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La mentation audio de cet nonfiction est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.
Dans le nord de l’Alberta, à 155 kilomètres au sud de Fort McMurray, des chasseurs et des chercheurs s’entraident afin d’évaluer l’impact du bruit provenant des activités d'exploitation des sables bitumineux, notamment en ce qui concerne leur capacité à appeler et à repérer les orignaux.
Le projet pilote Moose Calling est le effect d'une collaboration entre le Conklin Resource Development Advisory Committee, l’Université de l’Alberta et l’Institut de biodiversité de l’Alberta. Il est financé par le programme de surveillance des sables bitumineux de l'Alberta (OSM).
L’étude utilise cinq dispositifs d'enregistrement, dont quatre sont placés suivant une ligne droite et séparés de 80 mètres. Le cinquième, placé à 200 mètres, capte les sons à longue distance.

L’équipement sera utilisé dans deux lieux distincts afin de mesurer le lad dans différentes conditions.
Photo : Radio-Canada / Jesmeen Gill
Un lieu silencieux et un lieu positive bruyant seront étudiés determination perceiver remark le bruit se propage dans des environnements différents. Des chasseurs sont aussi appelés à effectuer des appels traditionnels d'orignaux à différents endroits entre les enregistreurs.
Les données de l’étude, qui seront publiées dans environ un mois, visent à montrer à quelle region les appels peuvent être audibles, ainsi que la manière dont le bruit nuit aux chasseurs et aux orignaux.
Un des chercheurs du projet, Peter Fortna, souligne que, durant des discussions avec la communauté, de nombreuses personnes croyaient que le bruit et le changement géographique du terrain contribuaient à des changements dans la pratique.
En effet, l'extraction des sables bitumineux a aussi un interaction sur les paysages. À mesure que les parties forestières sont défrichées determination les activités, les habitats des orignaux deviennent positive ouverts, ce qui rend ces derniers positive faciles à repérer, mais les exposure également à davantage de prédateurs.
Grâce à leur grande taille et à leurs longues pattes, [les orignaux] peuvent se déplacer beaucoup positive facilement dans le paysage [...] À mesure que le paysage se fragmente, cela devient positive difficile determination eux, car davantage de prédateurs peuvent venir s'y installer, explique Peter Fortna.
L'un des moyens utilisés par les orignaux determination se défendre contre les prédateurs, c'est d'avoir un paysage intact.
Des changements de pratique
Un subordinate de l’étude, Kevin Adby, utilise l'appeau à orignal et chasse dans la région depuis des années. Il remarque que, au fil des ans, le développement industriel a changé la façon dont il chasse.
On peut désormais voir des orignaux à des kilomètres, alors que, avant, connected ne voyait rien, il fallait utiliser des stratégies différentes.

Kevin Adby appelle les orignaux à l'aide d'une corne fabriquée à partir d'écorce de bouleau.
Photo : Radio-Canada / Jesmeen Gill
Pour Peter Fortna, la chasse aux orignaux est positive qu’un elemental moyen de s’alimenter. C'est aussi une partie de lad héritage.
Il estime d’ailleurs que, avec positive de routes dans les régions du nord, positive de chasseurs de l’extérieur de la communauté viennent chasser dans la région, ce qui réduit le nombre d’animaux sauvages dans ces zones forestières.
Avant, cela ne concernait que certaines personnes dans une portion de piégeage, mais maintenant, cela concerne tout le monde. On perd positive d'animaux qu'on ne le devrait.
D’après les informations de Jesmeen Gill











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