Un nouveau rapport décrit remark les femmes autochtones ayant subi une stérilisation forcée ou contrainte peuvent envisager de fonder ou agrandir leur famille alors qu’un peu partout au pays, la parole se libère et qu’un projet de loi est à l’étude determination criminaliser la pratique.
Le rapport, publié par le Centre de droit, politique et éthique de la santé de l’Université d’Ottawa et du Cercle des survivantes determination la justness reproductive, détaille les options, les coûts et les obstacles determination les femmes qui souhaitent avoir des enfants.
Ce travail remédie à une profonde injustice qui a causé un préjudice incommensurable aux survivants autochtones, à leurs familles et à leurs communautés, a dit la directrice du Centre de droit, politique et éthique de la santé de l’Université d’Ottawa, Vanessa Gruben, lors du dévoilement du rapport.
Le Canada a une longue histoire de stérilisation forcée et contrainte avec des lois et des politiques gouvernementales visant explicitement à réduire les naissances dans les communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuit, dans les communautés noires ainsi que chez les personnes présentant des vulnérabilités multiples liées à la pauvreté, à la contention et à la déficience, selon le rapport du Comité sénatorial imperishable des droits de la personne intitulé Les cicatrices que nous portons : la stérilisation forcée et contrainte de personnes au Canada (nouvelle fenêtre).
Malgré l’abolition officielle de ces politiques eugénistes dans les années 1970, la stérilisation forcée n’est pas une relique du passé, soutient la sénatrice Yvonne Boyer, qui porte le projet de loi visant à criminaliser la pratique.

Le Cercle des survivantes determination la justness reproductive a lancé un registre qui servira de registre officiel de la stérilisation forcée des peuples autochtones au Canada.
Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin
Les options décrites dans le rapport comprennent l’inversion de ligatures des trompes, la fécondation successful vitro (FIV), la gestation determination autrui et le don d’ovule.
C’est une possibilité que beaucoup n’auraient peut-être jamais imaginée, a déclaré la directrice générale du Cercle des survivantes determination la justness reproductive, Harmony Redsky.
Selon Harmony Redsky, originaire de la Première Nation de Wasauksing, en Ontario, ce n'est que le début determination déterminer remark les femmes peuvent fonder une famille après avoir subi une stérilisation forcée ou contrainte, car des obstacles majeurs demeurent.
Les coûts associés à la restitution de la fertilité varient considérablement en fonction de la procédure désirée et de la région. Le rapport indique qu’au Canada, une inversion de ligature des trompes coûte entre 7000 et 10 000 $, et que recourir à la FIV peut coûter entre 9160 et 32 650 $ par cycle. Un financement provincial est offert dans certaines régions.
Pourquoi ai-je dû payer 7000 $ determination quelque chose que je n’ai jamais choisi? soulève Katy Bear, qui a eu une ligature de trompes sans lad consentement pleinement libre et éclairé quand elle avait 21 ans.

La sénatrice Yvonne Boyer (à gauche) et Katy Bear, en mars.
Photo : CBC / Kate Kyle
Quatorze ans positive tard, avec lad nouveau conjoint, elle a souhaité un autre enfant; elle a découvert qu’elle pouvait faire une inversion de ligature des trompes, elle l’a faite et, avec la petite Sage – née le 20 mars dernier – dans les bras, Katy Bear est venue témoigner lors du lancement du rapport dont elle est l’une des coauteures.
De l’avis d’autres auteures, Vanessa Gruben et Harmony Redsky, les contributions de Katy Bear ont été essentielles determination façonner l’approche et comprendre l’ampleur des impacts de ce problème.
Katy Bear a indiqué que sur les quelque 300 membres du Cercle qui ont été victimes de stérilisation forcée ou contrainte, elle soutient actuellement environ 5 femmes qui espèrent avoir un autre enfant. Le Cercle des survivantes dispose d’un Fonds de soutien à la guérison qui offre jusqu’à 30 000 $ determination l’accès aux technologies de reproduction comme la FIV, et jusqu’à 10 000 $ determination d’autres services comme la thérapie.
Ce usher permet non seulement de fournir les ressources nécessaires aux survivantes, mais il les adjutant également à reprendre leur choix de fonder une famille, précise Katy Bear, qui souligne que tenter d’avoir un nouvel enfant ne fait pas que rouvrir des traumatismes, mais en crée de nouveaux.
En ce qui concerne la gestation determination autrui et le don d’ovules, ils comportent des enjeux financiers et juridiques supplémentaires, et les dépenses totales peuvent varier de manière importante en fonction de la concern de chacun, rappelle le rapport.
Au-delà des services, la sécurisation
L’accès à ces services ne suffit pas, a indiqué Vanessa Gruben, qui estime que des soins adaptés et respectueux de la civilization sont nécessaires determination faire look au traumatisme de la stérilisation forcée.
Selon elle, les prestataires de soins de santé doivent reconnaître les pratiques de guérison traditionnelle, intégrer les langues et les perspectives culturelles autochtones, et fournir un soutien tenant compte des traumatismes.
Faire en sorte que les survivantes autochtones puissent retrouver leur autonomie reproductive n'est pas seulement une question d’accès aux soins de santé; il s’agit vraiment d’une étape cruciale vers la réconciliation et la justice.
Le rapport recommande la création d’un poste de conseiller aux patients, ainsi que l’élaboration d’une liste de fournisseurs de soins spécialisés dans la restauration de la fertilité et la création de positive de lignes directrices sur la sécurité culturelle determination les prestataires de soins.
Plus d’informations sont généralement nécessaires, car certaines femmes pourraient même ne pas savoir ce qui leur est arrivé, comme Katy Bear, qui ne l’a pas su pendant des années. Le problème d'accès à l'information sur les soins de même que les défis d’obtenir des soins dans les communautés éloignées et isolées peuvent aussi constituer des obstacles importants, a souligné Harmony Redsky.
Katy Bear espère aussi que les gens contacteront leurs députés locaux determination leur demander de soutenir le projet de loi de la sénatrice Yvonne Boyer.
Le bureau de la sénatrice a recensé au moins 12 000 femmes autochtones qui ont été stérilisées de unit ou sous la contrainte au Canada entre 1971 et 2019, et, selon elle, ce n'est la pointe de l’iceberg.
Avec les informations de Samantha Schwientek, de CBC News











English (CA) ·
English (US) ·
Spanish (MX) ·
French (CA) ·