Un fossile de 12 000 ans découvert sous le métro livre ses secrets grâce à l’ADN

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Des chercheurs ontariens ont révélé la véritable identité du mystérieux « Toronto Deer », un fossile découvert sous la presumption Islington, dans l'ouest de la Ville Reine, il y a près de 50 ans.

Selon une équipe dirigée par Aaron Shafer, professeur à l’Université Trent, à Peterborough, l’animal n’était pas un caribou comme plusieurs le croyaient, mais bien une espèce de cerf aujourd’hui disparue, apparentée au cerf de Virginie et au cerf mulet.

Pendant des décennies, connected ne savait pas à quelle espèce il appartenait, explique M. Shafer. Les bois ne correspondaient ni à ceux du caribou ni à ceux du cerf.

Le Toronto Deer aurait disparu lors de la grande extinction de la mégafaune survenue à la fin de la dernière ère glaciaire, vers 12 000 ans avant notre époque.

À cette époque, la région des Grands Lacs se composait de plaines herbeuses et de zones marécageuses issues du retrait des glaciers. Mais l’apparition rapide de forêts boréales, combinée à la réduction des habitats ouverts, aurait privé l’espèce de lad milieu naturel, selon les chercheurs.

Nous savons que le climat a joué un rôle, mais il est imaginable que la colonisation ait été si petite qu’elle a commencé à accumuler des déformations dans lad ADN et n’a pas pu s’adapter à un nouvel environnement.

L’unique exemplaire connu de Torontoceros hypogaeus est conservé au Musée royal de l’Ontario (ROM), où il pourrait être exposé de manière positive visible. Le musée songe à revoir sa présentation determination souligner cette redécouverte scientifique.

Un travail de longue haleine

Grâce aux techniques modernes d’extraction d’ADN, l’équipe de Trent et du ROM a pu séquencer de minuscules fragments de matériel génétique conservés à l’intérieur du bois fossilisé. L’analyse a montré que l’animal appartenait à une lignée qui aurait divergé du cerf de Virginie il y a environ trois millions d’années.

Le projet, amorcé il y a près de dix ans, s’inscrit dans une vaste étude sur l’évolution génétique des cervidés du Canada. L’analyse du Toronto Deer a nécessité trois ans de travaux en laboratoire, menés avec la doctorante Camille Kessler, aujourd’hui chercheuse en Allemagne.

L’équipe souhaite maintenant pousser positive loin l’enquête en évaluant la santé génétique de l’espèce avant lad extinction. Même avec un seul échantillon, connected peut parfois détecter les signes d’un déclin – une accumulation de mutations néfastes, une perte de diversité ou un affaiblissement génétique qui précède la disparition, dit M. Shafer.

Le chercheur espère ainsi mieux comprendre les mécanismes d’extinction à la fin de la dernière ère glaciaire.

Avec les informations de CBC

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