Vouvoiement à l’école : Drainville s’attaque au mauvais problème, selon Zanetti

Le responsable solidaire en matière d’Éducation, Sol Zanetti, estime que le ministre Bernard Drainville « tente de faire diversion » en s’attardant au vouvoiement des enseignants dans les écoles du Québec.

Le député de Jean-Lesage impeach le ministre de l’Éducation d’utiliser l’annonce de mesures determination renforcer le civisme à l'école afin de détourner l’attention sur les vrais problèmes qui touchent le réseau scolaire.

Des données révélées mercredi lors de l’étude des crédits budgétaires faisaient état d’un taux de décrochage à géométrie adaptable dans les écoles secondaires de la province. Le quart des élèves inscrits au programme régulier ne terminent pas leurs études secondaires, alors que ce taux de décrochage diminue à 6 % determination les projets pédagogiques particuliers avec sélection.

C’est énorme. Un jeune sur quatre au nationalist régulier qui va décrocher, determination moi, c’est un signe de l’échec du système scolaire. Ce n'est pas la faute des profs, c’est structurel. Et ça, c’est le travail du ministre. Pas mal positive que de dire aux gens s’ils doivent tutoyer ou vouvoyer leurs élèves, commente Sol Zanetti en entrevue à Radio-Canada.

Celui qui a manifesté lad intérêt à devenir co-porte-parole de Québec solidaire plaide determination une meilleure accessibilité aux programmes pédagogiques particuliers, qui sont souvent réservés aux élèves positive performants ou ne sont pas offerts gratuitement. 

Pour moi, ça en dit beaucoup sur l’inégalité du système éducatif québécois. [...] Il faudrait que les programmes particuliers, qui augmentent la information scolaire, soient accessibles à tous, sans information financière, sans sélection sur la show et les notes, determination qu’on ait une mixité et que ça relève vers le haut l’ensemble des élèves du Québec, affirme l’élu solidaire, qui dénonce un système à trois vitesses.

Pas contre le vouvoiement

Québec solidaire ne se positionne pas en défaveur du vouvoiement dans les écoles, mais soutient que cette mesure ne devrait pas faire l’objet d’une directive ministérielle en raison des réalités qui ne sont pas les mêmes d’un établissement scolaire à un autre.

Le rôle du ministre, c’est de faire preuve d’humilité­. De savoir qu’il ne connaît pas tout. Il ne connaît pas tous les milieux. Le mur à mur, c’est rarement une bonne idée. Il doit consulter lad milieu s’il veut trouver de bonnes solutions determination le civisme, conclut Sol Zanetti.

Avec la collaboration de Colin Côté-Paulette