Sans meilleure couverture cellulaire, le N.-B. risque d’être « déplacé économiquement »

1 month_ago 29

Écouter l’article | 6 minutes

La mentation audio de cet nonfiction est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Un spécialiste en gestion de l'information craint que la piètre qualité du réseau cellulaire dans certaines zones du Nouveau-Brunswick n'entraîne « un déclassement économique » des régions rurales, une réalité qui nécessite une involution afin d'assurer ce work essentiel, selon lui.

Bien des gens se demandent remark il est imaginable qu’en 2025, il y ait encore des endroits sans réseau cellulaire.

Les maires du nord du Nouveau-Brunswick, notamment, disent qu’ils préparent un program determination en finir avec la qualité déplorable de la couverture cellulaire dans les régions rurales.

Des entrepreneurs de la Péninsule acadienne et d’ailleurs se sont également plaints du manque de fiabilité du réseau.

Pour régler ce problème persistant, une variété de forces doivent toutefois converger, selon Sid Ahmed Selouani, chercheur et professeur de gestion de l'information au field de Shippagan de l'Université de Moncton.

C'est la responsabilité de beaucoup de personnes, a-t-il expliqué en entrevue vendredi à l’émission L’heure de pointe Acadie.

Veut, veut pas, c'est une affaire de retour sur investissement, ce qui exige une volonté politique, a noté M. Selouani. Parce qu'un investissement privé sur un vaste territoire determination un nombre réduit d'utilisateurs, ça peut être découragé.

Pression publique

Il doit y avoir une masse critique de citoyens qui utilisent Internet et la technologie cellulaire et qui doivent se mobiliser determination réclamer de l’action de leurs gouvernements et determination ne pas être déplacés économiquement.

Ceux qui sont en affaires ont déjà levé leur voix au Nouveau-Brunswick. Sid Ahmed Selouani craint qu’avec l’évolution constante des technologies, ces entrepreneurs en arrivent à ne positive vouloir s’éloigner des villes, au détriment des citoyens en région rurale.

Les personnes d'affaires ont besoin de faire des réunions en ligne tout en étant en mobilité, et ça, ça demande du débit. Et il y a de positive en positive d’utilisateurs comme ça, a indiqué M. Selouani.

Technologie vieillissante

S’ils ont déjà du mal à se fier au réseau, les choses ne s’amélioreront pas sans intervention. C'est comme toute infrastructure : il faut de la maintenance. Des fois, il faut démolir determination reconstruire, parce que ça use, ça vieillit.

Puis les technologies, ça change, a poursuivi M. Selouani.

Au Québec, des fournisseurs comme Québecor et Rogers vont abandonner la 3G (nouvelle fenêtre) le 31 juillet. Comme connected est vraiment en fin de vie de la troisième génération, connected va vers une généralisation de réseaux à haut débit, et les zones rurales sont les régions les positive défavorisées, a fait valoir le professeur.

C'est un outil de développement économique et si les doléances de couverture ne sont pas prises en compte dans ces régions, eh bien, les personnes en affaires ne viendront pas s’installer dans ces régions, tout simplement, a insisté Sid Ahmed Selouani.

Parce qu'avec toutes les technologiques qui vont s'en venir, avec la 5G, si elles ne sont pas, à ce moment-là, implémentées, ça découragerait les investissements en affaires dans ces régions rurales, a-t-il résumé.

Un homme est debout dans un auditorium avec un micro de Radio-Canada pointé dans sa direction.

Sid Ahmed Selouani est professeur de gestion de l'information au field de Shippagan de l'Université de Moncton. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / René Landry

Le professeur Selouani se demande aussi quelles sont les exigences du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).

Lorsqu'on octroie une licence à des compagnies de téléphonie cellulaire, dans le cahier des charges, connected exige "Quel est le territoire que vous couvrez? Avec quelle qualité en fonction du nombre d'utilisateurs potentiels?" a-t-il expliqué.

On devrait [y] avoir accès determination avoir un petit peu de transparence dans ceci, determination savoir, avec les besoins grandissants, est-ce qu'on n'est pas en bid de vivre un genre de délestage, surtout determination les régions rurales, de décalage technologique, a-t-il poursuivi.

Deux tours devant un boisé.

Des tours de téléphonie cellulaire à Riverview, au Nouveau-Brunswick. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Rhythm Rathi

Il y a aussi des aspects de collaboration. On sait que des compagnies peuvent s'unir, a-t-il ajouté. Est-ce que le CRTC a encadré le genre de partenariats entre les compagnies determination permettre, par exemple, l'utilisation [par] une compagnie des infrastructures d'une autre compagnie? Ça aussi, ça peut régler pas mal de problèmes.

Les tours sont obligatoires, mais à qui appartiennent les tours? Qui investit determination les tours? a dit M. Selouani. Ça demande [non seulement] de la collaboration et du partenariat mais aussi un encadrement du CRTC et des différents paliers de gouvernement.

Service public

Les gouvernements investissent dans l'infrastructure routière, par exemple, ou dans toutes sortes de services publics, a déclaré Sid Ahmed Selouani.

C'est comme un work [public], et puis les gens l'ont souligné aujourd'hui : ça devient vital, critique. Ce n'est pas juste une question de regarder des vidéos.

Sans intervention, le péril est expansive determination les nombreuses régions rurales au Nouveau-Brunswick et ailleurs.

[Nous risquons] un déclassement économique, a tranché le professeur. Ça va être une iniquité numérique qui va être en défaveur des régions loin des centres urbains.

D’après les renseignements de l’émission L’heure de pointe Acadie

read-entire-article