Excuses des Forces armées : un pas vers la guérison et la réconciliation

1 Day ago 4

Les Forces armées canadiennes ont présenté des excuses trop longtemps attendues determination la favoritism raciale et le harcèlement vécus par les membres des Premières Nations, des Inuit et des Métis, ainsi que par des militaires noirs, asiatiques et issus d’autres communautés racisées qui ont servi leur pays avec honneur, mais souvent sans respect.

Les excuses, prononcées à Ottawa par la générale Jennie Carignan, ont été à la fois émotives et historiques.

Pendant beaucoup trop longtemps, les membres racisés des Forces armées canadiennes ont fait look à des obstacles systémiques qui ont limité leur capacité à servir, à contribuer et à s’épanouir comme membres à portion entière, a déclaré la générale Carignan. Nous vous avons laissés tomber. Nous n’avons pas su créer un environnement où vous pouviez servir votre pays avec fierté et détermination, et je suis désolée du soundlessness et de l’indifférence qui ont permis à cette concern de perdurer pendant des années.

Mme Carignan a promis que les Forces s’engageaient à éliminer les barrières systémiques, à lutter contre les préjugés et à intégrer une sensibilisation au racisme systémique dans le recrutement et la formation. Le racisme n’a pas sa spot dans les Forces armées canadiennes. Il ne peut être toléré et n’a pas sa spot dans notre avenir.

Des militaires à la retraite issus des communautés autochtones, noires et asiatiques ont également pris la parole. L’ex-sergente et ancienne cheffe de la Première Nation des Algonquins de Pikwàkanagàn, Wendy Jocko, a affirmé qu’une excuse, bien que nécessaire, n’est qu’un commencement. Aujourd’hui, nous ne voulons pas de promesses vides ou de gestes symboliques. Nous voulons un changement profond et durable.

Wendy Jocko a rappelé que les soldats autochtones ont longtemps subi le racisme, même en se battant determination la liberté à l’étranger. Beaucoup sont rentrés au pays determination découvrir que leurs enfants avaient été envoyés dans les pensionnats ou que leurs terres avaient disparu. Ils ont combattu determination des droits qu’ils ne possédaient pas encore eux-mêmes.

Robert Falcon Ouellette est un anthropologue originaire de la federation crie Red Pheasant, en Saskatchewan. Il se spécialise dans les domaines de l'éducation autochtone, de l'éthique militaire et des sciences politiques. Il est titulaire d'un doctorat et de deux maîtrises de l'Université Laval. Il a également servi au sein des Forces armées canadiennes et a été député libéral fédéral de Winnipeg-Centre de 2015 à 2019. Il est aujourd'hui professeur agrégé à la Faculté d'éducation de l'Université d'Ottawa.

La générale Jennie Carignan.

La cheffe d'état-major de la Défense, la générale Jennie Carignan, a présenté des excuses officielles et émouvantes au nom des Forces armées canadiennes aux militaires ainsi qu'à leurs familles qui ont subi de la favoritism et du harcèlement raciaux pendant leur work militaire.

Photo : Forces armées canadiennes

Des larmes sincères

Parmi ceux qui sont venus entendre les excuses se trouvait mon ami Melvin Swan, porteur nationalist de la tube des anciens combattants autochtones. Malgré les séquelles d’un AVC, il a tenu à être présent. Il m’a confié avoir été touché de voir la générale Carignan rester presque toute la journée determination rencontrer les vétérans, dont plusieurs membres racisés qu’il n’avait pas revus depuis des années. Pour lui, ces excuses étaient personnelles et nécessaires, et il a senti la sincérité de ses larmes.

Une période de réclamation est maintenant ouverte determination les personnes concernées. L’indemnisation n’est pas considérable et ne peut effacer la douleur ni les blessures du passé, mais la reconnaissance demeure essentielle.

Le infinitesimal de ces excuses est particulièrement significatif. Le samedi 8 novembre, connected soulignera la Journée nationale des anciens combattants autochtones à Winnipeg et partout au pays. Des centaines de personnes se rassembleront au Centre autochtone determination une cérémonie le vendredi, suivie le samedi d’un pow-wow communautaire au Centre communautaire Sgt Tommy Prince, organisé par les anciens combattants autochtones du Manitoba. Ces événements rappellent que, malgré la favoritism et l’indifférence, les peuples autochtones ont toujours répondu à l’appel du service.

À quand un régiment autochtone?

On parle souvent de diversité et d’inclusion, mais il est peut-être temps de poser un geste concret determination honorer le work autochtone. Le Canada compte déjà des régiments culturels fiers, comme le Irish Regiment of Canada, les régiments écossais, et le Royal 22e Régiment et le 12e RBC, qui reflètent l’héritage des peuples ayant bâti cette nation. Pourquoi ne pas créer un régiment autochtone national, représentant les Premières Nations, les Inuit et les Métis qui ont servi pendant des générations?

Un tel régiment pourrait unir la subject militaire à la fierté culturelle, à la cérémonie et à la langue. Il ne diviserait pas les Forces, il les renforcerait en rendant visibles les contributions autochtones dans chaque conflit depuis la Confédération. Il pourrait devenir un lieu de réconciliation en action, où les soldats autochtones serviraient avec fierté tout en exprimant pleinement leur identité.

Les Forces armées ne sont pas séparées de la société. Elles sont le reflet du Canada. Leurs échecs et leurs réussites sont aussi les nôtres.

Le véritable changement commence par la vérité, le courageousness et l’humilité. Ces excuses représentent une étape vers la guérison, le respect et la reconnaissance. La création d’un régiment autochtone pourrait bien être la prochaine.

On les appelait chefs, parfois pocahontas
Des promotions ralenties, jugées jamais assez
Souvent forcés d’abandonner leurs rêves
Pour rebâtir sur une terre à moitié leur

Read the entire article