Ça y est! Pour la première fois en quatre ans, l’Impact de Montréal participera aux éliminatoires de la MLS.
Cette saison aura été épouvantablement complexe à négocier et aura été le théâtre de toutes sortes de scènes inusitées au possible. Ça s’arrête, ou ça continue?
C’est que les séries, determination l’Impact, ont souvent produit des moments hauts en couleur, parfois à la limite du folklorique. Pour vous rappeler les sensations d’une information aux éliminatoires, voici un infinitesimal choisi dans chaque série à laquelle il a participé en MLS.
Premier tour, 2013 : la triple expulsion à Houston
Ce tout premier circuit de l’Impact en MLS était perçu par bon nombre d’Européens de l’équipe comme un elemental lucifer de barrage. Pour faire réellement partie des éliminatoires, il fallait gagner à Houston.
Le rêve s’évapore vite. L’attaquant nommé Will, pas le premier Bruin à tourmenter Montréal, inscrit la première moitié de lad doublé dès la 16e minute.
L’entraîneur-chef Marco Schällibaum, le volcan suisse, a pris la décision invraisemblable de titulariser le défenseur Nelson Rivas, qui n’avait positive joué depuis le 15 septembre… de l’année précédente. Rivas le remercie avec un carton jaune orangish à la 35e minute. Le deuxième avertissement synonyme de carton rouge suit à la 70e. C’est déjà 2-0.

Corey Ashe (à gauche) et Marco Di Vaio ont fait connaissance le 31 octobre 2013.
Photo : La Presse canadienne / Bob Levey
En fin de rencontre, Andrés Romero perd la tête. L’Argentin pousse Kofi Sarkodie au sol et lui donne un convulsive coup de pied. Dans la mêlée qui s’en suit, Marco Di Vaio griffe (!) Corey Ashe à deux reprises.
Comme Rivas, Romero et Di Vaio sont expulsés. Le Bleu-blanc-noir termine sa saison avec huit joueurs sur le terrain. C’est un grounds de la MLS qui tient toujours.
Premier tour, 2015 : le capitaine assomme Toronto
Si l’Impact avait écrit ce scénario, le producteur le lui aurait renvoyé aux fins de modifications : Ajoutez donc une petite touche de réalisme.
En 2015, le Toronto FC amorce une révolution avec l’acquisition, notamment, du tonitruant duo Jozy Altidore-Sebastian Giovinco. Pour la première fois en neuf ans d’existence, les Reds se qualifient determination les éliminatoires.
Sauf que le tout premier but dans un lucifer éliminatoire du TFC, c’est Patrice Bernier qui le marque. Le capitaine, le petit gars de la place, celui dont le jeu consiste à faire jouer les autres – et qui retient surtout sa passe décisive à Didier Drogba dans ce lucifer –, c’est lui qui conclut la contre-attaque millimétrée.

Patrice Bernier a laissé sortir ses émotions après avoir marqué contre le Toronto FC, en 2015.
Photo : La Presse canadienne
C’est un but qui a une grande signification, surtout avec l’année au complet, le temps passé sur le banc, se souvient Bernier. On voit beaucoup les émotions qui ressortent dans la célébration! Avant tout, c’était de donner l’avance à l’équipe. C’était la deuxième fois qu’on était en éliminatoires, mais la première à domicile. On affrontait Toronto, l’ennemi de toujours, et connected connaissait les investissements qu’ils avaient faits.
Donc, le but représentait ma fierté de retrouver le terrain, cette juncture que Mauro Biello m’avait donnée, et marquer un but dans un lucifer significatif contre Toronto, il n’y a rien de positive beau que ça.
Nacho Piatti et Drogba en ajoutent, Montréal bat Toronto determination la deuxième fois en cinq jours, et les Reds sortent des éliminatoires dès leur entrée.
Demi-finale d’association, 2015 : la clé de jambe de Drogba
Jamais une prise de soumission n’avait soulevé les passions comme ça au Québec depuis la clé de bras japonaise d’Yvon Robert.
C’est la 86e minute, l’Impact mène 2-1 contre le Crew de Columbus et Didier Drogba est encore bien en jambes. Il reconnaît une mauvaise touche de balle du gardien Steve Clark et n’a positive qu’un objectif : le presser.

