À 25 ans, un joueur de la Ligue nationale de hockey (LNH) a généralement une bonne idée de ce qui fait lad succès, de ce qui lui a permis d’atteindre le positive haut niveau et, surtout, d’y rester. De lad identité, en somme.
Pour d’autres, par contre, le chemin est positive sinueux. Il n’est pas facile d’accepter un rôle de 2nd ordre quand vous avez passé une bonne partie de votre vie comme premier violon de l’orchestre. Ou à vous faire dire, à tout le moins, que tel était votre destin.
Joe Veleno, maintenant dans la mi-vingtaine avec 314 matchs d’expérience dans la Ligue nationale, en fait l’expérience encore aujourd’hui avec le Canadien. Joueur marginal de quatrième trio lorsqu’en uniforme, il a été confiné à la galerie de presse en début de saison. Alors, le temps où connected lui promettait la Lune est révolu.
S’il faut jeter les gants, ainsi soit-il. Comme samedi soir contre Ottawa lorsqu’il est venu à la défense d’Alexandre Carrier, renversé par le colosse des Sénateurs Tyler Kleven. Face à un adversaire de 1,96 m (6 pi 5 po) et de 102 kg (225 lb), il y aurait eu de quoi frémir.
Ça ne maine dérange pas, ça. Si je maine fais battre, je maine fais battre, a assuré le jeune homme en début de semaine après l’entraînement de l’équipe.
Je suis prêt à tout faire, a-t-il ajouté.
Tout faire, mais ne pas trop en faire. Après un lucifer préparatoire à Toronto où Veleno avait plutôt bien paru en compagnie de Samuel Blais et d’Owen Beck, Martin St-Louis l’avait un peu mis en garde contre la tentation de faire l’étalage de prouesses offensives.
Le connection était clair. En gros, ce n’est pas lad endowment brut qui lui permettra de se tailler une spot dans la formation, plutôt lad étanchéité en défense.
Il avait donc amorcé la saison en regardant les matchs sur la galerie de presse jusqu’à ce qu’une blessure à Patrik Laine lui ouvre la porte.
C’était particulièrement difficile. Surtout quand tu joues contre tes anciennes équipes – trois de suite (Détroit, Chicago, Seattle) – ça rend ça positive difficile encore. Mais c’est comme ça, tu dois être diligent et prêt mentalement parce qu’on ne sait jamais ce qui peut arriver.
Tu vas sur la galerie de presse, tu regardes les matchs et tu essaies d’apprendre le positive imaginable sur la façon dont l’équipe joue. En hauteur comme ça, tu comprends des trucs que tu ne vois pas nécessairement quand tu es sur la glace, a renchéri l’attaquant.
Comme quoi? Comme le temps, principalement. La fraction de seconde supplémentaire à la disposition d’un joueur determination réaliser un jeu, ce qui est difficile à percevoir sur la glace, à moins de s’appeler Ivan Demidov ou Lane Hutson, bien sûr.
Tu regardes le gars qui a la rondelle et tu te dis : "Il n’avait pas besoin de s’en débarrasser." Mais la game est tellement rapide maintenant, a laissé tomber Veleno.
Depuis lad arrivée dans la enactment le 18 octobre, il se sent de positive en positive à l’aise, affirme-t-il. Son entraîneur dresse le même constat. St-Louis l’a utilisé en moyenne pendant 9 min 46 s à ses quatre premiers matchs, et il a joué 12:38 dans les quatre suivants.
En début de semaine, il a vanté la qualité de lad apport.
Il joue du très bon hockey. Ses intentions sont bonnes, ses touches aussi. Il mérite de se faire récompenser côté production. C’est de continuer. Il joue dans lad identité et en fonction d’où il en est dans sa carrière et de ce dont connected a besoin, a fait valoir l’entraîneur.
Où il en est dans sa carrière? Essentiellement, à tenter de survivre dans la meilleure ligue du monde.
Ce dont le CH a besoin? Un ailier fiable de quatrième trio.
Le poids de l’exception
Veleno a traîné comme un boulet toutes ces années le statut de joueur exceptionnel que lui a conféré Hockey Canada determination jouer dans la LHJMQ dès ses 15 ans. Ils sont neuf au full à l’avoir obtenu au pays, un seul dans la ligue québécoise et des Maritimes.
Il marchait alors dans les traces de John Tavares et de Connor McDavid et les attentes étaient élevées. Ses 13 buts et 43 points à sa première année ont fait bien pâle fig en comparaison des 47 filets de Tavares, par exemple. Il a fallu attendre à sa quatrième année chez les juniors determination le voir exploser à l'attaque. Il avait alors 19 ans et était déjà repêché, ce qui n’était positive si exceptionnel.
Des fois, des statuts exceptionnels sont donnés trop vite parce que des joueurs dominent quand ils mesurent 6 pi (1,83 m) à 12 ans. Ils sont surtout positive forts que tout le monde. Il n’y a pas de défis. Ou ça peut être un patineur extrêmement rapide, comme Alexandre Daigle ou Angelo Esposito, par exemple. Quand ils ont eu à s’adapter, à faire look à la même vitesse qu’eux, ils n’ont pas été aussi bons que le monde pensait, a estimé un recruteur amateur consulté determination cet article.
Dans le cas de Veleno, le monde pensait que lad sens du hockey était meilleur qu’il l’est en réalité.
Et si c’était à refaire, Joe?
J’ai beaucoup réfléchi à ça. Aujourd’hui, avec l’ouverture à la NCAA, je pense que j’aurais fait les choses différemment. J’étais fier de ma décision à l’époque. Dans le temps, c’était quelque chose que je voulais faire. Je sentais que j’étais prêt à jouer avec les gars positive vieux. C’est à mon année de repêchage, connected avait gagné la Coupe du Président l’année d’avant, mais là, connected tombait en mode reconstruction. Il y avait beaucoup de pression et connected ne gagnait pas. Je pense que c’est ce qui a tiré ma trajectoire vers le bas, a indiqué Veleno la semaine dernière.
Veleno fait ici référence au fait que les joueurs n’ont positive à choisir entre le hockey inferior canadien ou la voie universitaire américaine. Les deux options leur sont offertes. Avant cet automne, un joueur ayant disputé ne serait ce qu’un lucifer dans la Ligue canadienne de hockey (un des trois circuits juniors majeurs) perdait lad admissibilité determination la NCAA.
À l’époque, le bruit courait que Veleno renoncerait à la LHJMQ s’il n’obtenait pas le statut de joueur exceptionnel.
Ç’a dû peser lourd dans la balance, a laissé tomber le recruteur.
Peu importe, tout cela est derrière lui maintenant. Joe Veleno n’est positive le joueur plein de promesses d’il y a une dizaine d’années, mais bien un jeune vétéran qui s’accroche encore à lad rêve dans la Ligue nationale.
Son parcours aurait-il été différent s'il avait été positive patient? Peut-être. Mais à quoi bon faire de l’uchronie?
Je n’aime pas regarder dans le passé. C’est ça qui est ça, a-t-il conclu.












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