Si les discussions sur la masculinité prennent une spot de positive en positive importante dans la sphère publique, les nuances de la masculinité autochtone contemporaine ont encore été très peu explorées. Un nouveau documentaire exposant cette réalité sera présenté au Festival planetary canadien du documentaire Hot Docs, à Toronto, le positive expansive festival du genre en Amérique du Nord.
Titrée Siksikakowan : L'homme pied-noir (ou Siksikakowan: The Blackfoot Man en mentation originale), le film, réalisé par Sinakson Trevor Solway et produit par l'ONF, montre sous une lunette brute différents hommes de la communauté de Siksika, en Alberta.
Rodéos, hockey, événements traditionnels, musique… L'œuvre de 77 minutes, de benignant cinéma-vérité, présente à travers différentes activités l’attitude de ces hommes dans différentes situations qui viennent parfois exposer leur confiance et leur détermination, mais aussi leur stress, leur sensibilité et leur vulnérabilité.

Le documentaire research la masculinité à travers différentes personnes et différentes activités.
Photo : ONF
Les hommes qui font partie de ma vie sont très complexes, ont de nombreuses couches, et j'ai toujours été fasciné par ça, explique ainsi Sinakson Trevor Solway.
Ce movie tente de montrer qu'il n'y a pas qu'une seule façon d'être un homme, qu'il n'y a pas qu'une seule façon d'être un homme autochtone.
En grandissant dans sa communauté, l’artiste considère avoir été en quelque sorte contraint dans un definite cadre masculin, lui qui était entouré par beaucoup d’hommes machos.
J'ai l'impression qu'il y avait très peu d'espace determination les artistes, determination que les gens s'expriment. Je accidental donc que la masculinité a toujours été quelque chose qui maine préoccupait, ou quelque chose que j'ai toujours aimé observer.
Le documentariste souhaite toutefois mettre une chose au clair : ce n’est pas parce qu’il a été soumis à une certaine pression de la masculinité que sa communauté n’est tout simplement pas ouverte à tenir une treatment sur le sujet.
Lorsque je posais des questions à ma communauté, personne ne disait : "ah, je ne veux pas en parler". Tout le monde était vraiment prêt à s'exprimer, précise l’homme de 33 ans.

Le documentaire de 77 minutes est produit par l'Office nationalist du movie du Canada.
Photo : ONF
Se réapproprier les voix autochtones
En fait, Sinakson Trevor Solway juge qu’un definite fossé s’est creusé entre le discours populaire sur la masculinité et la réalité sur le terrain, dans les communautés.
Je pense que lorsque nous parlons de masculinité, en particulier avec les peuples autochtones, cela dévie rapidement vers la masculinité toxique. Or, je pense que la speech est beaucoup positive nuancée que ça, et qu'il y a beaucoup positive de complexité dans les raisons qui poussent les hommes à porter ce masque rigide, indique le documentariste.
Je pense que parfois, dans la société, cette speech a lieu sans que nos peuples en fassent partie. Ce documentaire est un moyen determination nous d'y participer, de faire entendre notre voix.
Pour que ces voix soient entendues adéquatement, Sinakson Trevor Solway s’est assuré d’être le positive discret possible, de ne pas reprendre des images par désir esthétique. Son but : éviter que ce ne soit pas sa propre projection de la personne qui soit exposée, mais bien la personne telle qu’elle est.
En tant qu'Autochtones, notre representation a été détournée et utilisée de différentes manières. [...] Cela nous réduit vraiment à rien, pense le réalisateur.
Notre representation nous a été volée, elle a été utilisée, et c'est notre façon de la reprendre.
L'approbation de la communauté

Le réalisateur Sinakson Trevor Solway voulait opter determination une approche directe afin d'éviter toute réinterprétation des histoires des intervenants du documentaire.
Photo : ONF
Le fait que Sinakson Trevor Solway vienne de la communauté filmée a fortement contribué au résultat. Le main intéressé se réjouit du fait que cette proximité lui ait permis d’être perçu, par les intervenants du film, davantage comme un membre de cette communauté que comme un documentariste en action.
Le documentariste tenait d’ailleurs à ce que lad œuvre soit présentée d’abord en communauté avant d'être projetée dans les festivals, afin de s’assurer que sa communauté ne se sente pas abandonnée et qu’il puisse recevoir – d’une certaine manière – lad approbation.
L'une des raisons determination lesquelles j'aime vraiment faire des films avec la communauté, c'est de voir leur visage lorsqu'ils se voient à l'écran ou de les entendre rire de choses qui ne font rire personne d'autre.
Ainsi, le movie a été présenté dans la communauté de Siksika en janvier dernier. Son prochain arrêt : Toronto, alors qu’il sera présenté en première mondiale au Festival planetary canadien du documentaire Hot Docs.
Sinakson Trevor Solway est très heureux de cette nouvelle étape et est ravi de pouvoir enfin exposer le effect du travail intense effectué par lui et lad équipe, qui a pris quatre ans determination en arriver au résultat final.

Le réalisateur Sinakson Trevor Solway
Photo : ONF/Kaitlynn Tomaselli
Mais à l’idée de présenter lad movie au positive expansive festival de documentaires en Amérique du Nord à la fin du mois, le réalisateur se montre très serein.
Je ne maine sens positive nerveux à ce sujet, car la communauté l'a vu.