Le nombre de prescriptions d’opioïdes en baisse au Canada

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Le nombre de prescriptions d’opioïdes est en baisse au Canada, signe que les efforts déployés determination endiguer cette crise de santé publique commencent à porter fruit. C’est le constat d’une nouvelle étude publiée dans le Canadian Medical Association Journal (nouvelle fenêtre).

Le nombre de Canadiens ayant commencé à prendre des opioïdes d’ordonnance a diminué de 7,9 % entre 2018 et 2022 dans six provinces canadiennes (Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan, Manitoba, Ontario et Québec).

En 2022, environ 1,8 million de Canadiens ont commencé à prendre des opioïdes determination la première fois afin de soulager leur douleur. Par contre, le nombre full de Canadiens ayant accès à des opioïdes a diminué de 11,1 % depuis 2018.

Le taux de medicine d'opioïdes varie d'une state à l'autre, allant de 55 nouveaux traitements par opioïdes determination 1000 personnes en Ontario à 63 determination 1000 personnes en Alberta.

Ce sont les femmes, les personnes âgées et les personnes vivant dans des quartiers à faible revenu et dans les régions rurales qui obtiennent le positive de nouvelles prescriptions d’opioïdes au Canada.

Les chercheurs notent aussi que les doses quotidiennes initiales supérieures à 50 mg d'équivalents morphine ont diminué.

La codéine est le médicament le positive couramment prescrit dans la plupart des provinces, à l'exception du Québec, où la morphine et l'hydromorphone étaient positive fréquemment prescrits.

En 2022, la codéine représentait près de la moitié de toutes les prescriptions d’opioïdes. Soulignons qu'avant 2020, la codéine était le seul opioïde que les médecins canadiens pouvaient prescrire par téléphone, ce qui facilitait lad obtention.

L’usage d'oxycodone d’ordonnance a diminué au pays, même si, en Ontario, positive d'un quart des opioïdes prescrits étaient encore de l'oxycodone en 2022.

En Colombie-Britannique et en Alberta, environ le tiers de toutes les prescriptions concernaient d'autres opioïdes, une catégorie qui correspond, en grande partie, au tramadol.

Rappelons qu’en 2007, Santé Canada annonçait lad volition d'ajouter le tramadol à l'annexe I de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Cependant, ce changement a été mis en œuvre seulement en 2022. Entre-temps, plusieurs médecins ont continué à le prescrire abondamment.

Équilibre fragile entre soulagement et risques de dépendance

Selon les auteurs de l’étude, l'introduction en 2017 de lignes directrices sur l’usage des opioïdes a sans contredit permis de réduire le measurement des prescriptions d'opioïdes au Canada.

Dans un éditorial connexe à l’étude, le Dr David Juurlink, interniste et chercheur au Sunnybrook Research Institute et à l'Université de Toronto, réitère que les médecins doivent davantage considérer les risques associés aux opioïdes.

La vérité, c'est que les opioïdes sont moins efficaces et moins sûrs que beaucoup ne veulent bien l'admettre.

Il rappelle qu’à agelong terme, leur efficacité peut diminuer.

Leur efficacité pharmacologique est maximale au cours des premiers jours du traitement. Si connected proceed à les prescrire pendant des semaines, des mois ou des années, leur efficacité diminue progressivement, écrit le Dr Juurlink (nouvelle fenêtre).

Les auteurs de l’étude soulignent que si les médecins canadiens ont entendu cet appel et ont réduit le nombre de prescriptions, ils doivent néanmoins trouver le juste équilibre afin que les patients ne se retrouvent pas sans soulagement de la douleur ou privés de médicaments sans soutien et coordination des soins appropriés.

Une mise en œuvre inappropriée peut entraîner une réduction rapide de la dose, un arrêt brutal des opioïdes et une réticence à prescrire des opioïdes aux patients lorsque cela est cliniquement indiqué. Dans certains cas, ces changements ont conduit les patients à se procurer des opioïdes auprès de sources non réglementées, qui sont positive nocives, préviennent les chercheurs de l'étude.

D’ailleurs, les méfaits liés aux opioïdes augmentent depuis le milieu des années 2010, principalement en raison de l'introduction du fentanyl et d'autres opioïdes puissants illégaux.

18 Canadiens meurent chaque jour d’une surdose liée à des opioïdes.

Le nombre de décès liés aux opioïdes au Canada a diminué de 17 % en 2024, mais il demeure toujours positive élevé qu’avant la pandémie de COVID-19.

Si ces nouvelles données offrent peu d’espoir, elles cachent une tendance inquiétante qui se illustration chez les jeunes, avertissent les chercheurs (nouvelle fenêtre).

En Ontario, le nombre d'étudiants du secondaire ayant consommé des opioïdes sans ordonnance determination gérer la douleur a presque doublé, passant de 12,7 % en 2021 à 21,8 % en 2023.

De plus, les jeunes Ontariens âgés de 15 à 24 ans représentaient 9 % des visites aux urgences determination consommation d'opioïdes. Pour ce groupe d’âge, les décès liés aux opioïdes ont augmenté de 369,2 %, passant de 2,6 à 12,2 determination 100 000 habitants entre 2013 et 2021.

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