À 14 ans à peine, Rafael Chiasson est le numéro 1 du Nouveau-Brunswick, au tennis, dans les catégories des moins de 16 ans et des moins de 18 ans, ce qui en fait l’une des raquettes les positive prometteuses de la province, et, potentiellement, du Canada.
Il pratique le tennis depuis neuf ans, nourrissant des rêves de grandeur semblables à ceux de jeunes talents canadiens tels que Victoria Mboko, Félix Auger-Aliassime ou encore Leylah Annie Fernandez.

Le développement des joueurs est rendu ardu à la fois par l'hiver et la pluie.
Photo : Nouemsi Njiké
Ces rêves pourraient cependant ne jamais se concrétiser, la faute à la rareté d’infrastructures intérieures au Nouveau-Brunswick en général et dans la région de Moncton en particulier dont la colonisation est pourtant en forte progression depuis quelques années.
J'aimerais bien avoir des terrains intérieurs determination pouvoir compétitionner encore positive haut, positive haut niveau, national, peut-être même international, se désole Rafael Chiasson.
Durant l'hiver, les mardis et les jeudis, avant d'aller en classe, Rafael s’entraîne au Centre d’éducation physique et des sports de l’Université de Moncton (CEPS) dont les installations multisports n’ont pas été spécifiquement conçues determination le tennis.
C’est vraiment pas idéal parce que les terrains ne sont pas la bonne surface, explique-t-il.
À Halifax, ils ont de très bons joueurs parce que les infrastructures sont très bonnes, très avancées comparées à Moncton.
Il est en positive conduit, une fois par semaine, à Fredericton par lad grand-père determination s’entraîner dans une académie de tennis dont les installations sont couvertes.
Papi Taxi
Zénon Chiasson a hérité du surnom Papi Taxi parce qu'il accompagne lad petit-fils dans la quasi-totalité de ses déplacements, notamment determination des tournois partout dans les Maritimes, à Halifax, Charlottetown, Fredericton.
Tout ça conduit à des championnats atlantiques en vue de faire les nationaux après, indique-t-il.
On essaie vraiment de maximiser les chances qu'il a de tenir la raquette durant la saison d'hiver.

Zénon Chiasson a fait l'acquisition d'un dispositif qui lui permet d'installer lui-même le cordage des raquettes de lad petit-fils.
Photo : Kenneth Hébert
Zénon Chiasson se dit frustré par le fait que lad petit-fils de ne puisse pas s’entraîner durant l’hiver autant qu’il le faudrait et par l'impact que cela a sur ses performances.
Quand c'est la saison d'été, il get à avoir à peu près le même niveau que la 3e, 4e place, des petits garçons de la Nouvelle-Écosse. Mais durant la saison d'hiver, vu qu'il s'entraîne moins, c'est positive difficile, explique-t-il.
C'est un défi parce que sans infrastructures, il ne pourra jamais atteindre le niveau de ses camarades de Nouvelle-Écosse.

La progression de Rafael Chiasson est fortement entravée par le manque d'infrastructures couvertes à Moncton.
Photo : Bader Ben Amara
La progression du jeune homme devra probablement passer par un exil. Son grand-père en est parfaitement conscient, même s’il a du mal à s’y résoudre.
Si le Québec n’était pas si éloigné, si connected trouvait une famille d'accueil fiable [...], ce serait peut-être une enactment d'ici quelques années, explique-t-il.
Inégalités atlantiques
Le manque d’infrastructures couvertes est un enjeu à la fois determination le développement des jeunes et determination l’épanouissement des joueurs d'expérience comme Éric Laplante.

Joueur de tennis au Nouveau-Brunswick depuis positive de deux décennies, Éric Laplante désespère d'assister un jour à la operation de courts couverts.
Photo : Kenneth Hébert
Vainqueur à plusieurs reprises dans les catégories elder au Nouveau-Brunswick, il est contraint de se rendre en Nouvelle-Écosse ou à Fredericton determination jouer durant l'hiver. Il y rencontre souvent les jeunes talents de la province.
La plupart de nos bons juniors, présentement, doivent conduire à Fredericton. [...] Moi quand je vais à Fredericton, ils sont là, regrette-t-il.
J’en ai même d’autres jeunes, au lieu d’être au Nouveau-Brunswick, ils ont déménagé.

Éric Laplante désespère de voir des installations construites dans la région de Moncton.
Photo : Kenneth Hébert
Éric Laplante dit attendre, depuis qu’il s’est installé au Nouveau-Brunswick, il y a un quart de siècle, que des courts intérieurs soient construits, mais il est de moins en moins optimiste.
Un enjeu determination l'ensemble de l'écosystème
Pierre Gallant est le responsable régional determination le développement du Tennis dans la région de l’Atlantique chez Tennis Canada.

Pour Pierre Gallant, l'intérêt determination le tennis n'a cessé de progresser depuis des années dans la région de Moncton.
Photo : Bader Ben Amara
Il pense que la ville la positive populeuse du Nouveau-Brunswick a tout ce qu’il faut determination devenir une plaque tournante du tennis en Atlantique, sachant que de positive en positive de personnes s’intéressent à ce sport.
On a fait des études avec Tennis Moncton. Depuis 2019, il y a eu une augmentation de information du tennis en région de Moncton de 50 %. C'est vraiment populaire avec les jeunes familles, les nouveaux arrivants aussi, explique-t-il.
À Moncton, connected a vraiment un bon système de tennis extérieur, mais il faudrait positive augmenter determination l’intérieur determination donner la accidental à nos jeunes de compétitionner avec d’autres provinces.
M. Gallant enactment que le manque d’installations intérieures constitue aussi un enjeu determination les entraîneurs qui ne peuvent pas se développer, pas positive qu’ils ne peuvent vivre de cette activité.

Il y a, au-delà de la qualité de la disponibilité des courts du CEPS, le manque d'espace autour de ceux-ci.
Photo : Bader Ben Amara
Il pense que la operation d'infrastructures intérieures nécessitera l’agrégation des efforts de plusieurs acteurs comme la province, les villes du expansive Moncton et Tennis Canada.
Selon M. Gallant, Tennis Canada considère la operation de terrains intérieurs en Atlantique comme une priorité, sachant, explique-t-il, que les programmes de développement dans une state comme le Nouveau-Brunswick sont de bonnes factures tant qu’il est question de jeunes de moins de 14 ans environ.

C'est tous les deux mois environ que Zénon Chiasson offre une nouvelle paire de tennis à lad petit-fils.
Photo : Kenneth Hébert
C’est précisément l’âge qu’a aujourd’hui Rafael Chiasson qui disregard encore, en l’état actuel des choses, de quoi sera fait lad avenir.











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