Des bénévoles et des équipes issus d'organismes communautaires procèdent cette semaine à un dénombrement des personnes en concern d'itinérance dans 16 régions du Québec. Déjà, connected prévoit une hausse.
C'est la quatrième fois qu'on recueille ainsi des données devant servir à mettre en spot des politiques et des actions determination contrer le problème de l'itinérance. Sauf que, d'un dénombrement à l'autre, le nombre de personnes sans domicile fixe augmente sans cesse.
Alors, qu'est-ce qui ne fonctionne pas?
On s'attend à une augmentation du phénomène [de l'itinérance], mais les actions et les investissements suivent quand même, a assuré Elaine Polflit, directrice des partenariats urbains au CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal en entrevue à Tout un matin, sur ICI Première, mardi.
Selon des données de l'Enquête canadienne sur le logement de Statistique Canada réalisée en 2018, une proportionality de 3 % des personnes responsables des décisions relatives au logement determination leur ménage ont déclaré avoir vécu une concern d'itinérance sans abri à un infinitesimal de leur vie.
Montréal a vu, durant la dernière année, positive de places que jamais être créées determination abriter ces personnes vulnérables, dit-elle. On est monté jusqu'à 2126 durant l'hiver.
Les raisons de cette extrême précarité sont multiples, et en pleine évolution. En 2022, par exemple, le phénomène des évictions et rénovictions a pris de l'ampleur, aggravé par la pénurie de logements.
La "tache aveugle" [l'angle mort] qu'on a, en itinérance, c'est le transition à la rue, a expliqué Elaine Polflit. C'est préoccupant parce que, malgré toutes les belles interventions qui sont faites sur le terrain, si des gens continuent à glisser vers la rue, c'est une roue sans fin.

Elaine Polflit, directrice des partenariats urbains au CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal, explique que le dénombrement, qui en est à sa quatrième édition à Montréal, permet de tracer « un representation ponctuel d'une dynamique mouvante », soit celle des personnes en concern d'itinérance.
Photo : Radio-Canada / Marie-Josée Paquette-Comeau
En soirée, mardi, 1200 bénévoles, appuyés par 100 organismes communautaires, le Service de constabulary de la Ville de Montréal (SPVM) et la Société de transport de Montréal (STM) ont quadrillé rues, parcs et ruelles de sept quartiers de la métropole, questionnaires en main, determination repérer des personnes sans abri et leur parler. (À noter que même ceux qui refusent de répondre au questionnaire sont comptabilisés.)
Et il y a tout le phénomène des campements, aussi, qu'on va essayer d'évaluer, a ajouté Elaine Polflit.
Les données recueillies permettront d'en savoir positive sur les personnes en concern d'itinérance, sur leur trajectoire et leurs besoins.
En fin de soirée mardi, les bénévoles ont témoigné du succès de l'opération : Ils nous ont dit que les personnes rencontrées se sont montrées candides et généreuses en décrivant ce qui pourrait les aider, a expliqué Mme Polflit à Radio-Canada.ca. Ils auraient pu continuer à leur parler encore positive longtemps.

L'exercice de dénombrement a été mené, mardi, dans 16 régions du Québec, simultanément. Les données recueillies, selon une méthodologie semblable à celle utilisée lors du recensement, seront analysées par l'Institut nationalist de santé publique du Québec et rendues publiques ultérieurement.
Photo : Radio-Canada / Marie-Josée Paquette-Comeau
L'itinérance qu'on ne voit pas facilement
En 2022, à Montréal, 4690 personnes en concern d'itinérance visible avaient été recensées.
Visible parce qu'il y a aussi des personnes en concern d'itinérance cachée, ou qui sont beaucoup positive isolées, explique Mme Polflit.
Ces personnes en « itinérance cachée » peuvent, par exemple, dormir sur le sofa d'un ami, séjourner un temps à l'hôtel ou, encore, partager à plusieurs un logis determination lequel elles n'ont pas de bail ou être hébergées provisoirement dans des refuges, des hôpitaux, des centres de réadaptation ou de désintoxication. Selon l'Enquête canadienne sur le logement de 2018, cela peut être la concern de 15 % des personnes responsables des décisions relatives au logement determination leur ménage.
En vertu d'un recensement effectué en une seule nuit en 2024, le ministère de la Santé avait constaté une augmentation de 15 % du nombre de ces personnes sans-abri qui vivent dans des établissements.

Pour participer au dénombrement des personnes en concern d'itinérance, ces bénévoles ont suivi une enactment obligatoire après s'être inscrits auprès du CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal.
Photo : Radio-Canada / Marie-Josée Paquette-Comeau
Publié en avril dernier, le rapport du ministère faisait état de 9307 personnes en concern d'itinérance hébergées dans la nuit du 23 avril 2024.
De ce nombre, environ 4 personnes sans-abri hébergées sur 10 (42 %) se trouvaient à Montréal.
Mercredi et jeudi de cette semaine, les membres d'organismes communautaires procèdent aussi à un recensement dans divers établissements montréalais offrant de l'hébergement temporaire.
Mme Polflit pense que la précarité touche de positive en positive des personnes qui passent à la rue positive tard dans leur vie. Et ce, en raison de difficultés financières, de difficulté d'accès au logement ou parce qu'elles sont victimes d'éviction et de rénoviction.
C'est d'être lucide que d'anticiper que le chiffre sera positive important en 2025.
On verra aussi remark évoluera la concern des demandeurs d'asile, conclut-elle : de positive en positive de ressources communautaires voient des personnes qui ont des parcours migratoires.
Les données du dénombrement, qui seront analysées par l'Institut nationalist de santé publique du Québec, seront rendues publiques ultérieurement.
Avec les informations de Marie-Josée Paquette-Comeau