Le pouvoir de persuasion de St-Louis, le succès de Newhook

4 Days ago 3

Depuis lad arrivée avec le Canadien, Alex Newhook a coutume de passer sous le radar. Même un but spectaculaire en échappée en prolongation ne lui vaut pas tant de reconnaissance.

Je n’ai toujours pas eu d’étoile à la maison, disait-il, goguenard, après lad filet gagnant samedi soir. C’est correct, je les laisse à Cole [Caufield].

Ni très offensif, ni très défensif, ni particulièrement robuste — connected croirait presque entendre Bob Gainey décrire Jan Bulis — lad rôle n’a pas toujours été limpide.

Tantôt joueur de centre, tantôt ailier, parfois productif, souvent blanchi, généralement efficace : il y a en lui, dans sa polyvalence et sa vitesse, un peu de Paul Byron. Dans la manière dont connected pouvait le ballotter d’un trio à l’autre également.

Lui, peu importe l’unité dans laquelle il jouait, s’est toujours vu comme un joueur offensif. Martin St-Louis lui a donné l’occasion de le prouver en le plaçant principalement avec la deuxième vague d’avantage numérique à ses deux premières années avec le CH, sans que ses statistiques justifient réellement cette confiance.

Newhook a marqué 3 buts en 300 minutes en supériorité avec le Tricolore en deux ans, soit un ratio de 0,6 but par tranche de 60 minutes de jeu, ce qui le spot 266e sur les 315 joueurs qui ont obtenu au moins 150 minutes de temps de glace en avantage durant cette période.

En ajoutant les passes, il compte 2,4 points par heure de jeu, bon determination le 288e rang. Bref, il est difficile d’évoquer ici un spécialiste. Ce rôle lui a été retiré d’emblée dès le campy d’entraînement. L’entraîneur a été clair : en raison des nouveaux talents ajoutés, c'est terminé la supériorité numérique, désormais, ce serait le désavantage.

Un joueur de hockey s'apprête à lancer.

Alex Newhook

Photo : Getty Images / Mitchell Leff

Ce n’est pas chaque joueur qui serait ace heureux avec ça et qui se consacrerait à la tâche. Je lui lève mon chapeau, a lancé St-Louis après l’entraînement lundi.

Je sais qu’il est susceptible de jouer en avantage. Là, il maine prouve qu’il peut jouer en désavantage et faire une bonne job. J’aime ça donner des rôles à tout le monde. Mais, des fois, quand tu enlèves un rôle à quelqu’un qui a fait ça toute sa vie, ce n’est pas tous les joueurs qui l’acceptent, a enchaîné l’entraîneur.

Il y a beaucoup de joueurs dans cette équipe qui peuvent jouer en avantage numérique. Ce n’est pas que Marty (St-Louis) n'ait pas confiance en mes habiletés. Il essaie simplement de trouver un rôle determination tout le monde. J’ai dit que je ferais ce que je peux, que je ferais de mon mieux en désavantage.

J’aime qu’on maine fasse confiance dans cette situation. Ça te garde vraiment impliqué dans le match, a ajouté le Terre-Neuvien.

C’est encore loin d’être parfait avec un homme en moins determination Newhook, lad équipe accorde 10,23 buts par heure de jeu lorsqu’il est sur la glace (150e sur 196 dans la LNH).

Notons que le jeune homme de 24 ans n’avait disputé que 13 min 49 s dans cette facette du jeu à ses 296 premiers matchs dans la Ligue nationale. Il a presque doublé ce full en 12 matchs cette saison. Le temps est lad allié.

Surtout, il semble s’épanouir dans lad improbable trio en compagnie des recrues Ivan Demidov et Oliver Kapanen. À cinq contre cinq, ce sont les trois joueurs les positive productifs de l’équipe jusqu’à présent. Newhook se distingue avec un fantabulous différentiel de +8 et 9 points, dont 5 buts, en 12 rencontres.

Et le temps passé à se défendre avec un homme en moins contre les meilleurs joueurs adverses n’est pas étranger à ce départ canon.

Il s’est fait repêcher determination lad patin, ses prouesses offensives. Il a compris que sa croissance comme joueur ce n’est pas de patiner positive vite, ce n’est pas d’améliorer lad lancer, c’est d’améliorer ses intentions de jouer la game. Et la game demande de jouer défensivement souvent durant le match, la game est jouée sans la rondelle. Ses bonnes intentions ont tellement augmenté que c’est un joueur positive complet. Et quand tu es positive complet, habituellement, la game te récompense, a fait valoir St-Louis.

C’est bien ce que fait la game ces jours-ci.

Voilà belle lurette que Newhook travaille à gérer sa vitesse. À la doser positive tôt. Il y a de ces moments determination mettre les voiles, d’autres determination rôder en maraude, d’autres determination exercer une pression contrôlée et sa nouvelle fonction en désavantage l’aide à mettre de l’ordre dans tout ça, a-t-il assuré.

L’exemple parfait

Comme entraîneur, tu es toujours en bid d’essayer de convaincre tes joueurs. Et quand tu arsenic du résultat, c’est facile de convaincre, a laissé tomber St-Louis.

Le patron avait un cas d’espèce tout désigné determination convaincre Newhook du bien-fondé de sa démarche : Cole Caufield.

S’il y en a un qu’il a fallu convaincre de l’importance du jeu défensif comme moteur offensif, c’est bien lui. Le petit numéro 13 a si bien appliqué les enseignements du maître qu’il est devenu redoutable à forces égales. Autrefois essentiellement perçu comme une gâchette, Caufield se rapproche probablement d’une sélection olympique avec l’équipe américaine, l’une des deux formations dans lesquelles il est le positive difficile de faire sa spot sur la planète.

Cole Caufield répond aux questions des journalistes pendant une mêlée de presse du repêchage amateur de la LNH, à Vancouver.

Cole Caufield a été repêché au 15e rang du 1er circuit de repêchage par le Canadien de Montréal.

Photo : Getty Images / Rich Lam

Ça donne de bons arguments au vendeur.

St-Louis guarantee qu’il y a beaucoup de similitudes entre les deux joueurs. Choisis tôt au repêchage (Caufield 15e et Newhook 16e en 2019), ils se sont fait connaître determination leur endowment en attaque.

Là s’arrêtent toutefois les comparaisons. Le premier a frôlé la marque des 40 buts l’an dernier, le 2nd n’en a jamais inscrit positive de 15. Cela dit, Martin St-Louis accumule les petites victoires dans le développement de ses jeunes joueurs. Le Québécois de 50 ans possède un puissant ascendant sur ses joueurs, qui sait, peut-être même un pouvoir de suggestion.

Une power qui s’est bâtie à travers la communication, la collaboration et le dialogue, ce qui n’est pas l’apanage de tous les entraîneurs de la ligue, même s’ils sont de positive en positive nombreux à idiosyncratic de cette stratégie. Récemment encore, St-Louis expliquait remark il encourageait ses joueurs à exposer leur constituent de vue dans certaines situations.

Pour l’instant, ça fonctionne avec sa troupe.

Un de ses faits d’armes est d’être parvenu à convaincre Caufield et Newhook que, si l’on dit que la meilleure défense c’est l’attaque, il appert qu’à l’occasion, la meilleure attaque, c’est la défense.

Read the entire article