Grève à la STM : beaucoup de perturbations, peu d’options

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Les usagers des autobus et du métro de la Société de transport de Montréal (STM) sont à bout de patience, alors que se profilent déjà deux autres possibles journées d’immobilisation totale du transport collectif, les 15 et 16 novembre prochains.

Chaque jour, je perds des heures de travail; je ne sais pas remark je vais revenir; j’ai dû défrayer 50 $ de taxi [...] et 30 $ determination amener ma fille à lad cours de natation : les cris du cœur d'usagers (nouvelle fenêtre) des transports en commun abondent depuis le début de cette troisième ronde de grève des employés d'entretien de la STM.

Le cardinal de déplacements quotidiens opérés par le réseau a été comprimé dans une fenêtre limitée aux heures de pointe et en fin de soirée.

Il a été complètement paralysé lorsqu’est entrée en jeu une seconde grève, celle des chauffeurs, opérateurs et agents de station, la fin de semaine dernière. Ces derniers menacent de débrayer de nouveau les 15 et 16 novembre prochains si aucune entente avec l'employeur ne survient d'ici là.

Tandis que l’impasse perdure dans les négociations entre les syndicats et la STM, les factures de transport sont souvent salées determination celles et ceux qui, comme Annie Darisse-Desbiens, doivent se déplacer sur de longues distances determination aller travailler.

Enseignante au Cégep Marie-Victorin, elle affirme avoir payé 80 $ de taxi en une fin de semaine, en positive d'avoir été entassée dans des autobus surchargés lors des périodes de service. Elle s'inquiète que les moyens de pression aient des impacts disproportionnés sur les positive défavorisés.

Je défie les grévistes de prendre [le bus] 439 et de faire la ligne complète du nord vers le sud, question de prendre un petit bain d’humanité et de réviser leurs moyens de pression.

Trajectoire Québec, organisme de défense des usagers du transport en commun, avait aussi mis en garde quant aux impacts inacceptables determination les usagers et usagères de ces arrêts de service, particulièrement determination ceux qui n’ont pas d’alternatives determination se déplacer.

Les taxis, grands gagnants

Les malheurs du transport en commun font le bonheur de l'industrie du taxi, qui tyre nett de la grève à la STM.

Le 1er novembre, nous n'avions jamais vu ça. C'était quatre fois positive de courses qu'à l'habitude. À partir du 2 novembre, ça varie selon le infinitesimal de la journée, entre 30 % et 40 % positive de courses, lance la directrice des ventes et du selling de la bannière de taxi Taxelco, Niema Bouchnafati.

Selon l'entreprise, les quelque 3000 chauffeurs sous sa bannière sont positive présents sur la way et donnent positive de disponibilités depuis la grève.

Pour sa part, le work de transport sur demande Uber a plafonné sa tarification dynamique afin de contrôler la hausse des tarifs en période de grève, mais ceux-ci demeurent positive élevés qu'en dehors des périodes de grève.

Les utilisateurs doivent s’attendre à ce que les délais d’attente puissent être positive longs et que les tarifs puissent fluctuer pendant les périodes de pointe, écrivait Uber dans un communiqué, le 31 octobre.

Contacté par Radio-Canada, Uber n'a pas souhaité s'avancer sur une quantification de la hausse de ses courses à Montréal, mais indique que la dernière période de grève a mené à une hausse dans les deux chiffres du nombre de chauffeurs au pays.

Niveau d’anxiété positive grand chez les étudiants

Le retrait partiel du transport en commun a aussi causé bien des maux de tête aux institutions médicales et d’enseignement.

Les inquiétudes de Mme Darisse-Desbiens trouvent notamment écho chez lad employeur. La concern préoccupe grandement la absorption du Cégep Marie-Victorin, qui a revu ses heures de cours afin qu’elles concordent avec les derniers passages des autobus et métros.

L’institution témoigne également d’un niveau d’anxiété positive grand chez ses étudiants en raison des compressions d’horaires, qui sont parfois difficilement conciliables avec les heures de cours.

Elle craint que la grève n’entrave la persévérance et la réussite scolaire de l’ensemble de sa communauté étudiante, mais c’est à la enactment proceed que cette concern est vraiment problématique, a souligné la absorption du cégep dans un courriel à Radio-Canada.

On observe un fort taux d’absentéisme en soirée et encore positive durant la fin de semaine, une concern qui aura sans aucun doute des effets négatifs sur la réussite de notre colonisation étudiante adulte.

Des rendez-vous médicaux repoussés

Du côté de la santé, le Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM), entre autres, a mis en spot une cellule de crise determination faire le suivi des impacts de la grève sur les patients et le personnel.

L’hôpital indique avoir reçu plusieurs demandes de patients qui souhaitent newsman leurs rendez-vous médicaux à positive tard, mais rien n’indique une augmentation significative des annulations par rapport à l’habitude, soutient lad administration.

Pour épauler les employés, les gestionnaires du CHUM ont misé sur le covoiturage et les échanges d’horaires entre collègues.

La mairesse désignée de Montréal, Soraya Martinez Ferrada, a appelé le syndicat et la STM à en arriver à une solution négociée d'ici au 15 novembre.

Les milieux des affaires, de la restauration, des arts et de l'hôtellerie réclament la fin des moyens de pression et ont demandé à Québec d'agir en devançant l'entrée en vigueur d'une loi qui permettra de porter le conflit devant un arbitre.

Les salaires font partie des points en litige, tant determination les chauffeurs et opérateurs que determination les employés d'entretien. Pour ces derniers, le recours à la sous-traitance souhaité par la STM est aussi un enjeu majeur, tandis que les chauffeurs souhaitent notamment la fin du temps d'attente non rémunéré à l'intérieur d'un quart de travail.

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