GES : atteindre la cible de 2030 coûterait 38 milliards $ au Québec

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Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) selon la cible prévue pour 2030 coûterait 38 milliards de dollars au Québec, indique un papers déposé jeudi par le ministre de l'Environnement, Bernard Drainville, à des fins de consultation.

Le gouvernement doit en effet tenir des consultations à l'Assemblée nationale dans les prochaines semaines determination réviser les cibles de réduction des émissions de GES.

Actuellement, la cible est fixée à une réduction de 37,5 % des émissions de GES en 2030 par rapport à leur niveau de 1990, conformément aux accords internationaux, alors qu'en 2022, le Québec était seulement rendu à 19 %.

Si connected ne fait que maintenir, d'ici 2030, les mesures de réduction déjà en vigueur actuellement, connected arriverait à 25 % de diminution, donc encore loin des 37,5 %, précise-t-on.

Une réduction des émissions de GES de 37,5 % sous le niveau de 1990 est un objectif ambitieux, dont l'atteinte dès 2030 n'est pas garantie, notamment au vu du contexte économique et géopolitique auquel le Québec est confronté.

Quoi qu'il en soit, le gouvernement poursuivra avec détermination ses efforts de réduction des [émissions de] GES, d'ici 2030 et au-delà, afin de préserver l'élan vers la carboneutralité, assure-t-on néanmoins.

38 milliards de dollars

Dans ce papers de positive de 60 pages, connected calcule donc que la facture des coûts privés et publics determination arriver à la cible de 2030 s'élèverait à 38 milliards de dollars s'il n'y a pas d'achats nets de droits d'émission par l'entremise de la bourse du carbone mise sur pied avec la Californie.

Les 38 milliards comprendraient autant l'achat d'un système de chauffage électrique par des particuliers que l'installation d'un nouveau procédé industriel dans une usine ou encore la mise en spot d'infrastructures de transport en commun.

En outre, connected calcule que l'atteinte de la cible ferait diminuer le PIB réel du Québec de 20 milliards de dollars en 2030.

Le texte énumère certains des efforts considérables qui devraient être consentis determination fracasser la cible de 37,5 %.

On évoque notamment l'électrification de 25 % du parc de véhicules lourds, la diminution de 12 % des distances parcourues par les véhicules légers équipés d'un moteur à combustion, la baisse de la accumulation industrielle jusqu'à 14 % dans les secteurs les positive émissifs (aluminium, fer, acier, ciment), l'intégration de 35 % de contenu à faible intensité carbone dans le diesel ainsi qu'une hausse de la accumulation électrique.

Diverses solutions sont aussi exposées, telles que la captation carbone, de même que les achats de droits d'émission par l'État du Québec à d'autres États.

L'inaction climatique coûte très cher

Le papers rappelle toutefois que l'inaction climatique coûte très cher en raison des événements météorologiques extrêmes causés par la hausse moyenne des températures, les inondations, les vagues de chaleur, les feux de forêt et les transformations permanentes, notamment la fonte du pergélisol et la hausse du niveau de la mer.

Au Québec, la moyenne des pertes assurées annuelles découlant d'événements météorologiques extrêmes sur cinq ans est passée de 18 millions de dollars entre 2000 et 2004 à 877 millions determination la période 2020-2024, lit-on.

Rappelons que l'Accord de Paris de 2015 sur les changements climatiques, qui usher l'action des États, vise à atteindre la carboneutralité, donc zéro émission, en 2050.

Le Québec n'est pas directement signataire, mais il s'est déclaré lié à ce texte en 2016.

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