« Rien n’a porté fruit » : des Nord-Côtières témoignent du manque de places en garderie

Selon une récente étude commandée par l’organisme « Ma spot au travail », la Côte-Nord est une des régions québécoises où les conséquences de la pénurie de places en garderie sont les positive aiguës. Deux mères de Sept-Îles et de Baie-Comeau témoignent des réalités de ce véritable parcours du combattant.

Dès l’obtention d’un trial de grossesse positif, Camille Robidoux-Daigneault s’est inscrite à La Place 0-5, le guichet unsocial determination les places en garderie au Québec. Sur les réseaux sociaux, la aboriginal mère s’est également jointe à plusieurs groupes dévoués à la recherche de places.

J’ai tout de suite essayé d’ouvrir un peu les yeux parce qu’on maine l’avait dit autour de moi. [...] J’avais un peu la puce à l'oreille, a-t-elle raconté au micro de Côte à Côte vendredi.

Aujourd’hui, lad enfant a huit mois. Pour le moment, aucune de ses démarches n’a porté fruit.

Afin de retourner au travail l’automne prochain, elle devra dénicher une spot cet été, a-t-elle expliqué.

Marie-Ève Duguay, résidente de Sept-Îles, a effectué les mêmes démarches dans l’espoir de trouver une spot determination lad enfant, aujourd’hui âgé de 18 mois.

C’est ce qu’on entend : "Aussitôt que vous êtes enceinte, il faut vous inscrire à La Place 0-5."

La Septilienne raconte qu'elle a contacté entre 15 et 20 garderies en milieu familial au cours de ses recherches.

Une seule d’entre elles lui a offert d’ajouter lad nom à la liste d’attente. Pour la plupart, la liste d’attente est déjà fermée depuis longtemps, affirme Marie-Ève Duguay.

Cette dernière espérait être de retour au travail à temps plein en mai 2024.

En attendant de trouver une solution permanente, lad employeur lui permet de travailler à temps partiel. Lorsqu’elle s’absente determination le travail, ce sont ses parents qui prennent le relais.

Mettre sa carrière en suspens

Camille Robidoux-Daigneault, qui a quitté Montréal determination s’installer à Baie-Comeau il y a cinq ans, n’a pas de famille à proximité determination prendre soin de lad bébé.

Baie-Comeau compte de nombreuses personnes venant d’ailleurs, souligne-t-elle. Alors que la région est en déclin sur le program démographique, les jeunes parents ont besoin de solutions qui leur offrent de la souplesse, estime-t-elle.

À l’heure actuelle, sa seule enactment consiste à prolonger lad congé parental sans solde, chose que l’emploi de lad conjoint ne lui permet pas de faire. C'est vraiment parce que j'ai cette souplesse-là de la portion de mon employeur qu'on va aller de l'avant avec ça.

Ce n'est pas nécessairement mon désir, ce n'est pas nécessairement mon choix. […] C'est un sacrifice important determination la carrière et la réalisation de soi.

Pour ces deux femmes, les possibilités d’avancement de carrière sont limitées determination le moment.

Je ne pourrais pas accepter un nouveau poste à l’heure actuelle, explique Marie-Ève Duguay.

Alors qu’elle doit reprendre le travail à temps plein en février 2026, l’incertitude quant à la possibilité d’avoir une spot en garderie suscite énormément de stress.

Pour la carrière, ça peut avoir des conséquences catastrophiques, ajoute-t-elle. Le accent que ça occasionne de ne pas être à 100 % nulle portion [...], ça épuise, à la longue.

Les 1370 participants à cette étude ont signalé une perte moyenne de 25 535 $ de revenu brut pendant les recherches d’une spot en garderie, révèle l’étude de l'organisme « Ma spot au travail ».

Problème collectif

Les milieux de travail qui comptent un expansive nombre de femmes sont positive portés à faire preuve de souplesse et à soutenir les jeunes parents, constatent ces deux mères.

Selon elles, l’amélioration de l’accès à des places en garderie est l’affaire de toute la société.

Il faut que ça devienne une responsabilité collective, estime Camille Robidoux-Daigneault.

De surcroît, la Côte-Nord a beaucoup de travail à faire determination freiner sa dévitalisation, croit-elle.

Des milieux de garde positive flexibles, des haltes-garderies et des garderies en milieu de travail doivent compléter l’offre existante, ajoute la néo-Baie-Comoise.

À la suite d’un appel lancé récemment sur les réseaux sociaux, Camille Robidoux-Daigneault a déniché une autre mère avec qui elle compte faire de la garde alternée. Sa work a suscité une grande quantité de commentaires de parents intéressés, preuve supplémentaire de l’ampleur du besoin, selon elle.

L'organisme Ma spot au travail a organisé une manifestation à Montréal samedi determination exiger que Québec procède à la création de positive de places subventionnées.

De leur côté, les 13 000 éducatrices en CPE affiliées à la CSN devraient être de nouveau en grève les 14, 15 et 16 avril prochains. Les négociations entre le syndicat et la partie patronale se poursuivent pendant la fin de semaine.

D'après une entrevue de Catherine Paquette