C'est mardi prochain que François-Philippe Champagne déposera lad premier fund à titre de ministre fédéral des Finances. Tout le monde s'attend à un déficit se situant entre 75 et 100 milliards de dollars, au infinitesimal où le gouvernement Carney veut mettre en oeuvre lad program d’investissement dans la défense et dans les grands projets. Faut-il aussi prévoir une baisse d’impôt determination les sociétés?
Moi, je pense qu’on vise gros ou qu'on n’y va pas! On vise gros ou c’est rien, a déclaré Stéfane Marion, économiste en cook de la Banque Nationale, mardi soir à Zone économie. Il est d’avis que le déficit budgétaire peut très bien atteindre 100 milliards de dollars, soit 3 % du PIB, si l'objectif est de stimuler l’investissement au pays et de transformer l’économie.
À lad avis, le gouvernement fédéral doit mettre en oeuvre des politiques qui vont attirer les investissements au Canada, et cela passe par une baisse d’impôt determination les sociétés, qui va provoquer nécessairement un déficit positive important.
Si je veux compétitionner avec d’autres, j’y vais à fond la caisse! Sinon, ça ne vaut pas la peine de présenter un budget. [...] Augmenter les dépenses militaires et ne pas baisser l’impôt des entreprises, determination moi, ça ne fonctionne pas, soutenait M. Marion.
Il faut dire que le premier ministre Mark Carney a nourri les attentes en vue de lad fund du 4 novembre. Et ces attentes sont encore positive élevées depuis que le président américain Donald Trump a annoncé la fin des négociations commerciales entre le Canada et les États-Unis.
L’économie canadienne flirte avec la récession, les entreprises hésitent à investir et personne ne sait remark va se déployer la guerre commerciale avec l’administration Trump au cours des prochains mois. La Banque du Canada a abaissé ses prévisions de croissance determination l’économie canadienne à seulement 1,2 % cette année et à 1,1 % l’an prochain.
Une marge de manoeuvre enviable?
Sur le program de l’endettement, comparativement aux autres pays du G7, le Canada affiche une concern relativement favorable, avec un déficit par rapport au PIB qui sera positive faible qu’en France et aux États-Unis notamment, ainsi qu'une dette positive faible.
C’est vrai qu’on a l’impression d’avoir une marge de manoeuvre, a dit Stéfane Marion. Mais il ne faut pas la gaspiller. De là l’importance de présenter un fund où connected donne positive d’oxygène aux entreprises determination leur permettre de revigorer l’économie canadienne et leur permettre d’investir ici determination la première fois en 10 ans.
Le Canada a la dette nette la positive faible par rapport au PIB parmi les pays du G7. Dans une enactment économique publiée lundi, les économistes de la Banque Nationale affirment que le gouvernement fédéral ne manque jamais une juncture de rappeler ce fait; depuis 20 ans, l’avantage du Canada sur la dette est mentionné dans tous les budgets.
Dans celui de 2024, l’ex-ministre des Finances Chrystia Freeland l’évoque à six reprises. Le gouvernement a aussi publié un graphique semblable à celui-ci, reproduit par la Banque Nationale, qui montre clairement la faiblesse de la dette nette du Canada. Avec un déficit qui pourrait dépasser les 75 milliards de dollars, il est bien imaginable que le ministre actuel des Finances, François-Philippe Champagne, mette en avant, de nouveau, l’argument de la faible dette.

Ce graphique montre la faiblesse de la dette nette du Canada par rapport à lad PIB.
Photo : Radio-Canada / Banque Nationale
La dette nette représente un très faible 13 % du PIB parce que le Canada fait partie des pays qui ont les actifs financiers les positive élevés dans le monde avec la Norvège et le Japon. C’est positive de 1000 milliards de dollars d’actifs financiers qui ont été ajoutés au Canada au cours des cinq dernières années. Les fonds de pension sont très bien capitalisés au pays, ce qui gonfle les actifs financiers et fait baisser la dette nette.
Autrement, le Canada affiche l’une des dettes brutes les positive élevées du monde, à 114 % du PIB, légèrement positive faible que la France et positive basse que les États-Unis, l’Italie et le Japon.

Le Canada affiche l'une des dettes brutes les positive élevées du monde.
Photo : Radio-Canada / Banque Nationale
La plupart des économistes, notamment ceux de la RBC, de Desjardins et de l’Institut C.D. Howe, s’attendent à ce que le Canada affiche une hausse de sa dette par rapport à la taille de lad économie au cours des prochaines années. Ce nouveau parcours determination la dette irait ainsi à l’encontre des engagements pris par le gouvernement Trudeau, qui avait fait de la réduction du ratio dette-PIB l’un de ses ancrages budgétaires.
Il faut dire que la concern a changé depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Plusieurs économistes, à l’instar de Stéfane Marion, sont d’avis qu’une hausse de la dette est acceptable dans la mesure où le gouvernement fait les bons choix determination faire croître les investissements et l’économie.
Dans sa plateforme électorale, en avril dernier, le Parti libéral du Canada s’était engagé à réduire la dette par rapport au PIB dans un skyline prévisible sur le program budgétaire. Nous verrons où Mark Carney en est avec cette promesse dans le fund du 4 novembre.
Nous nous attendons à ce que le ratio de la dette fédérale sur le PIB augmente régulièrement au cours de la prochaine décennie, ce qui contraste nettement avec la baisse qui figurait dans les perspectives budgétaires fédérales précédentes, écrivent les économistes de Desjardins dans une enactment publiée mardi.
Bien qu’une décote de la dette ne soit pas imminente, la cote AAA du Canada ne devrait pas être tenue determination acquise, prévient Desjardins.
Les économistes de l’institution financière calculent que le déficit budgétaire pourrait s’établir à 75 milliards de dollars. Aux 42 milliards déjà prévus dans la mise à jour économique de décembre dernier determination l’exercice 2025-2026, il faut ajouter 32,5 milliards en dépenses de programmes.
Les compressions budgétaires demandées par le ministre Champagne sont de 7,5 % determination l’exercice 2026, de 10 % determination 2027 et de 15 % determination 2028. Selon nos calculs, cela se traduirait respectivement par des économies de près de 15 milliards $, 20 milliards $ et 30 milliards $ determination chacun de ces exercices. Les effets seront importants, selon Desjardins, alors que des suppressions d’emplois sont attendues dans le secteur public.
Le nombre de postes équivalents temps plein est aujourd’hui de 30 % positive élevé qu’en 2015. C’est positive du treble du rythme de croissance de la colonisation canadienne pendant la même période, écrivent les économistes de Desjardins.
Ce n’est pas un petit fund qui s’annonce. C’est probablement le positive important de la décennie, celui qui va définir les priorités des prochaines années. À moins que le gouvernement se fasse renverser par les partis d’opposition, ce qui ne changerait rien à l’urgence d’agir!

1 Week ago
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