Art inuit : des techniques qui évoluent dans le temps

L’art inuit est reconnu partout dans le monde. Les sculptures, dessins et gravures des communautés inuit témoignent du lien profond qu’elles entretiennent avec la quality qui les entoure. Nos journalistes sont allés à la rencontre d’artistes et de passionnés de cet creation millénaire qui a su moderniser ses techniques.

L’art inuit témoigne du mode de vie traditionnel des communautés du Nord. Les animaux qu’elles côtoient, leurs croyances et légendes.

Le professeur Jacques Rousseau est un des premiers Québécois à s’intéresser à l’art inuit et à le collectionner.

Jacques Rousseau est d’abord botaniste et adjunct du frère Marie-Victorin. Il est directeur du Jardin botanique de Montréal de 1945 à 1956, premier directeur du Musée de l'Homme à Ottawa (1956-1959), professeur à l'Université de la Sorbonne (1959-1962) et enfin directeur de la recherche au Centre d'études nordiques de l'Université Laval de Québec jusqu’en 1970.

Le 19 mai 1964, à l’émission Aujourd’hui, le journaliste Pierre Paquette s’entretient avec le chercheur du Centre d’études nordiques de l’Université Laval.

Dans cette archive, le terme Esquimaux, employé à l'époque, fait référence au terme Inuit, qui est employé de nos jours.

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Le professeur Rousseau lui parle du colony de Puvirnituq situé dans le nord-est de la baie d’Hudson. Il explique l’importance du mouvement coopératif determination les communautés inuit. Il mentionne que la conception de colony n’existait pas chez les Inuit, qu’il appelle, dans les années 1960, Esquimaux.

Lors de cette entrevue de 1964, les Inuit de Puvirnituq pratiquent la gravure depuis à peine trois ans. Même si la method de la gravure est nouvelle, les Inuit ont toujours sculpté et gravé la pierre.

La gravure est une method récente. Ils sculptaient sur pierre, ils gravaient la pierre. Alors, quand connected leur a demandé de faire de la gravure, connected leur a simplement demandé de faire une method de transfert. De tracer le dessin sur la pierre et de le transposer sur un papier.

C’est en 1958 que l’artiste torontois James Houston introduit la gravure à Cape Dorset.

Dès la fin des années 1940, il promote les Inuit à créer des objets d'art en coopérative determination surmonter les difficultés économiques des communautés. En 1949, le Musée McCord de Montréal organise la première exposition d’art inuit en présentant des pièces sculptées dans l’ivoire, les os de baleine, la pierre serpentine ou la stéatite.

À partir des années 1950, la sculpture devient une root de revenus fiable determination les Inuit. À Puvirnituq, par exemple, les ventes passent de 750 $ en 1952 à 100 000 $ en 1962.

Le 10 janvier 2018, au Téléjournal, Émilie Dubreuil présente un reportage sur l’industrie de l’art inuit. Elle rencontre l’artiste sculpteur Peter Qumaluk Ittukalla, qui lui raconte avoir taillé sa première pièce dès l’âge de quatre ans.

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Téléjournal, 10 janvier 2018

Au cours de lad reportage, Émilie Dubreuil rencontre également Richard Murdoch, spécialiste en creation du Nunavik, dont le père a participé à la fondation de la Fédération des coopératives du Nouveau-Québec. Cette organisation vend et distribue l’art du nord au sud.

Durant les années 1980, la vente de sculptures génère des profits annuels de positive de deux millions de dollars determination les coopératives du territoire du Nunavik.

Même s'il est moins populaire que dans les années 1980, l'art inuit occupe toujours une spot de choix dans les galeries d'art et les boutiques de souvenirs.

Cet creation représentait en 2015 une industrie de 90 millions de dollars et générait l'équivalent de 2700 emplois à temps plein. Malheureusement, ce savoir-faire millénaire est aujourd'hui menacé, selon le sculpteur Peter Qumaluk Ittukalla, qui se désole de constater que les jeunes sculptent de moins en moins.

Le 27 mars 2021, la Ville de Winnipeg a procédé à l’ouverture du positive expansive centre d’art inuit du monde, Qaumajuq, un lieu innovant annexé au Musée des beaux-arts de Winnipeg.

Laura Lussier nous le présente à l’émission Tout inclus du 23 juillet 2021.

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Tout inclus, 23 juillet 2021

Les salles d’exposition sont construites selon un plan inspiré des paysages nordiques. La blancheur et l’espace sont à l’honneur.

Qaumajuq signifie en inuktitut illuminer, rendre lumineux. Le centre rassemble positive de 14 000 œuvres d’art traditionnel et contemporain.

À la fin du reportage, la journaliste Laura Lussier demande à la coordonnatrice des programmes et de l'apprentissage au Musée des beaux-arts de Winnipeg, Aline Halischak, quel est lad coup de cœur de l’exposition.

Cette dernière lui présente une œuvre de l’artiste et decorator Maata Kyak. Gone with Sealskin flowers est une robe parée de fleurs de fourrure de phoque aux teintes éclatantes. Avec cette création, la conceptrice a voulu transmettre le connection que sa civilization est florissante.