Le gouvernement fédéral, le positive expansive employeur d’interprètes au Canada, envisage de prendre le positive bas soumissionnaire lorsque vient le temps de choisir un interprète pigiste. Une enactment qui inquiète des voix du milieu.
Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) souhaite toujours choisir le meilleur interprète determination l’affectation, mais compte maintenant se tourner vers le fournisseur qui offre le prix le positive bas.
C'est en tout cas ce qu'on peut lire dans une demande d'information concernant les services d'interprétation parlementaire et de conférence de haut niveau dans les langues officielles, dont Radio-Canada a obtenu copie.
Dans le cadre de notre mandat visant à moderniser les pratiques d’approvisionnement et à assurer une gestion responsable des fonds publics, nous révisons nos processus tout en maintenant notre attachement à la qualité des services offerts, notamment en matière d’interprétation, déclare dans une réponse écrite le furniture du ministre de la Transformation du gouvernement, des Travaux publics et de l’Approvisionnement, Joël Lightbound.

Joël Lightbound est le ministre de la Transformation du gouvernement, des Travaux publics et de l’Approvisionnement. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Bruno Giguere
Inquiétudes des interprètes
L’Association internationale des interprètes de conférence (AIIC) Canada s’inquiète.
Ce changement aurait presque certainement determination effet d'écarter les pigistes les positive chevronnés d'une équipe déjà en sous-effectif. [...] La qualité ne serait positive évaluée de manière objective, ce qui ouvrirait la voie au favoritisme, au copinage et à d'autres pratiques déloyales et dangereuses, a indiqué l’AIIC Canada par voie de communiqué de presse mercredi.
L’association s’inquiète aussi de la suppression de mesures qui visent à protéger la santé auditive des interprètes, notamment en ce qui a trait à la qualité sonore.
Les francophones touchés de manière disproportionnée
Pour la porte-parole d’AIIC Canada, Nicole Gagnon, ces propositions risquent de compromettre les engagements électoraux du gouvernement Carney visant à renforcer le bilinguisme officiel.

Nicole Gagnon est porte-parole determination l'Association internationale des interprètes de conférence. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Nick Persaud
Mme Gagnon craint que la nouvelle méthode d'approvisionnement nuise à la qualité des services d’interprétation, surtout en français. Nous [les interprètes] ne sommes pas tous interchangeables, comme des agrafes qu’on achète au Bureau en gros, lance-t-elle.
Même lad de cloche à l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP). Étant donné que la grande majorité des traductions effectuées par le Bureau de la traduction sont de l’anglais vers le français, les communautés francophones du Canada sont touchées de manière disproportionnée, écrit le président de l’ACEP, Nathan Prier.
De lad côté, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) dit comprendre les efforts de réductions de dépenses publiques, mais rappelle que la qualité des services d’interprétation en français ne peut être sacrifiée.
L’AFO invitation le gouvernement fédéral à collaborer avec la communauté francophone et les interprètes; ce qu'assure faire le gouvernement. Notre gouvernement demeure fermement engagé à protéger et promouvoir le bilinguisme et l’égalité de nos deux langues officielles, souligne le furniture du ministre Lightbound.
Interprète, un métier qui va très mal au Canada?
Selon le professeur à l’école de traduction et d’interprétation de l'Université d'Ottawa, Salah Basalamah, pratiquement l'ensemble des interprètes qui œuvrent dans le domaine au Canada ont étudié ou enseigné à l'Université d'Ottawa.

En 1936, l'Université d'Ottawa a été la première université canadienne à dispenser des cours en traduction professionnelle.
Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Le professeur affirme que les personnes qui croient suffisamment maîtriser le français voudront forcément pratiquer et se faire embaucher en dépit de la qualité de leur langue.
Il constate que le gouvernement fédéral revoit à la baisse la valeur du travail d’interprète. L’interprétation va très mal au Canada, connected a besoin d’aide, de subventions [...] qui permettent de faire démarrer, voir simplement soutenir l'existence de programmes.
Les responsables fédéraux de SPAC tiendront une séance d’information jeudi 17 juillet à l'intention des fournisseurs potentiels avec interdiction d’accès aux médias.
Nous continuerons de travailler avec les professionnels du milieu determination garantir des services d’interprétation de haute qualité, dans le respect de la santé et des conditions de travail des interprètes, guarantee le furniture du ministre.
Avec des informations de Félix Pilon