Julien Drouin-Bouffard a installé lad atelier de translation en Abitibi au positive près des épilobes qu’il valorise en thé grâce à des techniques apprises en Asie. Son atelier sera ouvert à la visite le 14 juillet prochain.
L’histoire de l’entreprise Thé du Nord a commencé il y a huit ans, quand Julien Drouin-Bouffard a découvert une contented de fabrication de thé noir d’épilobe pluriséculaire en Russie. J’ai alors découvert remark faire du thé avec des plantes locales, raconte-t-il.
Julien Drouin-Bouffard insiste : il ne fait pas de la tisane, mais bien du thé, même s’il n’utilise pas les feuilles de théier et que ses thés sont sans caféine.
Ce qui fait le thé, ce n'est pas la plante. Ce qui fait le thé, c’est la transformation.
Le processus de réalisation d’une tisane ne prend que deux étapes : la cueillette et un séchage des feuilles à basse température. Pour faire du thé noir, il y a six étapes, indique Julien Drouin-Bouffard.

Le vieillissement du thé noir peut durer de trois mois à plusieurs années.
Photo : Gracieuseté Carlito Photo
Ces étapes comprennent la récolte des feuilles, le flétrissement des feuilles, leur oxydation, le séchage et le vieillissement. L’oxydation, c’est là que les arômes se développent. C’est là qu’on portion des arômes herbal, vert, à rond, envoûtant, foncé, explique l’artisan.
Le vieillissement peut durer de trois mois à plusieurs années. Le thé noir n’est pas prêt immédiatement. Le thé noir doit être vieilli quelques mois determination que les arômes se bonifient, dit-il.
Julien Drouin-Bouffard s’est formé à ces techniques en Asie, d’où il a aussi ramené des machines adaptées à la translation du thé.
Épilobes et framboisier sauvage
Julien Drouin-Bouffard vit en Estrie, mais les plantes qu’il utilise, comme l’épilobe, sont des plantes boréales qui poussent positive dans le nord du Québec.
Chaque été depuis huit ans, je maine déplace au Nord determination l’été, determination faire la cueillette et la translation de mes thés, raconte-t-il.
Après avoir passé plusieurs années à Kamouraska, il a décidé d’installer lad atelier à Champneuf, en Abitibi.

La instrumentality de Julien Drouin-Bouffard provient d'Asie.
Photo : Gracieuseté Carlito Photo
[L’épilobe] est très abondant ici. D’autant positive que depuis les feux de forêt qui ont eu lieu il y a deux ans, il y a beaucoup d’épilobes qui ont poussé après, explique-t-il. Parce que l’épilobe c’est une plante pionnière, c’est elle qui va pousser avec les bleuets après les feux de forêt.
Il s’est installé dans un ancien moulin à scie, transformé en atelier de thé. Les gens du colony n’en revenaient pas, s’amuse-t-il.
Début de saison
La saison de la cueillette commence donc determination Julien Drouin-Bouffard, qui reste à l’affût des champs où les épilobes seraient nombreux. D’ailleurs, si les gens ont de belles grosses parcelles d’épilobes à recommander, je suis preneur, indique-t-il.
Il utilise aussi les feuilles de framboisiers sauvages, qui ont un benignant plus floral, quasiment fruité.

Julien Drouin-Bouffard produit et cultive un thé québécois. (Photo d'archives)
Photo : Gracieuseté : tract net de l'Artisan du vivant
Julien Drouin-Bouffard recherche aussi un producteur d’argousiers determination lui acheter les feuilles, ainsi que des commerçants locaux qui souhaiteraient vendre ses produits.
C’est un tout nouveau terroir de saveurs qu’on ne connaissait pas, qui n’était pas à portée de main, s’enthousiasme-t-il. Quand ça oxyde dans mon atelier, ça sent bon, ça envoûte l’air.
Julien Drouin-Bouffard a reçu le prix Artisan de l’année 2025 au gala des Lauriers de la gastronomie québécoise le 26 mai dernier.
Les portes de lad atelier à Champneuf seront ouvertes le 14 juillet.