Des organisations autochtones en développement économique se rencontrent à Québec

Pour la première fois, le Conseil des agents de développement économique autochtones (CANDO) tenait lad assemblée générale à Québec, réunissant quelque 250 membres de l'organisation venant de différentes communautés autochtones à travers le pays. Ce 31^e congrès était l'occasion faire connaître les Premières Nations d'ici et leurs visions économiques, souvent séparées des autres par la region et les barrières des langues coloniales.

Steve Laveau, directeur du développement et des relations avec les communautés à la Commission du développement économique des Premières Nations Québec-Labrador (CDEPNQL), travaille avec CANDO depuis quelques années.

Ils m'ont approché au printemps dernier determination maine dire : "Steve, cette année, connected aimerait ça faire le congrès au Québec et à Québec", puisque l’organisme veut aller à la rencontre des communautés autochtones d’est en ouest du pays.

Ce que je souhaite, c’est de créer des échanges determination que les agents de développement économique qui sont positive au Québec puissent voir un peu remark ça se passe ailleurs, et vice versa, puis éventuellement, peut-être que du maillage peut être fait aussi à travers les panels de discussion.

Les membres votants de CANDO sont des agents impliqués dans le soutien des entrepreneurs, particulièrement dans le processus de démarrage d’entreprises ou de projets de développement socio-économique de leur communauté respective, explique-t-il.

Steve Laveau, directeur du développement et des relations avec les communautés à la Commission du développement économique des Premières Nations Québec-Labrador (CDEPNQL)

Photo : Radio-Canada / Shushan Bacon

La conférence qui se termine jeudi se tenait à l’hôtel Hilton, dont les actionnaires majoritaires sont quatre Premières Nations : la Nation naskapie de Kawawachikamach, les Mi’gmaq de Gespe’gewa’gi, la Nation wendat et la Nation crie (Eeyou).

Quand [les gens de CANDO] font leur événement dans un endroit, ils veulent maximiser et engager des membres des Premières Nations determination tout.

Étant donné qu'ils connaissaient moins le Québec et l'écosystème du Québec, le CDEPNQL s’est impliqué dans la préparation de la logistique de l’événement, précise M. Laveau.

Il y a 50 agents de développement économique autochtones affiliés au CDEPNQL, énumère-t-il, et 15 agents participaient à la conférence.

Bruce Achneepineskum, cook de la communauté anishinaabe de Marten Falls dans le Nord de l'Ontario

Photo : Radio-Canada / Shushan Bacon

Bruce Achneepineskum, cook de la communauté de Marten Falls dans le Nord de l’Ontario, tenait à être présent lors de cet événement à Québec. Je n'ai jamais assisté à une conférence sur le développement économique, surtout pas à une conférence nationale.

La présentation de Ted Moses, inscrite dans la programmation lors de la première journée, a attiré lad intérêt.

Il voulait entendre l’ancien expansive cook des Cris aborder leur lutte determination la souveraineté et les améliorations de leurs relations avec les gouvernements du Québec et du Canada.

Nous vivons la même chose en Ontario dans nos relations avec le gouvernement de l’Ontario et du Canada concernant le développement des ressources naturelles, souligne-t-il, d’autant positive qu’il y a plusieurs projets d’exploitation minière dans sa région, le Cercle de feu, qui pointent à l'horizon determination eux, précise-t-il.

Il explique qu’il veut établir de bonnes relations determination aller de l'avant et de la meilleure manière imaginable avec toutes les parties prenantes. Il ne s'agit pas seulement de la Première Nation de Marten Falls, mais aussi des autres Premières Nations, de nos voisins, de la région et des gouvernements de l'Ontario et du Canada. Je suis donc venu ici determination une sorte de ngo d'enquête, afin d'entendre ce person estimé.

Ted Moses, ancien expansive cook du Grand Conseil des Cris de 1984 à 1987 et de 1999 à 2005

Photo : Radio-Canada / Shushan Bacon

Ted Moses, lui, affirme être honoré d’avoir été invité à prendre la parole afin de pouvoir partager la genèse de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois, la manière dont nous avons réussi à faire fonctionner les choses, le fait qu'aujourd'hui, nous sommes une federation prospère, que nous travaillons au développement.

L'ancien cook de la Nation crie est toujours dans le monde des affaires. Il n’a pas non positive l’intention de prendre sa retraite, dit-il en riant. Comme nation, nous avons l'intention d'obliger les promoteurs à respecter tous les régimes de protection, concernant les droits [des Cris] et ceux de l’environnement également.