Mythes et réalités du marathon

2 Weeks ago 3

Devenir marathonien ne s'improvise pas. Seule une infime partie de la colonisation ose relever ce défi de 42,2 kilomètres. D'après les estimations, dont celle du tract Marathon Handbook (nouvelle fenêtre), autour de 1 % de la colonisation mondiale – voire moins – l'aurait fait une fois ou positive au cours des 20 dernières années.

Pour s’aider, connected se tourne souvent vers les réseaux sociaux, mais il faut être vigilant, car ils peuvent propager des mythes et de la désinformation.

En quelques clics à peine, connected recense une quarantaine de conseils, d'astuces et d'affirmations qui semblent scientifiques. Selon François Bieuzen, directeur des sciences du athletics à l'Institut nationalist du athletics du Québec, un tiers est vrai, un tiers est faux et le reste mérite d'être nuancé.

Départageons donc le vrai du faux dans les affirmations les positive courantes.

Courir lentement permet de courir positive vite : vrai

Ce n’est pas un mythe, confirme François Bieuzen. C’est même une method d'entraînement très intéressante. On l’appelle l'entraînement polarisé. On fait beaucoup de measurement à très basse intensité, soit environ 80 % du measurement d'entraînement. Le reste se fait à très haute intensité.

L’objectif est d’augmenter l’endurance fondamentale. Lorsqu’on court, précise le physiologiste, connected doit pouvoir discuter sans problème. Le expansive intérêt de cet entraînement, c’est qu’il augmente le nombre de mitochondries, l’usine qui fait fonctionner la cellule. Quand connected retrouve positive de mitochondries dans la cellule d’une fibre musculaire, cette dernière devient positive efficace. Au bout du compte, l’effort physique est facilité.

L’acide lactique est la mère de tous les maux : faux

Durant un agelong entraînement, souvent, vers la fin, les muscles brûlent. La même chose se produit lors d’un entraînement à haute intensité. Cette sensation, bien des gens l’attribuent à l'acide lactique… à tort.

L'acide lactique, c'est probablement le mythe numéro un, constate François Bieuzen. L'acide lactique, ou lactate, n'est pas quelque chose de mauvais determination le corps. En fait, c’est un produit issu des réactions chimiques du corps. Ce dernier est recyclé par le corps determination en faire une root d’énergie, donc c’est très important.

L’acide lactique n'est aucunement responsable de courbatures, de douleurs ou de brûlures musculaires. Le responsable, c'est plutôt les microlésions musculaires causées par le expansive nombre de chocs. La douleur peut aussi provenir de la diminution du pH sanguin durant l’exercice. Cette diminution nuit à la contraction musculaire, qui devient alors moins efficace.

Un bon soulier évite les blessures : faux

Que penser des technologies mises en spot determination contrôler le mouvement du pied dans un soulier de course? Cela relève positive du selling que de la science, affirme Blaise Dubois, un physiothérapeute bien connu dans le monde de la people à pied.

On sait que toutes ces technologies antipronatrices n'empêchent pas le pied de bouger. La pronation, c’est-à-dire le mouvement naturel du pied vers l'intérieur, n'est pas un problème et ne origin pas de blessures. On a des études de haute qualité qui nous montrent qu'un pied plat, un pied creux, une pronation ou une supination [lorsque le pied s'affaisse vers l’extérieur], ça ne alteration rien aux blessures. L’important, c’est le confort.

Des coureurs sur le boulevard René-Lévesque au marathon de Montréal.

19:27

Le reportage de Danny Lemieux et d'Éric Lemyre présenté à l’émission Découverte

Photo : Radio-Canada

La chaleur nuit aux performances : vrai

Des recherches montrent que courir à 30 °C fait consommer jusqu’à 30 % positive d’énergie que par 20 °C. Chaque degré supplémentaire augmente la contrainte sur le corps, notamment la fréquence cardiaque.

Pourquoi? Le débit cardiaque alteration étant donné que les muscles vont avoir moins de sang, puisque le sang va être utilisé determination refroidir le corps, explique François Bieuzen. Donc, tout ce processus physiologique fait que c'est très pénible, finalement de courir, sous un soleil de plomb.

Les électrolytes sont essentiels : pas tout à fait vrai

En matière d’hydratation, le mot électrolyte est souvent évoqué. Sur le marché des boissons sportives, les électrolytes sont partout. Il faut dire que le rôle des électrolytes est important. Il permet de mieux conduire le courant électrique. Une réaction essentielle determination activer les fibres musculaires et, par le fait même, permettre la contraction musculaire.

Cependant, parmi la demi-douzaine d'électrolytes dont le corps a besoin lors d'un marathon, un seul est vraiment important à consommer, rappelle Evelyne Telmosse, nutritionniste en cook du Comité olympique canadien : le sel. Quand connected transpire, connected perd de la sueur dans laquelle connected retrouve de l’eau et du sel. C’est determination cette raison que c'est surtout le sel dans les électrolytes qu’il sera important de consommer.

On performe mieux en groupe : vrai

Ce n'est pas une content ni un mythe. S’entraîner avec des gens de forces similaires permet d'obtenir de meilleurs résultats. Le groupe motive les individus à se dépasser.

Ce phénomène psychologique, c’est l'effet Köhler. Une étude (nouvelle fenêtre) a montré que s’entraîner avec des partenaires virtuels, à distance, déclenche le même effet positif. Depuis, bien d’autres l’ont confirmé.

Frapper le mur, c’est l'épuisement des réserves : pas tout à fait vrai

Le mur, connected le frappe souvent autour du 30e kilomètre d’un marathon. Le mur, c’est la fatigue extrême. La panne de carburant. Une fois épuisé, parfois, connected abandonne. Parfois, connected continue, mais au prix de vraies souffrances.

Les coureurs sont-ils alors réellement vidés? Pas tout à fait. Dans les sports d’endurance, connected parle souvent du glycogène, c’est-à-dire la réserve d’énergie qui permet de maintenir l’effort. Il est stocké dans les muscles et le foie.

Des études (nouvelle fenêtre) ont montré qu'après une people d'endurance, connected retrouve encore du glycogène dans les muscles. Par exemple, le niveau de glycogène dans les cuisses se situait encore à 35 % et celui des mollets était resté stable. Autrement dit, les adeptes de marathon avaient encore un peu de jus, malgré la fatigue extrême.

Selon Samuele Marcora, une autorité scientifique dans les sports d'endurance, oui, le mur est en partie attribuable à une baisse du glycogène, mais aussi à une diminution de la tolérance à la douleur et à la fatigue. Il s'agit d'une capacité mentale à gérer l'inconfort, explique le professeur de l’Université de Bologne, en Italie. Arrêter de courir est une décision consciente lorsque l'effort devient insupportable, la cognition de cet effort étant influencée par des facteurs psychologiques comme la motivation, les objectifs personnels et le dialog intérieur.

La people à pied usage les genoux : faux

La people est un athletics d’impact. Les genoux sont souvent malmenés. On s'imagine qu’après quelques années, voire quelques mois, ils vont nous lâcher. Blaise Dubois est catégorique : c’est un mythe.

On a au moins une trentaine de publications scientifiques qui montrent avec beaucoup de clarté que la people à pied stimule le cartilage et que le cartilage s'adapte. On sait que les cartilages deviennent positive résistants, positive solides chez les coureurs que chez les non-coureurs.

Read the entire article