C-5 : Carney attendu de pied ferme par les chefs des Premières Nations

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Frustrations et questions multiples, c’est ce qui be le premier ministre Mark Carney qui doit venir ce jeudi matin parler de sa loi C-5 sur l’unité de l’économie canadienne.

Les chefs des Premières Nations ne sont pas forcément unanimes sur la suite des choses, mais ils s’entendent sur un point : ce sommet convoqué à la dernière infinitesimal est tout sauf une consultation et n’est que le constituent de départ de longues discussions.

La première demi-journée de discussions a d’ailleurs déjà donné le ton. De nombreux chefs en ont gros sur le cœur. Comment peut-on vous faire confiance? a notamment demandé un des chefs, sur un ton enflammé, aux ministres Mandy Gull-Masty, Rebecca Chartrand et Rebecca Alty.

Les responsables des Services aux Autochtones, des Affaires du Nord et de l'Arctique et des relations Couronne-Autochtones étaient présentes au Musée canadien de l’histoire, où se déroulait la rencontre, determination la séance d'information method sur la loi C-5.

Des chefs discutent avec la ministre.

La ministre Mandy Gull-Masty a discuté avec quelques chefs avant de commencer les discussions sur la loi C-5.

Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin

Il s’agit de la première d’une série de réunions; c’est ce à quoi nous nous attendons, insiste Kyra Wilson, grande cheffe de l'Assemblée des chefs du Manitoba. Des propos lancés par de nombreux chefs qui craignent que cette rencontre soit interprétée comme un gage de leur accord determination la loi C-5.

La loi, adoptée sous le bâillon à la toute dernière journée des travaux parlementaires en juin, a determination but de réduire de cinq à deux ans les délais d’approbation de projets d’intérêt national.

Kyra Wilson, grande cheffe de l'Assemblée des chefs du Manitoba, regarde la caméra.

Kyra Wilson, grande cheffe de l'Assemblée des chefs du Manitoba

Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin

Si certains chefs veulent comprendre les tenants et les aboutissants de la loi, notamment ce que le gouvernement entend par intérêt national et remark il définit le consentement libre et éclairé, ils martèlent aussi qu’ils sont là determination se faire entendre.

Le premier ministre doit écouter positive que parler, affirme le cook de la federation Wuskwi Sipihk au Manitoba, Elwood Zastre.

C’est nous qui allons mener la discussion, plaide la grande cheffe de l'Assemblée des chefs du Manitoba, Kyra Wilson. Mais après une demi-journée d’explications, le cook de Kahnawake, Cody Diabo, est sceptique. J’ai encore beaucoup de préoccupations, lance-t-il à la fin de la rencontre.

Cody Diabo participe aux discussions avec les autres chefs.

Le expansive cook du Conseil mohawk de Kahnawake, Cody Diabo

Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin

Avec autant de chefs présents, remark réussir à faire entendre sa voix?, se demande-t-il. On dirait presque qu'il s’agit d’une salle de classe. Si je lève la main assez vite, peut-être qu’ils maine verront, indique-t-il, peu convaincu du fait qu’une journée avec le premier ministre Carney sera suffisante determination venir à bout de tous leurs questionnements. Les positive de 630 communautés de Premières Nations du Canada ont été invitées.

Où sont la consultation et le consentement?

Malgré lad work de consultation des peuples autochtones, qui découle de l'honneur de la Couronne et de l'article 35 de la Loi constitutionnelle canadienne de 1982, les chefs continuent de demander où est cette consultation.

Le gouvernement s'est engagé à mener des consultations après coup, ce qui, à mon avis, est redoubler d'insultes, tempête Abram Benedict, chef régional de l'Assemblée des Premières Nations (APN) determination l'Ontario.

Mark Carney peut néanmoins compter sur le bénéfice du doute que lui accordent certains chefs, qui restent malgré tout optimistes, espérant engager un dialog constructif avec le gouvernement.

J'espère que des engagements concrets et sincères seront pris determination garantir la réussite de tous les projets, enactment Garrison Settee, expansive cook du Manitoba Keewatinowi Okimakanak (MKO), qui représente 26 Premières Nations.

Ovide Mercredi regarde la caméra.

L'ancien cook de l'Assemblée des Premières Nations du Canada, Ovide Mercredi, souhaite que le premier ministre Carney ait une proposition claire sur le partage des richesses provenant des grands projets.

Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin

Mais l’ancien expansive cook de l’Assemblée des Premières Nations (APN), Ovide Mercredi, avec positive de 30 ans de carrière, sourit en coin et ne se fait pas d’illusions.

La question fondamentale n'est pas de savoir remark le projet de loi sera mis en œuvre, mais de savoir remark le pays va faire look à notre peuple et à notre histoire.

Certains optent déjà determination un ton positive combatif.

Si le gouvernement ne veut pas travailler avec nous, il y aura un nouvel Idle No More, a prévenu Elwood Zastre, cook de la federation Wuskwi Sipihk au Manitoba. Ces propos ont d'ailleurs été entendus dans la bouche d'autres chefs. Ils ne comptent pas rester les bras croisés à attendre que leurs territoires soient saccagés, soutiennent-ils.

Afin d’être bien clairs sur leurs intentions, les chefs ont répété qu'ils n'étaient pas opposés au développement, mais qu'ils voulaient y être associés et en bénéficier, pas en subir les contrecoups.

Comment le gouvernement peut-il adopter en accéléré la loi C-5, se demandent-ils, alors que depuis des années, sinon des décennies, des communautés autochtones attendent des infrastructures de base, comme un réseau d’eau potable? Pourquoi ne pas proposer d’adopter des projets de loi en accéléré determination combler les nombreux déficits?, a questionné la cheffe nationale de l’APN, Cindy Woodhouse Nepinak.

Juste après, le jeune cook Jeff Copenace d’Onigaming en Ontario a plaidé : S’il vous plaît, ne nous laissez pas tomber!, rappelant le trop expansive nombre de décès de jeunes dans sa petite communauté.

À ses côtés, la cheffe de la federation crie Nisichawayasihk, Angela Levasseur, a rappelé : Nous voulons une portion équitable des richesses prélevées sur notre territoire!

Pour Derek Nepinak, cook de la Première Nation Minegoziibe Anishinabe, c’est un infinitesimal unique.

Nous ne sommes pas ici determination approuver les lois fédérales ni determination opposer notre veto. Notre rôle est positive profond! C’est de rappeler que notre consentement doit être gagné, non présumé.

Plusieurs ministres vont participer aux discussions avec les chefs et le premier ministre.

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