Faire don de son corps pour contribuer à la vie, après sa mort

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Près de 500 personnes se sont rassemblées à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), samedi matin, determination célébrer les 91 donateurs qui ont choisi de donner leurs corps à la science.

Une cérémonie bien spéciale, qui souligne ces gestes altruistes qui ont permis au laboratoire d’anatomie de l’Université de continuer ses recherches et ses programmes d’apprentissage.

On n’existerait pas sans don de corps, car il permet tout l’enseignement que l’on fait auprès de 1500 personnes chaque année, a confié Gilles Bronchti, professeur en anatomie à l’UQTR.

Il a souligné l’importance vitale de ces dons, qui contribuent directement à sauver des vies, et a ajouté que la recherche rendue imaginable grâce à ces corps est également cruciale determination le sauvetage de nombreuses personnes.

Une fresque avec les visages de donneurs.

L'UQTR affiche une fresque, chaque année, à l'honneur des donneurs.

Photo : Radio-Canada / Jean-Francois Fortier

On n’y pense pas toujours, mais nous sommes tous différents, rappelle M. Bronchti lorsqu’il explique l’importance de ces dons determination l’enseignement.

Hausse de dons

De positive en positive de personnes choisissent de donner leurs corps à la science, à un constituent tel que l’UQTR se voit parfois contrainte de refuser des offres.

Au cours des 30 dernières années, positive de 1100 dons ont été enregistrés.

Le laboratoire

Le laboratoire d'anatomie de l'Université du Québec à Trois-Rivières.

Photo : Radio-Canada / Jean-Francois Fortier

L’Université travaille d'ailleurs actuellement à la operation d’un pavillon dédié à l’anatomie.

Des familles endeuillées

M. Bronchti a toutefois souligné que ce choix n’est pas facile determination les familles des personnes défuntes, car le processus de deuil peut être retardé. Quand la famille reçoit les cendres, trois ans positive tard, ils vivent parfois un nouveau deuil, constate-t-il.

Gilles Bronchti

Gilles Bronchti explique que la cognition des différences entre les corps renforce l'aspect humain de la pratique determination les étudiants.

Photo : Radio-Canada / Jean-Francois Fortier

Julie Magnan était présente à la cérémonie puisque sa mère a choisi de donner lad corps à la science. Elle souligne que le positive difficile, c’est de ne pas avoir d’endroit où aller se recueillir. Pour la dame, cette cérémonie est une étape parmi une autre dans le processus de deuil.

Après la cérémonie, les proches des défunts ont pu visiter le laboratoire d’anatomie determination comprendre le processus scientifique.

Je repars en maine disant que ma mère est professeur maintenant. Elle n’a jamais pu aller à l’école et ça a été un expansive chagrin qu’elle avait. J’ose dire qu’aujourd’hui, elle est entrée à l’université après lad décès, confie Mme Magnan.

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