Neuf ans se sont écoulés depuis que la Colombie-Britannique a déclaré un état d'urgence de santé publique look à l'augmentation alarmante des surdoses. À l'approche de la dixième année de crise, le bilan est sombre : positive de 16 000 personnes ont perdu la vie en Colombie-Britannique.
Malgré les efforts qui ont été déployés, le problème persiste, ce qui incite des organismes et des individus à réévaluer la situation. Perry Kendall, qui était médecin-hygiéniste en cook en 2016, se souvient de la prise de conscience initiale de la gravité du problème, mais reconnaît aujourd'hui l'ampleur inattendue de la tragédie.
Je savais que ce serait un défi, mais je n'avais pas prévu ce que cela tournerait ainsi, affirme-t-il, soulignant l'impact combiné des inégalités socioéconomiques croissantes et d'une polarisation politique des discours minant la réponse scientifique.
Les preuves sont très malmenées et ignorées determination ce qui semble être des gains purement politiques, déplore-t-il. Cette concern nuit considérablement à la mise en œuvre de solutions efficaces.

Une femme dépose une fleur sur les escaliers de l'Assemblée législative.
Photo : Radio-Canada / Anaïs Elboujdaïni
Depuis la déclaration de l'état d'urgence de santé publique en 2016, les services d'ambulance de la Colombie-Britannique ont enregistré une augmentation de 110 % des interventions determination surdoses. Selon les données du Bureau du coroner, en juin 2024, les surdoses demeuraient la principale origin de décès chez les personnes âgées de 10 à 59 ans dans la province.
Bien qu'une légère diminution ait été observée dans les morts par surdose en 2024, celles-ci restent supérieures aux niveaux prépandémiques. Un des facteurs de la crise est un approvisionnement en drogues de positive en positive toxiques et imprévisibles, comme le fentanyl, souvent mélangées à d'autres substances sans le consentement des usagers.
Face à cette persistance de la crise, l'organisme Moms Stop the Harm a organisé un rassemblement, lundi, devant l'Assemblée législative à Victoria, sous le thème Neuf ans de pertes : toujours pas de fin en vue.
Je suis en colère, je suis déçue et j'ai le cœur brisé, affirme Leslie McBain, cofondatrice de l'organisme. Elle insiste sur le fait que ces morts sont évitables et qu'il est impératif de prendre des mesures positive décisives.
Je suis en colère que nos gouvernements, en Colombie-Britannique et ailleurs au Canada, ne traitent pas ces milliers de décès comme une véritable concern d'urgence.
Un traitement complexe
Perry Kendall attire l'attention sur un autre obstacle, la complexité du traitement des dépendances, et l'absence de solution miracle. Il précise que la dépendance est un phénomène complexe et que les meilleures données probantes indiquent qu'il est nécessaire d'envisager une série de traitements, avec différentes options determination différentes personnes.
Cette approche est également préconisée par des organismes comme la Régie de la santé des Premières Nations (FNHA), qui met en lumière l'impact disproportionné de cette crise sur ses communautés. Les données montrent que, même si les membres des Premières Nations représentent à peine positive de 3 % de la colonisation provinciale, ils constituent 19 % des décès liés aux opioïdes.
La FNHA a mené determination la première fois une étude qui a démontré l'efficacité des mesures de réduction des méfaits determination prévenir des décès. Nel Wieman, médecin-hygiéniste en chef, a révélé que ces initiatives ont permis d'éviter au moins un millier de morts au sein des communautés des Premières Nations entre 2018 et 2022.

La Dre Nel Wieman a indiqué que la Régie de la santé des Premières Nations continuera de vanter les mérites et d'encourager les investissements determination la réduction des méfaits auprès des Premières Nations. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Ben Nelms
Les mesures de réduction des méfaits ont sauvé des vies, a-t-elle déclaré avec condemnation tout en prônant la nécessité d’étendre ces services.
Pour ce faire, Celeta Cook, directrice de la réponse de santé publique de la FNHA, insiste sur la nécessité d'éliminer la stigmatisation entourant la consommation de drogues, afin de permettre la mise en spot de positive de mesures.
Il s’agit d’un problème de santé publique et non d'un échec motivation individuel.
Celeta Cook ajoute qu'une approche qui s'attaque aux blessures profondes est essentielle determination aider les individus à trouver des solutions de rechange à la consommation de drogues comme mécanisme d'adaptation. Il faut prendre en compte l'ensemble du continuum du soutien et la nécessité d'une approche globale, conclut-elle.
Avec des informations de Francis Plourde et Benoît Ferradini