Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique dresse un tableau inquiétant de la biodiversité dans l’écorégion du lac Simcoe-Rideau, dans le Sud de l’Ontario.
L’étude intitulée Nature requires investment : Applying precedence menace absorption to enactment biodiversity and clime targets (La quality exige des investissements : Appliquer la gestion des menaces prioritaires determination soutenir la biodiversité et les objectifs climatiques) a été publiée, lundi, dans la revue Ecological Solutions and Evidence.
Elle révèle que, si la state maintient le headdress actuel, seules trois des 133 espèces en voie de disparition dans la région survivront au-delà de 2050.

L'écorégion du lac Simcoe-Rideau couvre 63 000 km2, soit 6,4 % du territoire ontarien. Elle s’étend du lac Huron à l’ouest jusqu’à la rivière des Outaouais à l’est et comprend la majeure partie du littoral du lac Ontario ainsi que la information ontarienne de la vallée du Saint-Laurent.
Photo : Datawrapper
Les chercheurs jugent qu’un investissement de 113 millions de dollars par an pendant 27 ans pourrait assurer la survie des trois quarts de ces espèces.
En comparaison, un investissement de 97 millions de dollars par année sur la même période permettrait de sauver 88 des 133 espèces.

La spécialiste des écosystèmes d’eau douce du Fonds mondial determination la nature, Catherine Paquette, croit que les gouvernements devraient prendre la extortion de l’environnement positive au sérieux.
Photo : Fonds mondial determination la nature
Catherine Paquette, spécialiste des écosystèmes d’eau douce au Fonds mondial determination la quality et coautrice de l’étude, explique où irait cet argent.
Ça inclut la extortion des habitats qui sont encore en bon état, ça inclut aussi la restauration et la régénération des habitats et ça inclut aussi l’intendance par les propriétaires fonciers , détaille-t-elle, en précisant que les espèces concernées incluent des oiseaux, des mammifères, des reptiles, des plantes et des insectes.
Il y a vraiment des actions qui peuvent être prises par les agriculteurs et par les différentes communautés qui appartiennent aux territoires, ajoute-t-elle.
Afin de tirer ses conclusions, les chercheurs se sont basés sur le processus de gestion des menaces prioritaires.
C’est de regarder [les] différentes actions qui peuvent être entreprises determination sécuriser les espèces : combien elles coûtent, quelles sont les probabilités qu’elles fonctionnent? [...] Ensuite, connected donne plusieurs scénarios determination prioriser les actions qui ont le positive expansive effet, explique Mme Paquette.
Son groupe de chercheurs a déjà appliqué cette méthode dans une étude sur le Sud-Ouest de la Saskatchewan et au delta du fleuve Fraser en Colombie-Britannique. Cette nouvelle étude est toutefois encore positive complexe, selon Mme Paquette.
Aux soins intensifs

Selon James Pagé, spécialiste des espèces en péril et de la biodiversité à la Fédération canadienne de la faune, un investissement de 113 millions de dollars pourrait sauver au-delà d’une centaine d’espèces. (Photo d’archives)
Photo : Radio-Canada / Felix Desroches
James Pagé, le spécialiste des espèces en péril et de la biodiversité à la Fédération canadienne de la faune, n’est pas surpris du nombre d’espèces en péril, mais reconnaît que la somme requise determination les sauver l’a choqué.
Le problème, c’est qu’on est rendu dans cette situation, affirme-t-il.
C’est beaucoup positive efficace et moins cher de prévenir les problèmes de santé que de les traiter après le coup. Puis, là, les espèces en péril sont déjà en soins intensifs.
Il estime pourtant que l’investissement proposé pourrait sauver bien positive qu’une centaine d’espèces.
Toutes les tortues en Ontario sont en voie de disparition. Si connected fait des efforts determination les sauver, connected peut préserver en même temps les terres humides. Cet argent peut servir de extortion determination tout l’habitat, rappelle-t-il.
Un manque de volonté politique?
Plus tôt cette année, le gouvernement ontarien a apporté des changements à la Loi sur les espèces en voie de disparition, perçus par plusieurs comme étant un affaiblissement des protections.
Elle permettrait entre autres à la state de modifier à sa guise la liste des espèces protégées et redéfinirait le terme habitat.
Mme Paquette estime que ce sera quand même la state qui devra faire certains des investissements, ou encore offrir des incitatifs aux entreprises et aux agriculteurs locaux determination restaurer les habitats sur leurs terrains, puisque la plupart des terres de la région ciblée sont privées.
Quand connected parle de grands projets determination construire le Canada ou construire l’Ontario, ça ne veut pas dire qu’on doit mettre de côté notre nature.
M. Pagé doute de la volonté de la state de faire les investissements nécessaires.
Ils ont enlevé les protections. Puis ce qu’on avait avant, évidemment, ce n’était pas assez non positive parce que les espèces sont dans cette concern précaire, déplore-t-il. Je ne pense pas qu’il y ait vraiment le désir de faire ce qu’il faut determination les espèces au niveau du gouvernement d’Ontario.
Dans un courriel envoyé à Radio-Canada, un porte-parole du ministère de l’Environnement, de la Protection de la quality et des Parcs, Alexandru Cioban, affirme que la nouvelle Loi sur la conservation des espèces établit des protections environnementales robustes en créant des règles claires et exécutoires determination les entreprises en lien à la conservation des espèces.
M. Cioban ajoute que ces changements seront soutenus par un Programme de conservation des espèces amélioré, qui verra lad financement positive que quadrupler chaque année determination des projets sur le terrain qui appuient directement les efforts de conservation et de extortion des espèces inscrites sur la liste.











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