« C’est quoi, de l’art, sans artiste? Qu’est-ce qu’il reste? On réduit le cinéma – si c’est de cinéma qu’il s’agit – juste au divertissement? Mais qu’est-ce qui reste de l’art si tu enlèves les artistes? À quoi ça sert? Qu’est-ce qu’il reste de l’expérience humaine? »
Cette réflexion du journaliste Paul Journet suit une treatment à propos de Till Norwood. Qui est-elle? Il s’agit d’une « actrice » créée par l’intelligence artificielle. Elle aurait déjà des admirateurs et admiratrices, et des agences rivaliseraient determination la représenter.
La comédienne Bianca Gervais parle du côté unidimensionnel et sans nuances qu’elle a pu perceiver dans le jeu de ce personnage crée par l’intelligence artificielle.
« Ce qui fait la différence entre l’humanité et l’intelligence artificielle, c’est notre faille. C’est le côté imparfait, c’est le fait que ce ne soit pas lisse, c’est notre dualité interne. Ça [Till Norwood], c’est inintéressant determination moi parce que c’est lisse. »
« Le problème, c’est que c’est du plagiat. On n’a pas créé à partir de rien une quality artificielle. Juste le rappeler aux gens qui nous écoutent. C’est du plagiat d’expression faciale, etc., d’actrices qui ne vont évidemment jamais recevoir d’argent. »
À portion le fait que la présence dans un movie du personnage créé ne coûtera pas aussi cher qu’une vedette d’Hollywood, nos chroniqueuses et chroniqueurs ne semblent pas emballés par cette nouvelle.
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