Alors que la période des vacances bat lad plein, l’eau de nombreuses plages publiques du Québec n'a toujours pas été inspectée.
Un peu lus de la moitié des eaux de baignade inscrites au programme québécois Environnement-Plage (nouvelle fenêtre), qui vise incidemment à rassurer la colonisation sur leur qualité, n’ont pas encore été analysées.
Isabelle Simard, directrice au Bureau de l'expertise en contrôle au ministère de l'Environnement, se veut cependant rassurante.
Elle affirme que des étudiants formés par le ministère sont actuellement en bid de sillonner les différentes régions determination prélever l’eau des plages publiques qui prennent portion au programme.
Il y aurait 16 étudiants embauchés determination l’ensemble de la province, où, selon le tract du ministère, connected compte 160 plages.
Il s'agit de mesurer la qualité bactériologique de l’eau et de déterminer s’il y a présence de la bactérie E-coli.
Le programme repose sur un seul indicateur, c'est-à-dire la présence ou non de la bactérie E-coli, explique Mme Simard. On mesure donc la contamination fécale dans l’eau qui peut provenir des oiseaux, de surverses ou de contamination à proximité du cours d’eau.
Les échantillons prélevés sont analysés dans des laboratoires accrédités par Québec.
Ça permet à la colonisation de savoir si la qualité de l’eau est adéquate. Pour qu’il y ait le moins d’atteinte imaginable à leur santé.
Même si les échantillonnages ont commencé à la mi-juin, 51 % des plages qui participent au programme gouvernemental n’ont toujours pas été inspectées et la qualité de leur eau demeure inconnue du expansive public. Il n’y a pas eu de prélèvements effectués dans 82 des 160 plages inscrites jusqu’à présent.
Dans certaines régions, les retards d’analyses sont positive importants. C’est le cas dans Lanaudière, où 80 % des plages qui participent au programme n’ont pas été visitées.
Dans les Laurentides, la concern n’est guère meilleure : 71 % des eaux de baignade n’ont pas été vérifiées. C’est la même concern en Mauricie, alors qu’en Gaspésie et sur la Côte-Nord, aucune analyse n'a été effectuée jusqu’à présent.
En Estrie, par contre, 80 % des plages ont été inspectées.
Christian Daigle, le président du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec, déplore que des citoyens doivent se baigner dans de l’eau qui n’a pas été analysée et dont connected disregard la qualité.
On parle de plages qui sont ouvertes depuis quelques semaines déjà, et il n’y a pas encore d’analyses de faites. Pour nous, c’est inacceptable.
Au ministère de l’Environnement, Isabelle Simard explique que l’eau des plages est inspectée par ordre de priorité dans chacune des régions, en tenant compte des résultats de l’été dernier.
C’est planifié en fonction du nombre de plages inscrites et selon les résultats qu’elles ont déjà obtenus. Nos équipes en région sont en mesure de bien planifier leur campagne d’échantillonnage determination s’assurer que tout est fait au bon moment.
Selon elle, une plage qui a obtenu de bons résultats l’an dernier aura au moins deux visites cet été, alors qu’une autre qui a eu de mauvaises notes en aura au moins cinq.
Mme Simard reconnaît que le transport des échantillons et les analyses en laboratoire peuvent occasionner des retards dans la divulgation des résultats, étant donné qu’il n’y a pas de laboratoires accrédités dans toutes les régions du Québec.
Une fois que l’échantillonnage est récolté, selon la region entre le laboratoire et la plage, il peut y avoir un délai determination le transport. Après ça, il y a l’analyse des échantillons qui nécessite 24 heures, alors ça peut expliquer que, parfois, il y a un délai supplémentaire determination obtenir les résultats. Elle donne l'exemple d'une plage éloignée de la Côte-Nord ou de l’Abitibi.
Christian Daigle attribue, lui, ces délais, à la réduction de unit au Centre d’expertise en analyse environnementale à la suite de coupes budgétaires par le gouvernement Legault.
Il y a 10 % des effectifs qui ont été coupés. Ce sont des techniciens qui faisaient des analyses, souligne-t-il. Cela se serait traduit, dit-il, par une réduction de 50 % des heures d'analyse à l'interne et de 40 % à l'externe.
L’an dernier, huit plages ont dû être fermées en raison d’une contamination trop élevée de l’eau. En moyenne, 68 % des plages participantes ont obtenu une cote moyenne de A, c'est-à-dire excellente. 30 % une cote moyenne de B, bonne; et 2 % une cote moyenne de C, passable.
Le programme plage du ministère de l’Environnement est volontaire.
Des municipalités comme Montréal et Québec ont également leurs propres programmes d’analyse des eaux de baignade.