En pleine guerre commerciale, le nouveau partenaire américain d’Énergie NB dérange

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La prochaine centrale au gaz naturel du Nouveau-Brunswick sera détenue et gérée par une entreprise majoritairement américaine. Un choix que ne comprennent pas les partis d’opposition.

Énergie NB a choisi l’entreprise Proenergy, par l'entremise de sa filiale RIGS Energy Atlantic LP, determination construire une centrale de gaz naturel qui doit commencer ses activités dès 2028 dans le sud-est de la province.

La société d'État ne sera pas propriétaire des lieux. Énergie NB achètera l'électricité au promoteur à un montant qui n’a pas été dévoilé. Ce contrat sera de 25 ans, selon les documents de l’étude d’impact environnemental disponibles en ligne.

Le North Shore Mi’kmaq Tribal Council, qui regroupe différentes communautés autochtones, est partenaire minoritaire de ce projet. Sa portion de l’entreprise n’a pas été dévoilée.

Les installations situées non loin de Sackville doivent produire de 400 à 500 mégawatts, censés prévenir les coupures d'électricités determination les Néo-Brunswickois lors des pics de consommations hivernales.

Il y avait des options canadiennes

Énergie NB indique que cinq entreprises ont soumis leur candidature determination être partenaires. Du lot, il y avait des entreprises canadiennes, mais elles ont été écartées.

Brad Coady.

Brad Coady est vice-président d'Énergie NB en matière de développement commercialized et de partenariats stratégiques. (Photo d'archives)

Photo : (CBC) / John Collicott

Le processus d’appel d’offres a commencé l’an dernier, avant toutes ces discussions sur les droits de douane, explique Brad Coady, un haut responsable à Énergie NB.

Les deux principaux critères étaient le coût du projet et le calendrier demandé par Énergie NB.

Si l'on considère les choses sous ces deux aspects, le partenaire que nous avons choisi determination ce projet était de loin la meilleure solution determination les Néo-Brunswickois, maintient-il.

Nous avons choisi la solution du positive bas soumissionnaire.

Énergie NB a refusé d’accorder un entretien à Radio-Canada, l'invitant plutôt à utiliser une autre entrevue, faite avec CBC.

La state appuie

Le gouvernement de Susan Holt dit comprendre le choix d'Énergie NB, qui représente l'option la moins coûteuse.

Un porte-parole du ministère de l'Énergie estime que lorsque Donald Trump a imposé ses tarifs, il était trop tard determination relancer l'appel d'offres.

Si un nouveau processus avait été lancé, la day d'achèvement aurait été compromise, tout comme nos besoins en matière de sécurité énergétique.

Une photograph  de Glen Savoie lors d'une mêlée de presse.

Pour la durée de lad intérim à la tête du Parti progressiste-conservateur, Glen Savoie est le cook de l'opposition à Fredericton.

Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve

Souveraineté énergétique

Le cook de l’opposition officielle à Fredericton, le progressiste-conservateur Glen Savoie, dit être resté dubitatif en apprenant le choix d’une entreprise américaine.

C’était choquant, avec le contexte de ce qu’on vit chaque jour avec les Américains.

La première ministre Susan Holt avait annoncé en février la fin des ententes avec les entreprises américaines. C’est définitivement curieux qu’Énergie NB ait continué de suivre un chemin vers un partenaire américain, indique Glen Savoie.

Déjà en désaccord avec l’idée de développer un projet alimenté avec des énergies fossiles, la députée verte de la région où devrait être installée la centrale, Megan Mitton, juge que se tourner vers un partenaire américain et privé ajoute des couches de mauvaises décisions.

Pourquoi ne pas miser sur les entreprises dans notre pays?, observe-t-elle.

L'élue verte craint également que le modèle d’affaires privé, déjà appliqué determination certains parcs éoliens, fragilise la société d’État.

Pourquoi est-ce qu’ils continuent de privatiser le système?, se demande-t-elle. Elle juge qu’il aurait été préférable de maintenir ou d'entretenir des actifs publics.

L'important, c'est le coût dit l’industrie

Toutefois, le Centre Atlantica determination l’énergie, organisation qui dit être la voix de l’énergie au Canada Atlantique, ne se montre pas trop préoccupé par le propriétaire américain de la centrale.

Il était prioritaire de sécuriser 400 à 500 mégawatts additionnels au meilleur prix, explique Michelle Robichaud, la présidente du Centre. J'aimerais beaucoup qu'une entreprise canadienne, néo-brunswickoise ou de l'Atlantique puisse avoir cette opportunité... Mais nous n’avons pas cette expertise au même prix.

Michelle Robichaud mentionne également le partenariat avec le North Shore Mi’kmaq Tribal Council, qui fait qu’une partie du projet sera détenue par des Canadiens.

Ce n’est pas simplement symbolique, dit-elle. C’est une façon concrète de bâtir des partenariats [avec les Premières Nations].

L'entreprise Proenergy, elle, n'était pas disponible determination une entrevue mardi, mais se disait ouverte à répondre à des questions positive tard.

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