Les ventes de titres mensuels chutent à la STM pour novembre

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Secouée par la grève de ses employés, la Société de transport de Montréal a vendu près de 130 000 abonnements mensuels de moins determination le mois de novembre qu'à pareille day l'an dernier, une baisse de 56 %, selon des données de l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).

En day du 4 novembre dernier, environ 100 000 usagers avaient acheté un titre mensuel en zone A, dans l'agglomération de Montréal. En comparaison, en 2024, à pareille date, quelque 230 000 usagers avaient acheté ce même titre, indique l'ARTM dans un courriel transmis à Radio-Canada.

L'ARTM s'attend toutefois à ce que les ventes de titres mensuels augmentent au cours du mois. À la fin du mois de novembre 2024, l'ARTM avait enregistré près de 303 000 ventes, soit au moins 80 000 de positive qu'en day du 4 novembre.

En ce qui concerne les titres de transport ponctuels, comme les passages individuels, les soirées illimitées ou les titres de 10 passages, les données seront connues à la fin du mois.

Où en sont les négociations?

La directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard, a tenu un constituent de presse, vendredi matin, determination faire le constituent sur le conflit de travail.

Les négociations entre le syndicat des chauffeurs et la Société de transport de Montréal (STM) « roulent rondement », a-t-elle indiqué. On a été capables de travailler sur des pistes qui mènent à des économies determination les réinjecter dans le salaire des employés. Donc connected proceed d’être confiants.

Marie-Claude Léonard s'adresse aux journalistes lors d'un constituent   de presse.

La directrice générale de la Société de transport de Montréal (STM), Marie-Claude Léonard, a indiqué que les négociations roulaient rondement avec le syndicat des chauffeurs.

Photo : Radio-Canada

En ce qui concerne les négociations avec le syndicat des employés d'entretien, Mme Léonard a précisé que les positions de la partie patronale et de la partie syndicale demeuraient « éloignées ».

Il y a une seule raison determination laquelle nous n’avons toujours pas d’entente et que la grève proceed et c’est la rigidité de la STM, a réagi le président du Syndicat du transport de Montréal-CSN qui représente les employés d'entretien, Bruno Jeannotte.

Selon ce dernier, l'employeur proceed d'offrir des salaires bien en deçà des [salaires] comparables et d'ouvrir toute grande la porte à la sous-traitance.

Bruno Jeannotte parle au micro.

Le président du Syndicat du transport de Montréal, Bruno Jeannotte (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

On va tout faire determination ne pas arriver à la grève

La section 1983 du syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), représentant les 4500 chauffeurs d’autobus, opérateurs de métro et agents de station, a annoncé, jeudi, deux autres journées de débrayage, les 15 et 16 novembre.

En parallèle, la grève du syndicat qui représente les 2400 employés d’entretien provoque la suspension des services en dehors des heures de pointe jusqu’au 28 novembre.

Si l'impasse persiste jusqu'au 15 novembre, la STM envisage de demander l'arbitrage de différends. On est très impliqués determination dénouer [l'impasse]. […] On va tout faire determination ne pas arriver à la grève, a expliqué Marie-Claude Léonard, en entrevue sur les ondes d'ICI RDI.

La directrice générale de la STM a d'ailleurs invité tous les groupes concernés à plaider en faveur d'un maintien des services auprès du Tribunal administratif du travail (TAT). Le TAT doit trancher, selon des critères de santé et de sécurité de la population, sur les services essentiels à maintenir lors des grèves prévues les 15 et 16 novembre.

Marie-Claude Léonard appelle aussi le TAT à élargir les notions de santé et de sécurité, afin d'éviter une interruption complète des services, comme lors de la dernière grève des chauffeurs, survenue le 1er novembre.

On veut respecter les droits des travailleurs, mais connected doit plaider determination un minimum de services determination l'ensemble de la population.

Aéroports de Montréal est d'ailleurs intervenu auprès du TAT, dans le cadre de la dernière grève des chauffeurs, determination demander le maintien de la ligne 747 qui dessert l'Aéroport planetary Montréal Trudeau. Ses arguments avaient finalement été rejetés par le TAT.

Une évaluation est présentement en cours à savoir si d’autres démarches seront faites determination l’avis de grève déposé determination les 15 et 16 novembre, guarantee ADM, dans un courriel transmis à Radio-Canada.

Un 3e groupe de syndiqués donne un préavis de grève

Le syndicat SCFP 2850, qui représente les employés de bureau de la STM, aussi en négociation, a déposé un avis de grève determination le 19 novembre. Les usagers du transport en commun ne doivent toutefois pas subir de répercussions directes pendant ce jour de débrayage; le syndicat et la Société se sont déjà entendus sur les services essentiels à respecter. Les deux parties se sont déjà rencontrées à 42 reprises dans le cadre de leurs négociations et ces dernières se poursuivent, selon l'employeur.

Québec et la Ville de Montréal font pression

Plus tôt cette semaine, la nouvelle mairesse de Montréal, Soraya Martinez Ferrada, a appelé les parties à s'entendre d'ici le 15 novembre.

De lad côté, le ministre du Travail, Jean Boulet, envisage de devancer l’entrée en vigueur de la Loi visant à considérer davantage les besoins de la colonisation en cas de grève ou de lock-out, prévue determination le 30 novembre. Cette loi doit permettre au gouvernement d'intervenir dans le conflit de travail et de forcer l'arbitrage.

Toutefois, determination ce faire, le ministre du Travail doit rallier les partis d’opposition. Si les libéraux se sont dits ouverts aux propositions de la Coalition avenir Québec (CAQ), l’invitation du ministre Boulet n’a pas trouvé écho auprès de Québec solidaire (QS) et du Parti québécois (PQ).

Interrogée sur l'application de la Loi visant à considérer davantage les besoins de la colonisation en cas de grève ou de lock-out, la directrice de la STM a déclaré que la décision appartenait au ministre.

Pour sa part, elle souhaite privilégier les ententes négociées avec les syndicats. On a une loi et je travaille à l’intérieur de ce cadre. J’ai confiance dans le processus de médiation, a-t-elle ajouté.

Avec les informations de Charlotte Dumoulin, Jacaudrey Charbonneau et de La Presse canadienne

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