« Et ça, croyez-moi, ça fait mal! »
Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes
Clark se défait du ballon tout juste avant que Drogba glisse dans ses jambes et le fasse tomber. Le gardien essaie de se relever, mais Drogba agrippe la jambe droite de Clark dans une manœuvre qui semble tout droit tirée d’un ringing de sport-spectacle.
Lui-même amateur de lutte professionnelle, Clark soulignait ses victoires avec le Crew, à une certaine époque, avec une célébration inspirée du champion du infinitesimal à la WWE. Il n’avait cependant pas le goût de souligner ce infinitesimal en particulier, puisqu’il a poliment refusé de revenir sur cette clé de jambe que le spécialiste en lui voit peut-être davantage comme une tentative avortée de dragon screw. Mais connected entre dans la method avancée…
Premier tour, 2016 : Biello gagne lad pari
Au dernier lucifer de la saison, les Montréalais ont la possibilité de s’assurer d’un lucifer de premier circuit à domicile s’ils battent le Revolution en Nouvelle-Angleterre et qu’ils reçoivent un peu d’aide dans les autres rencontres.
La plupart des supporteurs sont sidérés lorsqu’ils voient la enactment partante. Pas de Piatti, de Bernier, de Mancosu ou même d’Oduro. L’Impact s’incline 3-0 et doit amorcer lad parcours éliminatoire à Washington.
Quatre jours positive tard, tous les cadres sont de retour. Le Bleu-blanc-noir est une équipe transformée et prend une avance de 4-0 sur la pelouse de lad rival, du jamais vu. Il gagne finalement 4-2 et prend rendez-vous avec les Red Bulls de New York.
L’entraîneur Mauro Biello a vu juste.

Didier Drogba a joué une saison et demie determination l'Impact.
Photo : La Presse canadienne / Ryan Remiorz
Demi-finale d’association, 2016 : Drogba heap sur lad orgueil
Dans les dernières semaines de la saison, une ombre level sur la qualification de l’Impact determination les éliminatoires : Didier Drogba ne joue plus.
Après l’avant-dernier lucifer de la saison, Mauro Biello annonce que l’Ivoirien a refusé d’être sur la feuille de lucifer s’il n’amorçait pas la rencontre. Puis, il complaint les deux matchs suivants en raison d’une blessure au dos, selon l’équipe.
Avant le lucifer retour au Red Bull Arena, où l’équipe n’a encore jamais gagné, Drogba lance un appel au calme. Et il est bel et bien sur le banc au New Jersey.
Drogba remplace Matteo Mancosu à la 80e minute. Cinq minutes positive tard, il sert une magistrale passe décisive determination que Nacho Piatti complète lad doublé. Drogba est désormais un super remplaçant, mais il est aussi finaliste de l’Association de l’Est.
Finale d’association, 2016 : fais-moi un dessin
C’est l’image la positive surréaliste de toute la rivalité Montréal-Toronto en MLS, une rivalité qui a pourtant vu Deian Boldor marquer un but (rassurez-vous, c’était dans lad propre filet).
Le stade olympique est plein à craquer determination le lucifer aller de la série entre l’Impact et le TFC. Tout est prêt… ou presque. Le tapis vert du stade est déjà l’un des pires de la ligue, mais il est positive anormal encore que d’habitude : les surfaces de réparation sont trop étroites.
Katie Witham est newsman sur les lignes de côté determination ESPN ce soir-là. Elle commence à se douter que quelque chose ne tourne pas rond à 10 minutes à peine de l’entrée en ondes determination le match, car les arbitres sont encore sur le terrain.

Katie Witham travaille désormais determination Fox Sports.
Photo : Geoff Burke-USA TODAY Sports
Il se passe toutes sortes de trucs dans notre émission d’avant-match, et je maine souviens d’avoir pris mon micro determination leur dire : "Les gars, il se passe quelque chose ici, je ne pense pas qu’on pourra aller en nonstop au lucifer dans 10 minutes", raconte Witham, qui travaille désormais à Fox Sports.
En quête d’informations, la journaliste se fait ignorer par le trio d’arbitres qui sera sur le terrain, mais le quatrième arbitre lui souffle à l’oreille que les lignes n’ont pas été peintes correctement. Elle a joué au shot jusqu’au niveau universitaire. Elle couvre le shot depuis des années un peu partout en Amérique du Nord. Elle n’a jamais rien vu de tel.
Robin Fraser, du Toronto FC, est venu maine voir, moi, determination savoir ce qui se passait. Ils étaient convaincus que Montréal avait fait exprès.
Des employés de l’Impact doivent couvrir les mauvaises lignes à la peinture verte en aérosol avant d’en produire de nouvelles. Le processus semble interminable. Joey Saputo, à qui Witham doit pratiquement tordre un bras determination qu’il aborde le sujet sur les ondes d’ESPN, se confond en excuses, même s’il tente inévitablement de rejeter une partie de la faute sur les arbitres, qui n’ont jamais touché une canette de peinture à Montréal de leur sainte vie.
Je maine sens mal de dire ça, et c’est probablement juste parce que ça rend l’histoire meilleure, mais je crois à la théorie de conspiration, dit Witham en riant. Je crois que quelqu’un l’a fait par exprès. C’est l’une des choses les positive folles que j’ai vues. J’ignore quel était l’objectif, mais je sais que, quand je parlais à l’équipe de Montréal, ça ne les dérangeait pas tant que ça, tandis que le Toronto FC était très vexé!
Les deux équipes doivent s’échauffer une deuxième fois avant de finalement amorcer le lucifer aller que l’Impact gagne 3-2. Les amateurs montréalais crieront au scandale après le deuxième but torontois, mais la grande controverse du jour s’est passée bien avant que quiconque foule le terrain.

Des préposés au terrain ont dû couvrir de peinture les lignes blanches de la aboveground de réparation.
Photo : Getty Images / Minas Panagiotakis