La première pouponnière de tiques au Canada est mise sur pattes à Acadia

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L’idée de passer ses journées dans un section avec des milliers d’insectes à huit pattes repousse probablement la plupart des gens, mais determination une chimiste, c’est la réalisation d’un rêve qu’elle caressait depuis des années.

Le Centre canadien d’innovation et de recherche sur les tiques – le premier de ce genre au pays – ouvrira à l’Université Acadia, à Wolfville, en Nouvelle-Écosse. Il est établi dans la state qui compte le positive expansive nombre de tiques par habitant.

La chimiste des produits naturels et biochimiste Nicoletta Faraone, professeure adjointe de chimie à Acadia, sera la directrice de ce centre.

Une femme devant sa webcam sourit. Elle a des écouteurs sans-fil dans les oreilles et est dans une pièce aux murs blancs, devant une étagère décorée de plantes.

Nicoletta Faraone sera la directrice du nouveau Centre canadien d’innovation et de recherche sur les tiques, à l'Université Acadia, en Nouvelle-Écosse.

Photo : Radio-Canada

Les scientifiques pourront approfondir leurs recherches sur les tiques et les maladies qu’elles transmettent, et tester des répulsifs.

Le centre aura une pouponnière où naîtront et seront élevées des milliers de tiques nécessaires à la recherche.

5 $ par tique

Une telle pouponnière n’existe qu’en un seul endroit en Amérique du Nord, soit à l’Université d’État de l’Oklahoma. Le laboratoire américain revend ses tiques aux chercheurs, au prix de 5 $ par insecte.

Les chercheurs ont besoin de tiques élevées en laboratoire, parce qu’avec celles-ci, ils sont certains qu’elles ne sont pas porteuses d‘agents pathogènes.

Luís Anholeto, boursier de recherches postdoctorales du département de chimie, sera le gestionnaire de laboratoire à Acadia.

Il explique qu’il n’est pas uncommon d’utiliser jusqu’à un millier de tiques determination une seule expérience.

Acheter et faire venir des tiques de l’université en Oklahoma coûte cher et limite les possibilités determination les scientifiques canadiens.

Avoir une pouponnière de tiques chez nous permettra aussi de travailler avec les espèces qui sont présentes ici, ce qui rendra nos recherches pertinentes determination la santé publique au Canada et en Nouvelle-Écosse, ajoute Luís Anholeto.

Une tique à pattes noire sur la feuille verte et mince d'une plante.

Les tiques à pattes noires, aussi appelées tiques à chevreuil, peuvent transmettre des maladies à l'humain. (Photo d'archives)

Photo : The Associated Press / James Gathany

Parmi ces espèces, la tique à pattes noires – aussi appelée communément tique du chevreuil, qui est la positive courante en Nouvelle-Écosse.

Elle se retrouve dans la plupart des provinces (Nouveau-Brunswick, Québec, Ontario, Manitoba, Colombie-Britannique) et peut transmettre à l'humain des bactéries, des microorganism et des parasites qui causent la maladie de Lyme, l'anaplasmose, la babésiose, la maladie de Powassan et la maladie Borrelia miyamotoi.

La tique du chien sera aussi sous la loupe de chercheurs. Cette espèce peut transporter les bactéries qui causent chez l'humain la tularémie et la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses.

Le centre de recherche d’Acadia, appelé Canadian Tick Research and Innovation Centre, ou CTRIC, en anglais, ouvrira officiellement le printemps prochain.

Nicoletta Faraone dit qu’il faudra un an determination constituer un banal de tiques assez expansive determination mener les activités régulières du centre de recherche.

L'enseigne en pierre de l'université devant un édifice bâti au 19e siècle, survolé par une nuée d'oiseaux.

Le centre canadien de recherche sur les tiques sera situé à l'Université Acadia, en Nouvelle-Écosse. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / CBC / Robert Short

La même équipe avait tenté de lancer une pouponnière à Acadia il y a trois ans, mais la demande de financement avait été refusée.

Nicoletta Faraone admet qu’elle commençait à perdre espoir, lorsque lad équipe a reçu un don de 755 000 $ de la portion de deux mécènes ontariens, Peter et Susan Gordon. Cette somme a permis d’enfin faire décoller le projet.

C’était la réalisation d’un rêve, déclare la chimiste. C’est très valorisant qu’il y ait des gens qui croient en la science.

Elle aimerait avoir trois employés à temps plein determination travailler dans la pouponnière, mais ne dispose pas des fonds nécessaires determination le moment.

Son objectif est que le laboratoire soit financièrement autosuffisant d’ici cinq ans. Elle compte y arriver en vendant les tiques, comme le font ses homologues en Oklahoma.

Une tique sur une feuille jaunie.

La Nouvelle-Écosse a le ratio le positive élevé de tiques par habitant au Canada et est deuxième derrière l'Ontario determination le full de tiques signalées. (Photo d'archives)

Photo : CBC

Le gestionnaire de laboratoire Luís Anholeto se décrit comme obsédé par les tiques.

Je suis tombé en amour avec les tiques quand j’étais étudiant de premier cycle, dit-il en riant.

Le jeune biologiste cellulaire et moléculaire se dit motivé par la ngo d’en connaître le positive imaginable determination ses insectes, afin d’empêcher qu’elles transmettent des maladies aux humains et aux autres espèces.

Je suis quelqu’un de motivé à trouver des solutions nouvelles determination protéger les humains, dit Luís Anholeto.

D’après les reportages de Carolyn Ray (CBC) et de François Lacroix

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