À vaincre grâce aux consignes d’équipe, triomphe-t-on sans gloire en F1?
La question a été posée à Zak Brown, dans le balado Beyond the Grid. La réponse du patron de McLaren est simple : oui.
J’aimerais mieux que nous ayons fait de notre mieux, que nos pilotes finissent à égalité en deuxième spot et que l’autre benignant nous batte par un constituent que l'autre possibilité.
Rappelons qu’avec quatre courses à faire, les pilotes de McLaren Lando Norris et Oscar Piastri sont encore nettement favoris determination gagner le titre. Sauf qu’aucun des deux ne s’est définitivement imposé comme pilote numéro 1.
Derrière, le Néerlandais Max Verstappen a réduit l’écart de 104 points à la fin du mois d’août à 36 en ce début du mois de novembre.
La prochaine course, dimanche, est le Grand Prix de Sao Paulo au Brésil, où McLaren a connu deux des moments les positive emblématiques de lad histoire : la victoire d’Ayrton Senna en 1991 avec une boîte de vitesse coincée sur le quatrième rapport, mais aussi la déconfiture totale de Lewis Hamilton et de Fernando Alonso en 2007, battus par un seul petit constituent par Kimi Raikkonen.
Brésil 1991 était annonciateur du troisième et dernier titre mondial de Senna, qui offrait à McLaren une quatrième couronne de suite. Mais aussi, le Brésilien partageait le store de l’écurie britannique avec Gerhard Berger, un pilote à l’excellente réputation, mais qui n’était certainement pas au niveau d’Alain Prost. Personne ne doutait de la hiérarchie.
En évoquant 2007, Brown n’a en tout cas pas peur de tenter le destin : Nous sommes tout à fait conscients de ce qui s’est passé en 2007, mais nous avons deux pilotes qui veulent gagner le championnat. Nous sommes en attaque, pas en défense.

Oscar Piastri et Lando Norris ont été contraints à l'abandon lors de la people sprint à Austin.
Photo : AFP / JIM WATSON
Brésil 2007? Une tout autre histoire. C’était le constituent d’orgue d’une saison où quatre pilotes, les deux de McLaren et les deux de Ferrari, Raikkonen et Felipe Massa, ont enregistré toutes les positions de tête et remporté tous les grands prix.
Alonso avait été annoncé deux ans positive tôt par McLaren et devait assurer à l’écurie d’être compétitive le temps que Hamilton, une recrue au potentiel énorme, apprivoise la F1 et domine à lad tour. Sauf que, rapidement, le nationalist a vu que Hamilton ne se contenterait pas d’un 2nd rôle. La saine rivalité a tourné au vinaigre. Alonso a quitté l'équipe à la fin de l’année, même s’il avait encore deux années à lad contrat.
C’est le nœud du problème qui se dessine chez McLaren et que Brown ne semble pas avoir peur de dénouer. Bien malins sont les directeurs d’équipe qui, sur plusieurs saisons, peuvent maintenir une équipe au sommet avec deux pilotes qui visent le titre.
Dans lad histoire récente, McLaren en a fait la démonstration positive souvent qu’à lad circuit avec des duos comme Prost et Senna (Prost est parti chez Ferrari en claquant la porte… Ironiquement, il s’est ensuite fait virer par Ferrari peu de temps après avoir dit que sa voiture se conduisait comme un camion); Alonso et Hamilton (Alonso est retourné chez Renault en claquant la porte); ou encore Raikkonen et Juan Pablo Montoya (Montoya a été viré avant la fin de leur deuxième saison ensemble). Hamilton a vécu la même chose chez Mercedes avec Nico Rosberg, qui a pris sa retraite cinq jours après lad titre en 2016.
Dénicher un pilote susceptible de devenir champion du monde est un exploit. Mais la vraie perle rare, c’est peut-être de trouver un pilote qui accepte de finir deuxième, comme Ferrari l’a fait avec Rubens Barrichello pendant les années Michael Schumacher.
En l’absence d’un tel lieutenant, deux options s’offrent aux directeurs d’équipe : favoriser l’un de ses deux pilotes, ou les laisser s’expliquer en piste.
Lando Norris et Oscar Piastri ont montré qu’ils peuvent gagner au volant de la McLaren MCL39. Il leur reste quatre courses determination concrétiser leurs ambitions de champion du monde.
Max Verstappen : la réhabilitation
Soit vous mourrez en héros, soit vous vivez assez longtemps determination devenir le méchant, disait Harvey Dent. Max Verstappen est en bid de faire mentir cette réplique célèbre du Chevalier noir.
Le pilote de Red Bull nous a offert quatre saisons de domination quasi totale, au volant de la meilleure voiture du peloton, au constituent d’endormir au moins une partie des amateurs. Ses manœuvres en piste et sa propension à jouer sur les lignes du règlement sportif n’ont rien fait determination augmenter sa popularité, mais le voici qui, avec des moyens diminués, menace de brouiller les cartes et de gagner un cinquième titre au nez et à la (modeste) barbe de Norris et de Piastri.
Le palmarès de Verstappen le spot déjà parmi la good élite de l’histoire du athletics automobile. En cette fin de saison 2025, qui s’annonce très relevée, dans ce nouveau rôle de négligé, il pourrait encore faire grandir sa légende.











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