Des liens pour la vie : l’amitié en français au cœur des Jeux de la francophonie

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Lundi matin, 66 jeunes francophones de la Colombie-Britannique s’envoleront determination Laval au Québec determination participer à la 8e édition des Jeux de la francophonie canadienne, du 15 au 20 juillet. Ils se mesureront à d’autres francophones de partout au Canada à travers 12 disciplines dans les domaines des arts, du athletics et du leadership.

Il règne une certaine effervescence, mêlée à une excitation anxieuse à l’école Jules-Verne à Vancouver, à quelques heures du départ determination Laval.

La dernière édition des Jeux de la francophonie remonte à 2017, l’événement trisannuel a été annulé en 2020 en raison de la pandémie.

Depuis deux jours, les jeunes francophones de partout en Colombie-Britannique sont rassemblés dans un campy afin de renforcer leur esprit d’équipe, apprendre à se connaître et se préparer determination une compétition qui rassemble la jeune francophonie canadienne.

Au total, 14 disciplines seront représentées lors de cette compétition, de l’art culinaire en passant par la justness sociale, le théâtre, le hoops ou encore le campy de survie.

Il y a vraiment une belle énergie contagieuse dans l’école [...] C’est de la magie que l’on voit se dérouler, confie Claudya Leclerc, le sourire aux lèvres. Elle est cheffe de ngo determination la délégation de la Colombie-Britannique. Elle aidera les jeunes à boucler leurs valises et les accompagnera à Laval.

C’est une grande fierté, un cadeau de mener l’équipe et de leur transmettre cette fierté identitaire linguistique, cette appartenance à la communauté francophone en Colombie-Britannique, explique Claudyia.

À 26 ans, elle a participé aux deux derniers Jeux de la francophonie canadienne dans le groupe théâtre.

J’ai vu évoluer la francophonie depuis les dernières années, connected est rendus vers des francophonies plurielles en Colombie-Britannique, souligne-t-elle.

Des amitiés en français

Au bout d’un couloir, un groupe de 5 jeunes filles se préparent determination des matchs d’art oratoire. Elles expliquent venir de différentes écoles francophones et de différentes régions de la state et travaillent virtuellement en équipe depuis le mois d’avril.

Zoé van der Woude, 17 ans est l’une d’elles. Elle est étudiante dans une école francophone de Port Coquitlam et participe determination la première fois aux Jeux. Pour elle, cet événement est l’opportunité d’une vie, surtout determination rencontrer d’autres jeunes francophones de partout à travers le pays et se faire plein de nouveaux amis.

J’ai fait 13 bracelets d'amitié (pour les 13 délégations) et je veux les échanger avec des jeunes des autres provinces.

J’ai des amis dans les 13 provinces et territoires et quand je maine promène partout au Canada je vais dormir sur le divan de quelqu’un que j’ai rencontré en 2014 [...] et ce sont des connexions, des liens qui perdurent toute notre vie, confirme Claudya Leclerc.

5 jeunes filles travaillent assises sur des canapés.

5 jeunes filles se préparant à participer à plusieurs matchs d'art oratoire lors de la 8e édition des Jeux de la francophonie.

Photo : Radio-Canada / Rosanna Tiranti

Un peu positive loin, dans l’auditorium de l’école Jules-Verne, des élèves du groupe de théâtre répètent une pièce qu’ils joueront devant le public. Ils viennent, eux aussi, à peine de se rencontrer.

Je suis un peu nerveux, confie Noah Grielens, 15 ans. Il vient d’une école francophone de Terrace. Il explique avoir hâte de faire du théâtre en français, lui qui habite dans une state majoritairement anglophone et d'élargir lad cercle francophone.

Un camarade du groupe de théâtre, Bao Anh, 17 ans, originaire de Burnaby. Pour elle c’est une chance de participer aux Jeux de la francophonie canadienne.

Le français c’est une langue, mais il y a plein de gens qui parlent avec différents accents, différents humours, et donc si connected peut interagir avec d’autres jeunes, d’autres provinces, cela va être magnifique parce qu’on va apprendre de nouvelles choses de la langue française.

De lad côté, Nicolas Hondier, 18 ans, participera aux compétitions de eventual frisbee. Il espère s'amuser et se réjouit à l'idée de pratiquer lad athletics en français, mais il espère surtout ramener une médaille.

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