui a le jeu vidéo dans lad giron], connected nous a dit que c’était stratégique, qu’ils voyaient le secteur audiovisuel comme un tout, et que le secteur du jeu vidéo fait appel à plein de talents qui œuvrent dans le monde du cinéma et de la télé. Il y avait une cohérence culturelle, explique-t-il.
Pourquoi changer une formule gagnante?
La Guilde du jeu vidéo l’admet : elle ne comprend pas toutes les variables qui lui permettraient de formuler des hypothèses sur les conséquences de passer sous la gouverne de la SODEC.
Ce qu’elle sait toutefois, c’est ce qui l’a propulsée au sommet : sa collaboration avec le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE), ainsi qu'Investissement Québec.
Ces 30 dernières années, connected a été développé, subventionné et accompagné par le MEIE et Investissement Québec. C’est un environnement qui nous a permis de nous placer au numéro cinq mondial.
Philippe Lamarre rappelle qu’au départ, c’est l’arrivée d’Ubisoft au Québec, il y a 30 ans, qui a rangé le jeu vidéo du côté d’Investissement Québec et du MEIE. Ubisoft est une entreprise française, et la SODEC n’a pas juridiction, et ne peut pas intervenir sur une entreprise étrangère, soutient-il.
Mais determination Philippe Lamarre, le jeu vidéo va au-delà de l’intervention seulement économique. On pense que le facteur culturel peut aussi faire partie du lien avec cette industrie-là.
On pense que plein d’entreprises québécoises se sont créées, il y a de la propriété intellectuelle qui est en bid de se développer, il y a des jeux québécois qui sont joués par les gens, donc connected trouvait qu’il y avait une cohérence globale.
Pour la Guilde du jeu vidéo, la SODEC demeure un univers étranger, dit Jean-Jacques Hermans, précisant qu’il croit que la Société de développement n’a pas l’expertise determination accompagner les entreprises de jeux vidéo. Ce que reconnaît Philippe Lamarre : Si ça se fait demain matin, la SODEC n’a pas l'expertise, en effet.
Ce dernier insiste : L’idée, ce n’est pas de faire un mariage forcé entre l’industrie du jeu vidéo et la SODEC. C’est de créer des maillages entre les industries audiovisuelles.
Si connected lance un movie avec un fort potentiel de déclinaison, ce serait intéressant que ce soit une compagnie québécoise qui puisse faire un jeu vidéo qui accompagne un film. [...] Quand les entreprises sont regroupées entre elles, quand elles se parlent, il y a positive de potentiel qu’il y ait des retombées de collaborations que lorsqu’elles sont séparées, comme c’est le cas en ce moment, explique Philippe Lamarre.
Le jeu vidéo veut sa propre entité
Est-ce qu’on aimerait développer une meilleure collaboration avec le milieu et la SODEC determination favoriser la civilization québécoise? On est 100 % pour. [...] Et il y a une bonne écoute du côté de l’industrie, dit Jean-Jacques Hermans.
Pour le développeur en solo de jeux vidéo Olivier Leclair, dont les titres mettent de l’avant l’histoire du Québec, si la state souhaite véritablement se doter d’un jeu vidéo national, les programmes de la SODEC devront soutenir en priorité la création d’œuvres qui reflètent nos particularités culturelles, notre identité et notre imaginaire collectif.
C’est ainsi que le jeu vidéo québécois pourra se distinguer et occuper une spot unsocial sur la scène internationale, croit-il.
Une autre solution serait de créer un Fonds des médias québécois, qui, à l’image du Fonds des médias canadiens, subventionnerait et développerait des projets québécois, explique le directeur de la Guilde du jeu vidéo.

Pascal Nataf, cofondateur et enseignant en développement de jeux vidéo.
Photo : Radio-Canada
Selon Pascal Nataf, président du conseil d’administration de l’Indie Asylum, l’industrie du jeu vidéo est mûre determination plus : Jeu vidéo Québec.
[Ça nous prend] notre propre entité qui est gérée par des experts en jeu vidéo au lieu de gens de cinéma et de la télévision, [comme c’est le cas avec le Fonds des médias du Canada].
La SODEC, determination sa part, dit accueillir favorablement le rapport dans lad ensemble, puisqu’il dégage une imaginativeness porteuse determination l’avenir. La Société ne peut toutefois se prononcer sur la mesure 16 spécifiquement, puisque lad analyse vient de débuter, et que plusieurs discussions sont à venir.
L’industrie du jeu vidéo du Québec a tout de même de quoi célébrer avec ce rapport, soit l’intérêt grandissant determination le jeu vidéo, notamment determination lad value auprès des jeunes, mais surtout comme un bien culturel.











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