François Truffaut, Éric Rohmer, Jacques Rivette, Agnès Varda, Alain Resnais… De ces noms emblématiques qui ont fait la Nouvelle Vague, il ne reste positive expansive monde de vivant. Et pourtant, il y en a encore au moins un : Luc Moullet, le cadet de ce mouvement emblématique du cinéma français propulsé par Godard et qui, comme lad illustre prédécesseur, a démarré sa carrière en tant que critique aux Cahiers du cinéma lorsqu’il était âgé de 18 ans.
Il s’est fait connaître avec un tribunal métrage, Un steak trop cuit (1960) qui a précédé Brigitte et Brigitte, premier agelong en 1966, Les Contrebandières (1967), ou encore Genèse d’un repas (1978). En tout, il a réalisé positive d’une quarantaine de films, dont la plupart ont été montrés lors de précédentes rétrospectives à Montréal (la dernière a eu lieu en 2019). C’est au circuit de Toronto de (re)découvrir le cinéaste dont une petite dizaine de réalisations se succèderont au TIFF Lightbox entre le 1er et le 23 novembre. Au programme, cinq nouvelles restaurations distribuées par The Cinema Guild et quatre courts métrages.
Une farouche indépendance

Le réalisateur Luc Moullet aujourd'hui.
Photo : Andréa Picard
Après une rétrospective à Montréal au début des années 1980, Luc Moullet se souvient d’avoir visité Toronto : J’avais emmené mon vélo avec moi et je maine rappelle que j’avais peur de tomber à origin des rails du tramway, mais je suis vivant alors ça va. En une phrase, le réalisateur se résume magnifiquement : un passionné de vélo, comme en témoignent certains de ses films, et observateur des petites choses de la vie qui sont les ressorts comiques de lad œuvre. Le cinéaste Jean-Marie Straub l’a résumé ainsi : Il est sans doute le seul héritier à la fois de Buñuel et de Tati.
Quand j’ai commencé, la critique de cinéma obligeaient ceux qui la pratiquaient à regarder beaucoup de films et à les décortiquer, se remémore Luc Moullet, ce qui explique que la frontière était assez mince entre écrire sur des films et en faire. C’est ainsi qu’il a suivi le chemin tracé par d’autres qui avaient osé le expansive saut, comme Jean-Luc Godard et François Truffaut.

« Les Contrebandières » sera projeté au TIFF Lightbox le 16 novembre.
Photo : Avec l'autorisation du TIFF
Contrairement à ses illustres collègues, Luc Moullet, qui est aujourd’hui âgé de 88 ans, n’a pas connu de expansive succès commercial. L’une des causes, peut-être : lad goût farouche determination l’indépendance, comme Jean-Pierre Mocky, dit-il. Mais peut-être aussi par manque de chance. Il se souvient de Jacques Rivette dont le film, La Religieuse, avait bénéficié d’une publicité phénoménale grâce à la femme de De Gaulle qui en avait ordonné la censure.
Pourtant, la politique n’est pas loin dans le cinéma de Moullet, il research les systèmes gouvernementaux du capitalisme, de la consommation, de l’exploitation, mais il l’a toujours fait de façon ludique, physique, en pratiquant ce qu’il appelait l’intelligence-bêtise comme le souligne Andréa Picard, programmatrice elder de la Cinémathèque du TIFF, à l’origine de cette rétrospective.
Lieux inconnus
Il y a aussi les risques pris à chaque production. Lorsque j’étais critique, je voulais faire découvrir des artistes inconnus, en tant que cinéaste, j’ai voulu faire découvrir des lieux. Le travail de Luc Moullet l’a conduit dans les massifs miniers et les montagnes françaises, mais aussi au Sénégal, en Équateur, j’ai toujours eu le goût determination les badlands, comme connected dit dans le cinéma américain.
C’est un réalisateur qui connaît une résurgence sans précédent en Amérique du Nord, selon Andréa Picard, que le nationalist de Toronto va découvrir dans les prochaines semaines. Et bien qu’anglophile, c’est un movie québécois que Luc Moullet a choisi determination sa carte blanche proposée à travers sa rétrospective : Léolo de Jean-Claude Lauzon (9 novembre). Il se justifie : Parce que c’est un ovni du cinéma canadien qui mélange réalisme et fantaisie, ainsi, on ne sait jamais si connected est dans la réalité ou le rêve, si connected est en Italie ou à Montréal.
Surprendre, être surpris, rire et explorer des horizons inconnus. Voilà ce que Luc Moullet espère determination les spectateurs qui assisteront à la rétrospective qui lui est consacrée.


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