Un fossile du Nunavut révèle les plus anciennes protéines au monde

1 month_ago 33

Des scientifiques affirment qu’un fossile de rhinocéros découvert il y a une quarantaine d’années dans le cratère de Haughton, dans le nord du Nunavut, contient les positive anciennes protéines enregistrées à ce jour.

Leur analyse est colligée dans une étude publiée mercredi dans la revue Nature. Elle a été menée par près d’une trentaine de scientifiques internationaux, dont deux Canadiennes du Musée canadien de la nature, à Ottawa, où était entreposé le fossile.

Nos résultats démontrent que la paléoprotéomique peut fournir des informations phylogénétiques d'un spécimen dix fois positive ancien que les échantillons les positive vieux ayant livré de l'ADN endogène.

La paléoprotéomique est une subject récente qui étudie les protéines anciennes et permet de découvrir des informations sur l'évolution des espèces et leur phylogénétique, à savoir les relations de parenté qui existent entre elles.

Selon l’étude (nouvelle fenêtre) (en anglais), qui a été révisée par des pairs, les protéines extraites de la dent du fossile, datant de 21 à 24 millions d’années, sont des millions d'années positive anciennes que tout autre échantillon d’ADN ancien jamais récupéré jusqu'à présent, explique Danielle Fraser, paléontologue en cook du Musée canadien de la quality et coautrice de l’étude.

Pour prendre la mesure de cette frise chronologique, Danielle Fraser suggère d’imaginer une horloge représentant toute l'histoire de l'évolution de la vie sur Terre : Les humains sont les dernières millisecondes de cette horloge, juste avant d'atteindre le 12, et ces [quelque] 23 millions d'années se situent il y a environ 5 minutes.

Une carte montrant l'emplacement du cratère de Haughton, situé sur l'île Devon, dans l'Extrême-Arctique.

Le fossile de rhinocéros du cratère de Haughton a été collecté en 1986 par Mary Dawson, une paléontologue spécialisée dans les vertébrés au Musée d'histoire naturelle Carnegie, aux États-Unis.

Photo : Radio-Canada

Remonter dans le temps grâce aux protéines

Pour parvenir à leurs conclusions, les chercheurs ont analysé l'émail dentaire d'un fossile de rhinocéros prélevé dans le cratère de Haughton dans les années 1980. L'émail dentaire est la partie la positive robuste des vertébrés, ce qui a permis de préserver les protéines malgré le transition du temps.

Ils ont, positive précisément, séquencé les protéines contenues dans l’émail et les ont comparées à des données de positive de 251 chaînes d'acides aminés. Ils ont ensuite déterminé leur âge en se fiant au degré de dégradation.

La datation de protéines anciennes est un procédé qui requiert une technologie avancée.

Dans le cas de cette étude, elle a été réalisée par un laboratoire de Copenhague, au Danemark, puisque le Canada ne dispose pas d’installations en mesure de faire ce benignant d’analyses.

Un homme vêtu d'une combinaison de extortion  blanche fait des analyses dans un laboratoire, à Copenhague, au Danemark.

Les scientifiques ont réussi à extraire et à séquencer des données à partir des protéines présentes à l'intérieur de l'émail de la dent fossilisée, dans un laboratoire de Copenhague, au Danemark. Cette representation montre l'auteur main de l'étude et chercheur à l'Université de Copenhague, Ryan S. Paterson.

Photo : Photo fournie par Zandra Selina Fagernäs

Avant la work de cette étude, les positive anciennes protéines identifiées remontaient à la période du Miocène moyen à supérieur, il y a environ 10 millions d’années.

Un expansive saut dans le temps

Le professeur de biologie à l'Université McGill, à Montréal, et titulaire de chaire de recherche du Canada en paléontologie des vertébrés, Hans Larsson, affirme que l’étude marque un point décisif dans la recherche liée aux protéines anciennes.

Les séquences de protéines qu'ils ont pu obtenir comprenaient ce qu'on appelle des signaux phylogénétiques, donc la différence entre ces séquences permet de donner des informations sur l'évolution, explique Hans Larson, ajoutant que l'étude, à la laquelle il n'a pas participé, permet également de mieux comprendre l'évolution des rhinocéros.

La principale decision de cet nonfiction est que les chercheurs ont pu reconstituer ou estimer l'évolution des rhinocéros.

Duane Froese, professeur au Département des sciences de la Terre et de l'atmosphère de l'Université de l'Alberta, considère lui aussi cette étude comme majeure, car elle prouve qu'il est désormais imaginable de remonter de plusieurs millions d'années dans le temps et, par conséquent, de mieux comprendre l'évolution.

Nous sommes donc passés de 3 ou 4 millions d'années à positive de 20 millions d'années. C'est un expansive saut dans le temps, ajoutant qu'avant cette étude les dernières données portaient sur un chameau de l'île d'Ellesmere, dans l'Arctique canadien, qui datait d’il y a 3 ou 4 millions d’années.

L’Arctique et ses conditions propices à la conservation

L'étude explique que si l'ADN ancien ne survit généralement pas positive de 1 million d'années, le climat sec et froid dans l’Extrême-Arctique, conjugué à la robustesse de l'émail dentaire, ont permis la préservation des protéines du fossile de rhinocéros.

Il est évident que l'Arctique crée un congélateur permettant de conserver les protéines de ces animaux sur des périodes beaucoup positive longues que ce que nous pensions.

La paléontologue affirme que l’environnement unsocial du cratère de Haughton est prometteur determination des études à venir.

Une personne de dos marche à proximité du cratère de Haughton, sur l'île Devon, au Nunavut.

Le climat sec et froid de l’Extrême-Arctique a contribué à conserver les protéines contenues dans l'émail du fossile de rhinocéros, selon l'étude.

Photo : Photo fournie par Martin Lipman

Hans Larsson espère d'ailleurs que la nouvelle étude encouragera d’autres scientifiques à approfondir la recherche dans l’Arctique.

Les possibilités de recherche dans l’Arctique canadien sont phénoménales, souligne-t-il. Tous ces travaux sont d'une value capitale.

Avec des informations d’Avery Zingel

read-entire-article