Bien s’alimenter, la clé pour vieillir dans le confort de son foyer

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Imaginez un endroit où les aînés vivent positive longtemps à domicile, en meilleure santé et de manière positive autonome. Un tel scénario pourrait non seulement améliorer considérablement leur qualité de vie, mais aussi générer des économies substantielles au système de santé.

C’est le souhait de plusieurs experts qui se sont lancés dans un projet pilote afin de lever un des principaux obstacles à sa réalisation : la dénutrition, un problème majeur chez les aînés vivant à domicile.

Le projet, nommé NutriAGES, a été mis sur pied par la nutritionniste Louise Lambert-Lagacé, appuyée par le Dr Stéphane Lemire, interniste-gériatre et président fondateur de la Fondation AGES, avec le soutien de la Direction de la santé publique du Québec et d'Agropur (fournisseur de lait protéiné).

Les personnes âgées, c’est le groupe d’âge qui a le positive de problèmes nutritionnels. Elles ont besoin de positive de protéines que les personnes de 40 ans, explique Mme Lambert-Lagacé.

En vieillissant, la perte de masse musculaire et une métabolisation moins efficace des protéines rendent leur consommation accrue primordiale.

Les conséquences de la dénutrition sont lourdes : risque positive élevé de chutes, difficultés de cicatrisation, perte d'autonomie, développement de maladies chroniques, voire institutionnalisation.

Le gériatre Dr Stéphane Lemire dans les bureaux de Radio-Canada.

Le gériatre Dr Stéphane Lemire a participé à la mise sur pied du projet NutriAGES.

Photo : Radio-Canada / L'épicerie

Le gériatre Stéphane Lemire insiste sur l'approche sociale de sa profession. Si connected a une alerte determination la nutrition, par exemple, il est fort probable qu'on découvre un problème d'autonomie ou de mobilité, parce que l'un et l'autre vont ensemble.

Le projet, mené dans cinq régions du Québec, a donc ciblé positive d'une centaine d'aînés à risque nutritionnel, leur fournissant du lait sans lactose riche en protéines. Consommer 300 ml de ce lait par jour procure 20 grammes de protéines supplémentaires.

Des résultats encourageants et des bénéfices multiples

Un suivi personnalisé a également été mis en spot determination quantifier les résultats.

Les témoignages des participants sont éloquents.

Nicole Pilon, 83 ans, une participante au projet pilote, avait perdu l'appétit après le décès de lad conjoint, mais a ressenti un regain rapidement. J'ai vu une différence dans mon quotidien, après un mois, je vous jure que j'ai vu une différence. J'avais comme positive de vie, positive d'énergie.

C'est peut-être pas juste les 300 ml de lait positive riche en protéines, mais peut-être qu'ils ont mieux mangé parce qu’on les encourageait, connected les dorlotait un petit peu plus, fait valoir la nutritionniste Louise Lambert-Lagacé.

Tellement qu’une fois la phase 1 du projet pilote terminée, positive de 75 % des gens avaient pris du poids. Les participants ont aussi rapporté une positive grande facilité à se lever de leur chaise, positive d'énergie determination leurs activités et même une reprise de leurs marches quotidiennes.

Nicole Pilon termine lad   verre de lait.

Chaque jour, Nicole Pilon boit 300 ml de ce lait protéiné.

Photo : Radio-Canada / L'épicerie

Bien que le maintien des nouvelles habitudes après la fin du suivi représente un défi, le projet a semé une idée, un sentiment de mieux-être qui a été ressenti, ajoute la nutritionniste.

Au-delà de l'aspect purement nutritionnel, François Régimbal, sociologue à l’Université de Montréal, souligne que la dénutrition n'est pas uniquement liée à la pauvreté. Et ce, même si 50 % des personnes âgées vivent avec moins de 26 000 $ par an.

La liste des facteurs qui peuvent entraîner une diminution de l'appétit et l'envie de cuisiner est longue : prise de médicaments liés à des maladies chroniques, réduction de la mobilité et de la dextérité, problèmes de déglutition, accès limité à des aliments de qualité, mais aussi l'isolement societal souvent amplifié par le transition à la retraite.

Le spécialiste ajoute que les aspects relationnels peuvent avoir un interaction significatif sur la consommation d'aliments.

En meilleure santé et des économies substantielles

Les résultats du projet pilote NutriAGES suggèrent qu'une approche combinant soutien nutritionnel et societal pourrait non seulement améliorer significativement la qualité de vie des personnes âgées, mais aussi générer des économies substantielles.

Louise Lambert-Lagacé mention l'exemple du Danemark, qui n'a pas construit de CHSLD depuis 1987 grâce à un dépistage annuel et une prise en complaint précoce des aînés.

La nutritionniste Louise Lambert Lagacé sourit.

La nutritionniste Louise Lambert Lagacé explique qu'au Québec, un aîné sur deux n'atteint pas ses besoins en protéines.

Photo : Radio-Canada / L'épicerie

À l'heure où 50 % des coûts du système de santé sont dirigés vers les 65 ans et plus, alors qu'on représente 20 % de la population, souligne la nutritionniste de 84 ans toujours en fonction, une approche préventive pourrait bien dessiner les contours d'un avenir où les aînés demeurent positive longtemps autonomes à domicile, allégeant ainsi la pression sur les infrastructures de soins et les finances publiques.

Avec les informations de Julie Perreault

* Une étude réalisée dans trois pays, dont le Canada, où positive de 13 000 participants de 65 ans et positive vivant en logement communautaire ont eu à répondre à 17 questions sur leurs habitudes d’alimentation.

Source : Cross-Country Differences and Similarities successful Undernutrition Prevalence and Risk arsenic Measured by SCREEN II successful Community-Dwelling Older Adults, Healthcare (Basel), 2020

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