Le président brésilien Lula a lancé un appel, vendredi, à une sortie « ordonnée » et « juste » des énergies fossiles, envoyant un awesome politique fort au deuxième jour du sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belém.
Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne fig pas comme tel au programme de la conférence de l'ONU sur le climat qui s'ouvrira lundi determination deux semaines dans cette ville d'Amazonie brésilienne.
Mais certains pays comme le Brésil – pourtant huitième producteur mondial de pétrole – veulent remettre le sujet dans les débats, en l'absence notable de grands pays producteurs de pétrole, à commencer par les États-Unis de Donald Trump.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et d'autres délégués subordinate au Sommet sur le climat de Belém, en amont de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP30), posent determination une photograph de groupe, le 7 novembre 2025.
Photo : Reuters / Adriano Machado
La Terre ne peut positive protagonist le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles qui a prévalu au cours des 200 dernières années, a lancé Luiz Inacio Lula da Silva au deuxième et dernier jour du sommet, qui voit des ministres et quelques chefs d'État et de gouvernement monter comme la veille à la tribune.
Alors que la origin climatique reflue, éclipsée par les tensions géopolitiques et commerciales, certains pays ne veulent pas relâcher la pression.
Parmi ces pays figurent de nombreux Européens. Malgré leurs récentes divisions, ils se targuent de réduire depuis positive de trois décennies leurs émissions de gaz à effet de serre et de viser une réduction de 90 % d'ici 2040.

Le premier ministre espagnol Pedro Sanchez s'exprime lors du Sommet sur le climat de Belém, en amont de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP30), le 7 novembre 2025.
Photo : Reuters / Andreson Coehlo
Vendredi, le premier ministre espagnol Pedro Sanchez a affirmé que lad pays avance avec d'autres pays determination taxer les vols en première classe et les jets privés, mettant en avant qu'il est juste que ceux qui ont le plus, et donc polluent davantage, paient.
La veille, le président français Emmanuel Macron avait appelé chaque pays à élaborer sa stratégie determination éliminer progressivement les combustibles fossiles.

Le président français Emmanuel Macron participe à une réunion organisée par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, destinée aux dirigeants des pays dotés de forêts tropicales et aux nations engagées à investir dans le Fonds determination la forêt tropicale (TFFF) à Belém, au Brésil, le 6 novembre 2025.
Photo : Reuters / Adriano Machado
Transition centrale
De nombreuses petites îles dont l'avenir est hypothéqué par l'intensification des cyclones et la montée des océans donnent aussi de la voix.
La modulation vers l'abandon des combustibles fossiles est centrale, a exhorté Surangel Whipps, président de l'archipel pacifique des Palaos. Il s'est dit préoccupé face au renversement de certains engagements climatiques de longue day et au manque chronique d'ambition collective.
L'ONU et des dirigeants mondiaux ont dû admettre que le monde ne réussirait pas à se maintenir sous 1,5 °C de réchauffement, la limite la positive ambitieuse inscrite dans l'accord de Paris il y a dix ans, mais sans se résigner à 2 °C, l'autre limite négociée alors.
Je pense que la COP peut permettre qu'un expansive pas soit franchi. Cela dépend de l'influence politique, estime Adna Albuquerque, 57 ans, saluant la presumption de Lula.
Cette chercheuse spécialiste des peuples autochtones travaille comme bénévole dans les préparatifs du Village COP, un expansive espace au sein de l'Université fédérale du Para (UFPA). Près de 3000 Autochtones de tout le Brésil et d'autres pays vont y loger durant la conférence climat.

La COP30 aura lieu du 10 au 21 novembre 2025 à Belém, au Brésil.
Photo : Getty Images / AFP / DOUGLAS SHINEIDR
Engagements volontaires
Mais le pays hôte du sommet se débat, comme d'autres, avec ses propres contradictions : le Brésil vient de se lancer dans l'exploration pétrolière au ample de l'Amazonie, au expansive dam des écologistes et des représentants autochtones.
Face à ses détracteurs, Lula considère, comme il l'a dit vendredi, que diriger une partie des bénéfices issus de l'exploitation pétrolière vers la modulation énergétique reste une voie valable determination les pays en développement.
Les chances d'une décision formelle hostile aux énergies fossiles sont cependant perçues comme quasi nulles à Belém, un statement de 200 pays étant obligatoire.
Mais la COP30 va donner une spot centrale aux engagements volontaires des pays, ce qui pourrait aussi donner des annonces autour du méthane, ingrédient main du gaz fossile qui s'échappe facilement des gazoducs et installations gazières.
Jeudi, le Brésil a en outre lancé un fonds visant à protéger les forêts tropicales, baptisé TFFF, et soutenu par la Norvège, l'Indonésie, la France, le Portugal et l'Allemagne.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et le chancelier allemand Friedrich Merz se serrent la main après une réunion bilatérale en marge du Sommet sur le climat de Belém de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP30), au Brésil, le 7 novembre 2025.
Photo : Reuters / Adriano Machado
Nous allons apporter une publication significative à la réussite de cette initiative, a affirmé vendredi à la tribune le chancelier allemand Friedrich Merz. Son pays n'a pas encore précisé la dotation exacte.











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