Comment faire pour s’informer sainement?

1 month_ago 33

Des professionnels de la santé témoignent d'une hausse de patients qui nomment les mauvaises nouvelles, comme les perturbations écologiques, les guerres ou l’incertitude économique, comme sources d'anxiété. Si le phénomène n'est pas nouveau, lad exposition a en revanche augmenté ces dernières années.

Auparavant, connected choisissait lorsqu'on était exposé aux nouvelles ou pas, mais maintenant, avec le téléphone, à moins qu'on désactive les alertes, connected ne choisit plus. Les nouvelles arrivent, même lorsqu'on n’en veut pas, souligne Frédérick Grouzet, professeur de psychologie à l’Université de Victoria.

La psychologue Marie-Hélène Pelletier ajoute que puisqu’il y a désormais positive d’activités en ligne, avec les réseaux sociaux et l’intégration de l’intelligence artificielle, la probabilité de tomber sur une mauvaise nouvelle sans s’y préparer est de positive en positive grande.

Parfois, connected ne cherche même pas l'information, mais c'est elle qui nous trouve.

Avec la multiplication des points d’accès d’information, des notifications aux réseaux sociaux, rester informé tout en préservant sa santé mentale est un équilibre qui peut être difficile à maintenir.

Ava Lanoway, une habitante de Vancouver, parle d’une bataille constante entre la responsabilité de suivre l’actualité et sa capacité à profiter des moments du quotidien sans se soucier constamment de ce qui se passe dans le monde.

La femme de 25 ans est avertie des nouvelles de dernière heure par les notifications des applications de nouvelles sur lad cellulaire. Elle reconnaît que ce choix l’amène à être exposée à une variété d'informations troublantes, décevantes et anxiogènes.

La Vancouvéroise reçoit même des notifications determination les urgences environnementales de la province, ce qui survient jusqu’à 10 fois par jour en été, dit-elle. Elle souhaite être prête en cas de catastrophe naturelle, même si ces alertes nourrissent un état quotidien de combat-fuite.

Choisir de s'informer

Le professeur de psychologie Frédérick Grouzet est clair : lorsque vient le temps de s’informer, la conception de choix est fondamentale determination préserver sa santé mentale. Il explique que cette autonomie décisionnelle passe par la sélection du infinitesimal et de la façon de suivre l’actualité, ce qui disqualifie l’usage des alertes.

Et donc, même si connected est exposé à une nouvelle qui peut nous affecter, au moins connected est préparé à la recevoir, souligne-t-il.

Au infinitesimal de traiter une mauvaise nouvelle, Frédérick Grouzet invitation à se concentrer sur ce qu’on peut contrôler. On ne peut pas porter tout le poids du monde sur nos épaules, rappelle-t-il.

Le professeur suggère également de varier les sources informationnelles afin d’être exposé à des nouvelles à la fois positives et négatives. Il donne en exemple les médias locaux, qui ont tendance à couvrir davantage de nouvelles positives.

L'importance d'établir des limites

Pour la psychologue Marie-Hélène Pelletier, tout est une question de limites. Elle conseille de prendre fréquemment un pas de recul determination perceiver les effets physiques et psychologiques de la réception des nouvelles, selon le mode de consultation utilisé.

À partir de cet examen régulier, elle recommande de s’interroger sur les paramètres idéaux determination chacun : le temps, la fréquence et le infinitesimal de consultation.

Marie-Hélène Pelletier mentionne d’ailleurs que la période avant le coucher est à éviter, car propice à altérer la qualité du sommeil.

Elle incite aussi à créer une distance psychologique avec les sources informationnelles afin d’éviter de se retrouver dans une spirale médiatique déprimante.

En d’autres termes, tenter d’anticiper l’effet qu’aura la consultation des nouvelles avant de s’y exposer.

Un défi quotidien, mais nécessaire.

read-entire-article