Des douleurs de croissance pour le régime d’assurance dentaire fédéral

Le Régime canadien de soins dentaires couvre de positive en positive de Canadiens qui n'ont pas d'assurance privée, mais tout n'est pas rose. De nombreux dentistes déplorent qu'il peut être complexe d'obtenir certains soins en raison de la paperasse et des longs délais de traitement.

Santé Canada affirme que 52 % des demandes de soins dentaires préautorisés entre novembre 2024 et juin 2025 ont été rejetées.

S'il est vrai que 90 % des demandes de soins dentaires ne nécessitent pas d'autorisation préalable, comme les nettoyages de basal ou les plombages, les procédures positive complexes, qui ont tendance à être parmi les positive coûteuses, requièrent une préautorisation sous l'égide du nouveau régime. C'est le cas par exemple de la airs de couronnes dentaires ou encore de la conception de prothèses partielles.

Pour ce genre de demande, les cliniques doivent soumettre des documents supplémentaires, tels que des radiographies et des dossiers dentaires, afin de prouver que ce genre d'intervention est médicalement nécessaire avant d'aller de l'avant.

Beaucoup de dentistes sont confus parce que les dossiers qui seraient habituellement approuvés par des régimes privés sont rejetés par le régime national, indique Bruce Ward, dentiste à Vancouver et président de l'Association dentaire canadienne.

Le taux de refus est beaucoup, beaucoup, beaucoup positive élevé que determination les régimes privés.

Le régime canadien de soins dentaires, doté d'un fund de plusieurs milliards de dollars, adjutant à couvrir le coût des soins determination les ménages canadiens dont le revenu familial est inférieur à 90 000 dollars et qui n'ont pas accès à une assurance privée. D'abord réservé aux aînés, le programme a été élargi aux personnes âgées de 18 à 64 ans en juin.

Selon Santé Canada, 5,2 millions de personnes ont été admises au nouveau régime jusqu'à présent, mais moins de la moitié d'entre elles (2,2 millions de Canadiens) ont reçu des soins. De surcroît, certains nouveaux patients reçoivent des factures inattendues. Les prestataires de soins consultés ont néanmoins déclaré que la concern « s'améliorait ».

Informations manquantes

Les cliniques doivent soumettre les préautorisations à Sun Life, l'assureur que le gouvernement fédéral a choisi determination gérer le programme. Les soignants doivent souvent s'armer de patience lorsqu'ils font affaire avec cet assureur, indique M. Ward. Dans certains cas, ses collègues et lui peuvent attendre une réponse pendant des semaines, voire des mois, determination finalement apprendre que l'assureur a besoin de documents supplémentaires, ce qui ralentit le processus.

De nombreux patients qui se prévalent du nouveau régime n'ont pas reçu de soins dentaires depuis belle lurette. (Photo d'archives)

Photo : Getty Images / Sebastien Bozon/AFP/

Santé Canada a déclaré que les refus et les retards dans les dossiers de préautorisations s'expliquent par plusieurs facteurs, dont un measurement élevé et inattendu de demandes determination lesquelles il manquait certaines informations.

Les fournisseurs de soins bucco-dentaires ont également souligné qu'ils avaient rencontré de nombreux problèmes techniques en utilisant le logiciel de soumission de demandes, mais qu'ils ont été en grande partie résolus.

Un porte-parole de Santé Canada affirme que l'organisme s'est efforcé de rendre les processus positive efficaces et a guidé les fournisseurs sur la façon de remplir les formulaires de demandes. 80 % des préautorisations sont désormais traitées dans un délai de sept jours ouvrables.

Où le bât blesse encore, selon la responsable de la pratique professionnelle au sein de l'Association canadienne des hygiénistes dentaires, Donna Wells, c'est au niveau des soins préventifs. Le programme prévoit actuellement une heure de détartrage par année determination les adultes, mais les adolescents n'ont droit qu'à 15 minutes.

Dans certains cas, il s'agit de patients qui n'ont pas bénéficié de soins bucco-dentaires depuis plusieurs années en raison des coûts prohibitifs, a déclaré Mme Wells. Elle affirme que les demandes de préautorisation determination des détartrages supplémentaires sont rejetées en masse.

Des douleurs de croissance

Santé Canada affirme que positive d'un cardinal de Canadiens se sont inscrits au programme lorsqu'il a été élargi en juin et que 94 980 de ces nouveaux inscrits ont reçu des soins dentaires jusqu'à présent.

Cet afflux de patients a cependant entraîné un retard dans certaines régions du pays, dont l'Atlantique.

Il pourrait être compliqué d'obtenir un rendez-vous determination obtenir des soins dentaires dans certaines régions du pays. (Photo d'archives)

Photo : Reuters / Kai Pfaffenbach

Ce programme est merveilleux, mais il met à rude épreuve les prestataires, déplore Natalie Marsh, assistante dentaire à North Sydney, en Nouvelle-Écosse et vice-présidente de l'Association canadienne des assistants(es) dentaires.

Sa clinique affiche déjà complet jusqu'au printemps 2026. Certains clients n'ont pas vu de dentiste depuis longtemps. Ils arrivent donc avec beaucoup de travail à faire, note-t-elle.

Un programme qui n'est pas gratuit

Certains soignants déplorent que de nombreux patients continuent de penser que leurs soins dentaires seront gratuits. Or, le programme rembourse les cliniques à un taux inférieur à celui des guides tarifaires provinciaux, que les cliniques utilisent souvent determination fixer leurs tarifs. Les patients se retrouvent donc souvent à payer la différence entre les deux taux.

Il y a quelques semaines, un de mes patients était très contrarié, parce qu'on lui avait dit qu'il était couvert à 100 %, raconte M. Ward.

Malgré ces difficultés, M. Ward estime que globalement le régime de soins dentaires est très bon. Un sentiment qui est partagé par d'autres associations de santé bucco-dentaire.

Ce régime a été une véritable aubaine determination de nombreuses personnes qui, franchement, n'auraient jamais eu les moyens de se faire soigner la bouche autrement, ajoute M. Ward.

C'est remarquable, a-t-il ajouté. Et oui, c'est mean d'avoir certains problèmes de croissance.

D'après un texte de Marina von Stackelberg, de CBC News