Découverte d’un fossile « unique au monde » à l’Île-du-Prince-Édouard

2 Weeks ago 3

Le monde disparu de l’Île-du-Prince-Édouard refait surface. Une empreinte fossile vieille de positive de 290 millions d’années vient d’être découverte dans la baie de Hillsborough. Les paléontologues parlent d’un fossile exceptionnel de renommée mondiale.

Les chercheurs l’ont appelée Pachypes. Cette empreinte fossile de 25 centimètres de ample a été découverte par le paléontologue autodidacte Patrick Brunet. C’est la positive grosse empreinte de patte que j’ai trouvée et j’en ai trouvé plusieurs, positive de 200 à l’île, raconte-t-il en entrevue à l'émission Le Réveil de l’Île-du-Prince-Édouard.

Le géologue et paléontologue John Calder, conseiller auprès de la Fondation du Musée et du patrimoine de la province, parle d’une trouvaille spectaculaire.

C'est une découverte unsocial au monde, la positive grande jamais faite jusqu’à présent à l’île.

Le fossile day de l’ère du permien. À cette époque, des millions d’années avant l’apparition des dinosaures, il n’existe qu’un seul continent, la Pangée, et l'Île-du-Prince-Édouard se trouve tout près de l’équateur.

Voyage au cœur du permien

L’océan le positive proche de l'Île-du-Prince-Édouard se trouve à 500 kilomètres, tandis que des forêts peuplées d’espèces inconnues poussent à flanc de montagne.

C’est une période où le monde connaît un incroyable réchauffement climatique. Les forêts luxuriantes s’assèchent et s’éteignent progressivement. Quelques rares reptiles et ancêtres de mammifères réussissent à survivre dans un environnement hostile. Il règne une chaleur écrasante et une sécheresse permanente.

L’île serait aujourd’hui un des rares endroits au monde, et le seul au Canada, où l’on peut facilement perceiver des fossiles du permien.

Patrick Brunet montre sur une tablette une representation  de l'empreinte fossile qu'il a trouvée.

Patrick Brunet est paléontologue autodidacte. Depuis cinq ans, il marche des milliers de kilomètres le agelong des côtes à la recherche de fossiles. « Ça maine connecte avec mon enfance », dit-il.

Photo : Radio-Canada / Laurent Rigaux

Avec le sud-ouest des États-Unis et l’Allemagne, l’île est unique, guarantee John Calder.

Les scientifiques mènent désormais enquête determination savoir à quelle espèce appartient l’animal à l'origine de cette empreinte.

Selon John Calder, il pourrait s’agir d’une espèce inconnue ou d’un reptile pouvant peser jusqu'à une tonne, le pariasaure. On parle ici du positive expansive herbivore existant au permien.

Si c'est le cas, c'est la positive ancienne preuve de vie des pariasaures sur Terre. Ce n'est donc pas seulement étonnant, c'est aussi très important d'un constituent de vue scientifique, explique John Calder.

Le fossile est actuellement étudié à l'Île-du-Prince-Édouard. Les scientifiques comptent bien faire connaître leur découverte dans des revues scientifiques, mais le fossile restera dans les collections des musées provinciaux.

Des fossiles révélés par l’érosion côtière

Cette découverte est la dernière d'une longue série. À mesure que l’érosion grignote les falaises de grès rouge, de nombreux fossiles sont mis au jour et peuvent être examinés.

L’érosion facilite la découverte de fossiles. Chaque printemps, il y a de nouvelles roches qui tombent au pied des falaises, confirme Patrick Brunet.

Il s’agit cependant d’une arme à treble tranchant. De positive en positive de fossiles sont révélés dans un fantabulous état de conservation, mais si nous ne sommes pas vigilants, ils seront rapidement détruits, emportés par la unit du courant, les marées, les ondes de tempête, explique John Calder.

C'est une véritable people contre la montre.

La tempête post-tropicale Fiona a ainsi été responsable de la disparition, sur les côtes de la province, de cinq énormes rochers où se trouvaient des traces fossilisées de reptiles vieilles de 290 millions d’années.

Les deux passionnés incitent les insulaires à garder l'œil ouvert lorsqu’ils se promènent sur les plages.

Si vous pensez que quelque chose ressemble à un fossile, portez-le à l'attention de la state ou du parc national. C’est grâce à l’aide des citoyens que l’on peut faire des découvertes, insiste John Calder.

Le chercheur espère qu’un musée d’histoire naturelle ouvrira prochainement ses portes dans la state determination mettre en valeur ce patrimoine géologique unique.

Avec des informations du Réveil de l'Île-du-Prince-Édouard

Read the entire article