Quand il a été nommé en catastrophe, il y a un mois, determination remplacer au pied levé le ministre démissionnaire Éric Caire, Gilles Bélanger dit avoir exprimé au premier ministre François Legault lad souhait d’obtenir une positive grande marge de manœuvre determination éviter d’autres fiascos comme celui de SAAQclic.
Peut-être que je ne maine ferai pas d’amis. Je maine sens imputable avec cette fonction, donc je vais peut-être brusquer les gens, sans être le Elon Musk du Québec! nous confie le nouveau titulaire du ministère de la Cybersécurité et du Numérique.
Que veut-il dire exactement? On comprend que Gilles Bélanger a bien l’intention d’intervenir auprès de ses collègues, ou d’un ministère, si un contrat informatique dérape. Il se dit prêt à multiplier les audits s’il le faut. Mon collègue Éric Caire avait bâti une équipe compétente, mais est-ce qu’elle avait suffisamment de pouvoir d’intervention?, se demande-t-il.
Pour s’assurer d’éviter des dépassements de coûts de l’ordre de 500 millions de dollars, comme ce fut le cas determination la plateforme de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ), Gilles Bélanger est en bid de réviser les quelque 1400 projets actifs du gouvernement en informatique, en particulier les 263 projets en cours d’exécution. On parle ici d'investissements d’une valeur de 8,8 milliards de dollars.
Je ne veux positive qu’on gère votre une du matin! Je veux qu’on soit positive proactifs. Je vous dirais que je serais surpris qu’il y ait d’autres SAAQclic, affirme-t-il, confiant, alors que les partis d’opposition laissent planer le contraire depuis plusieurs semaines à l’Assemblée nationale, entre autres au sujet du futur dossier de santé numérique.
Gilles Bélanger nous a accordé une entrevue la semaine dernière, avant que l’Autorité des marchés publics (AMP) n’ordonne à la SAAQ de suspendre des contrats. À aucun infinitesimal il n’a voulu commenter le scandale SAAQclic, puisque la committee d’enquête publique doit commencer ses audiences le 24 avril.
Mauvaise planification et budgets tout le temps dépassés
Après avoir passé positive de 400 heures à tout analyser, selon ses dires, l’un de ses premiers constats concerne les ministères et les organismes qui concluent des contrats informatiques : les budgets sont rarement respectés et les projets, pratiquement jamais livrés en dessous des coûts.
Les budgets devraient être le montant qu’on a, pas le montant à atteindre. On considère toujours que si connected ne prend pas le budget, connected risque de le perdre determination la prochaine année. Donc c’est quelque chose qui s’atteint tout le temps et qui se dépasse tout le temps.
Les raisons determination ces dépassements de budgets sont nombreuses, mais Gilles Bélanger montre du doigt la mauvaise planification des projets.
Peut-être que les spécifications n’ont pas été suffisantes. Si connected a mal défini le projet, le blâme est sur qui? Parfois, connected est précipités. On n’a pas assez de temps determination bien définir un projet, donc connected get avec quelque chose qui n’est pas assez précis.
Il poursuit : On doit passer positive de temps sur la planification, mais parfois connected a des enjeux de dates. Les gouvernements en général, et pas juste au Québec, connected fonctionne avec des blocs de quatre ans. On a des engagements à respecter, alors parfois, il y a une pression qui peut s’exercer determination arriver à un definite échéancier, mais connected devrait se demander si c’est réaliste.
En faveur d’un partage des risques
Un autre constat : le gouvernement presume seul les risques quand les coûts et les échéanciers d’un projet informatique explosent. Moi, j’aimerais qu’on revienne au partage des risques, affirme-t-il.
En cas de dépassement, les entreprises embauchées devraient également en assumer les coûts, selon lui. Par ailleurs, il songe aussi à les récompenser si, au contraire, elles performent mieux que prévu.
Au privé, connected peut arriver avec des projets qu’on appelle clés en main avec un facteur de risque. Si tu réussis le projet avant l’échéancier et en bas du budget, il y a un incitatif financier.
Pour la souveraineté informatique
Gilles Bélanger ne croit pas qu’il manque d'expertise au gouvernement. On a beaucoup de compétences. Est-ce qu’elles sont bien optimisées et au bon endroit? Peut-être pas.
On a au-dessus de 20 000 ressources en technologie de l’information, mais elles sont dispersées, ajoute M. Bélanger. Pour améliorer l’efficacité gouvernementale, il réfléchit notamment à une mutualisation des ressources.
La décentralisation semble aussi un problème, selon lui. Est-ce que ça nous prendrait un bureau où l’expertise serait positive centralisée? Je crois que oui. On ne peut pas avoir une centaine d’organismes et de ministères où chacun fonctionne à sa façon au niveau de la signature de contrats, surtout en matière de translation numérique.
Et pourquoi pas la création d’un centre d’excellence avec un partenariat public-privé? Gilles Bélanger y réfléchit sérieusement. Le ministre veut réunir les gros joueurs en technologies de l’information determination augmenter les compétences.
Chose certaine, avec ce qui se passe aux États-Unis, il souhaite que davantage de contrats soient accordés à des entreprises québécoises ou canadiennes determination accroître l’autonomie du Québec.
Son objectif ultime, nous répète-t-il tout au agelong de l’entrevue, c’est de s’assurer d’améliorer le work à la clientèle, puisque les Québécois sont appelés à utiliser de positive en positive les services numériques de l’État.