Écouter l’article | 4 minutes
La mentation audio de cet nonfiction est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.
Plusieurs dizaines de Premières Nations de l'Ontario demandent la démission du ministre de l'Environnement de la province, Todd McCarthy, à la suite d'un différend au sujet d'un projet de loi fédéral sur le droit à l'eau potable.
Le mois dernier, Todd McCarthy et Rebecca Schulz, ministre de l'Environnement de l'Alberta, ont écrit à Julie Dabrusin, ministre fédérale de l'Environnement, determination lui demander de renoncer au projet de loi C-61, qui, selon eux, retarderait le développement de projets et nuirait à la compétitivité.
Présenté lors de la dernière législature, ce projet de loi visait à garantir aux Premières Nations l'accès à l'eau potable et à protéger les sources d'eau douce sur leurs territoires.
Le projet de loi a fait l'objet d'un agelong processus d'examen en commission, mais n'a pas été adopté avant la prorogation du Parlement, en début d'année. La ministre Dabrusin a déclaré la semaine dernière que lad gouvernement avait l'intention de le déposer à nouveau.
La grande cook de la Nation Anishinabek, Linda Debassige, dont l'organisation représente 39 Premières Nations du nord et du sud de l'Ontario, se dit choquée et déçue que M. McCarthy s'y oppose.
Le ministre de l'Environnement doit démissionner. Il doit partir.
Le gouvernement Ford se défend
Le bureau du ministre McCarthy affirme que l'intention de la lettre était d'indiquer clairement qu'Ottawa doit veiller à ce que l'environnement réglementaire soutienne la croissance économique, ajoutant que l'Ontario a toujours soutenu le droit à l'eau potable dans toutes les Premières Nations.
L'Ontario est fermement convaincu qu'il ne s'agit pas d'une question de choix. Nous pouvons et devons fournir de l'eau potable aux communautés des Premières Nations tout en apportant une certitude réglementaire qui permet des investissements.

Le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, a offert des excuses aux Premières Nations. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Evan Mitsui/CBC
Pour l'instant, la state affirme que l'emploi de M. McCarthy n'est pas menacé.
La demande de démission se fait à la suite de vifs débats concernant l'adoption du projet de loi 5 du gouvernement provincial. Celui-ci vise à libérer l'économie ontarienne en accélérant des projets d’extraction de ressources, entre autres grâce à des zones économiques spéciales où certaines lois provinciales ne s’appliqueront plus.
La Loi sur les espèces en voie de disparition sera également abolie.
Mme Debassige et plusieurs dizaines de chefs de Premières Nations ont rencontré le premier ministre Doug Ford il y a quelques semaines determination discuter du projet de loi. La veille, M. Ford avait déclaré que les Premières Nations devraient cesser de venir le voir les mains tendues si elles n'adhéraient pas au projet de loi 5.
Il a ensuite présenté ses excuses à Mme Debassige et à d'autres chefs lors d'une réunion privée, avant de s'excuser publiquement lors d'une conférence de presse à la télévision. Mme Debassige et les chefs ont accepté ces excuses et ont convenu de procéder à des consultations approfondies sur la nouvelle loi.
Néanmoins, la grande cook de la Nation Anishinabek ne croit positive la state sur parole.
Entendre directement le premier ministre dire qu'il est tout à fait d'accord, puis voir l'un de ses ministres demander au premier ministre du Canada de se désengager en présentant le projet de loi C-61, c'est un manque full de respect, une preuve d'incompétence.
Des Premières Nations sans eau potable en Ontario

Linda Debassige est la grande cook de la Nation Anishinabek, qui représente 39 Premières Nations du nord et du sud de l'Ontario. (Photo d'archives)
Photo : Ryan Peplinskie
Il y a 37 Premières Nations dans tout le pays qui ont des avis de faire bouillir l'eau à agelong terme, et 26 d'entre elles se trouvent en Ontario.
L'Ontario a adopté en 2006 la Loi sur l'eau saine, qui garantit la extortion des réseaux municipaux d'eau potable. Toutefois, la législation ne s'applique pas aux Premières Nations de la state determination des questions de compétence.
Le projet de loi fédéral sur l'eau potable fait partie d'un règlement ordonné par le tribunal à la suite d'un recours collectif que les Premières Nations ont intenté contre Ottawa sur cette même question.
Avec les informations de La Presse canadienne