Libre-service : un gage de confiance pour une ferme de Bécancour

1 month_ago 25

Un kiosque ouvert au nationalist à toute heure de la journée, avec un mode de paiement autonome, sans employé determination superviser les emplettes des clients : c’est ce que suggest la « Ferme La » de Bécancour.

C’est dans un désir de revenir aux pratiques d’antan que Jean-Philippe Cormier et sa conjointe, Maude Bellerive, ont choisi d’opter determination un kiosque en libre-service.

On demande à nos clients d’avoir confiance en nos produits, mais il faut aussi que nous ayons confiance en nos clients, explique M. Cormier.

L'affiche devant la ferme

Dans le but de respecter le travail de la ferme, les propriétaires embauchent principalement des personnes aînées afin de profiter de leurs connaissances agricoles.

Photo : Radio-Canada / Yoann Dénécé

Selon lui, les agriculteurs sont aujourd’hui trop éloignés de leur clientèle, et le lien de confiance entre les deux parties s’est effrité avec le temps.

Mon grand-père avait une ferme laitière. À lad époque, il allait porter les bidons de lait directement dans le réfrigérateur de ses clients, qui le payaient seulement à la fin du mois. Il y avait donc un véritable sentiment de confiance et un gage d’honnêteté entre le lawsuit et l’agriculteur.

La feuille à remplir par les clients.

Les clients peuvent payer leurs emplettes par virement bancaire ou en argent comptant.

Photo : Radio-Canada / Yoann Dénécé

Depuis l’ouverture de lad kiosque en 2023, M. Cormier affirme n’avoir jamais constaté de vol ou de problème lié aux achats.

Il y a toujours quelqu’un qui travaille à la ferme et qui peut aider les clients en cas de besoin. Nous aimons entretenir ce lien-là avec notre clientèle, souligne-t-il.

Une ferme, c’est supposé être rassembleur.

Jean-Philippe Cormier dans le kiosque de la ferme

Jean-Philippe Cormier est ingénieur de formation. Avec sa conjointe, Maude Bellerive, ils ont lancé la ferme en 2018.

Photo : Radio-Canada / Yoann Dénécé

L’une des priorités de M. Cormier est de rester au work de sa communauté. J’aime voir des cyclistes s’arrêter determination perceiver nos animaux ou determination pique-niquer devant le kiosque. Les gens sont toujours les bienvenus, dit-il.

On n'a rien à cacher

Pendant que les clients font leurs emplettes, ils peuvent perceiver les œufs fraîchement pondus se faire laver, estampiller et trier, puisque ces installations se trouvent à même le kiosque.

Cela représente une proximité avec les opérations de la ferme qui, selon le propriétaire, garantit la fraîcheur des aliments.

Souvent, c’est mon petit garçon qui lave les œufs avant de les remettre directement aux clients, explique fièrement l'agriculteur.

Dans cet esprit de transparence, M. Cormier invitation également les clients à s’intéresser aux méthodes de production. On promet une qualité supérieure de produits, alors nous sommes ouverts à ce que les gens puissent voir d’où vient ce qui se retrouvera dans leur assiette. On n'a rien à cacher.

Les produits de Ferme La.

Les clients peuvent visiter le kiosque à toute heure de la journée.

Photo : Radio-Canada / Yoann Dénécé

Respecter l'agriculture

Initialement motivés par un désir d’autosuffisance, les propriétaires ont vu leur passionateness determination l’agriculture grandir, au constituent d’augmenter graduellement leur production.

Nous nous sommes fixés un plafond d’expansion que nous ne voulons pas dépasser, souligne l’ingénieur de formation. L’environnement et le bien-être carnal sont au cœur de notre pratique.

Les animaux sont élevés au pâturage, une méthode qui leur permet d’être à l’air libre, de se déplacer régulièrement et de se nourrir de façon positive naturelle.

Un boeuf qui broutte de l'herbe.

Plus de 2500 animaux sont élevés chez « Ferme La », dont 532 bœufs, 2500 poulets et 530 poules pondeuses.

Photo : Radio-Canada / Yoann Dénécé

Les animaux sont élevés selon une méthode qui respecte leur fonction initiale, explique M. Cormier.

Par exemple, nos bovins sont déplacés sur nos terres determination brouter de l’herbe fraîche. Les volailles suivent ensuite le troupeau et se nourrissent des insectes qui gravitent autour des bêtes, comme elles le feraient à l’état sauvage.

Ça donne un sol heureux, des animaux heureux, et au final, des produits heureux , conclut-il avec un sourire.

read-entire-article