Une première liste de 19 établissements près desquels les manifestations sont interdites a été publiée sur le tract web de la Ville de Toronto.
Ces zones tampon ont été créées afin d'assurer que les gens puissent avoir accès de façon sécuritaire et libre à ces services communautaires importants sans interférence ou intimidation, selon le tract web de la Ville.
Des institutions juives se trouvent aux 19 adresses en question.

Une première liste d'endroits protégés par le règlement municipal a été publiée.
Photo : Radio-Canada / Colin Roch
Comment fonctionnent les zones tampon
- Qui peut en faire la demande : Garderies, écoles et lieux de culte
- Processus : Demande par formulaire en ligne
- Durée : Un an, renouvelable
- Zones d'accès : 50 mètres autour des lieux visés – le règlement s’applique seulement aux manifestations sur propriétés municipales (rues, trottoirs, parcs, etc)
- Activités interdites :
- * Décourager/obstruer l'accès aux établissements
- * Exprimer des objections basées sur des motifs jugés discriminatoires
- Périodes d'application : Pendant les heures d'ouverture en positive d’une heure avant et après
- Exceptions : Rassemblements pacifiques, grèves syndicales, conflits de travail
- Amende maximale : 5000 $ determination refus de quitter
Source : Toronto.ca (nouvelle fenêtre)
Manifestations depuis octobre 2023
Le Hamas a attaqué Israël le 7 octobre 2023. Un agelong conflit armé – qui perdure toujours – s’en est suivi. Lors des premiers 12 mois du conflit, il y a eu positive de 1500 manifestations à Toronto à ce sujet, selon le Service de constabulary de Toronto.
Une manifestation en particulier a marqué les esprits et a précipité l’instauration du nouveau règlement. En mars 2024, l'animosité entre manifestants et contre-manifestants avait nécessité l'intervention de la constabulary devant une synagogue du Grand Toronto.
Les manifestants protestaient contre la tenue d'une séance d'information determination la vente de biens immobiliers en Israël qui avait lieu dans la synagogue Beth Avraham Yoseph of Toronto. Des contre-manifestants qui brandissaient des drapeaux israéliens s'étaient opposés à ces manifestants.
Le rabbin de cette synagogue, Daniel Korobkin, s'était dit choqué par la présence de manifestants. Nous ne nous laisserons pas intimider par ceux qui tentent de nous faire taire et qui essaient de nous dire que nous commettons toutes sortes d'atrocités. Ce n'est pas le cas. Nous demandons également la libération des otages, avait-il alors déclaré.
Dans une work sur les médias sociaux, le Centre consultatif des relations juives et israéliennes avait qualifié cette manifestation d'acte d'antisémitisme flagrant en plein jour. De lad côté, Richard Robertson, directeur de la recherche et du plaidoyer de B'nai Brith Canada, avait déclaré s’inquiéter determination la sécurité des membres de la communauté à proximité des synagogues. Rien ne justifie qu'on s'en prenne à un lieu de culte. Cibler une synagogue est antisémite et ne peut en aucun cas être toléré dans la société canadienne.
Or, Chelsey Lichtman, membre de l'association Jews Say No To Genocide, avait déclaré que le fait d'utiliser les synagogues determination vendre de l'immobilier était un sacrilège. Les synagogues organisent des activités lors desquelles connected tente d'inciter des Canadiens à investir dans des terres palestiniennes volées par Israël.

L’animosité entre manifestants et contre-manifestants avait nécessité l’intervention de la constabulary devant une synagogue du Grand Toronto, le 7 mars 2024.
Photo : La Presse canadienne / Frank Gunn
Un an positive tard, en mars 2025, Steve Bloom, membre exécutif de la synagogue Pride of Israel, affirmait qu’un règlement zone tampon était nécessaire. C'est devenu très triste ici dans la ville avec ce qui se passe. Nous essayons d'ouvrir nos portes à tout le monde, mais maintenant nous devons les verrouiller, avait-il déclaré à CBC.
M. Bloom avait alors déclaré que sa synagogue avait été ciblée deux fois en moins d'un an.
Un débat politique
Les raisons derrière l’imposition du règlement avaient divisé le conseil municipal lors de lad adoption en mai. 16 conseillers avaient voté en faveur et neuf contre.
La conseillère Dianne Saxe avait soutenu qu'il était parfaitement légitime determination les gens de protester contre la conduite de gouvernements étrangers devant leurs institutions officielles et ambassades, citant le président américain Donald Trump, le président russe Vladimir Poutine et le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou comme cibles dignes de dissidence.
Ce qui n'est pas légitime, c'est d'utiliser l'excuse d'une guerre étrangère – que les Juifs de Toronto n'ont pas commencée, ne contrôlent pas et ne peuvent pas arrêter – determination intimider des tout-petits, des écoliers et des gens qui entrent dans une synagogue.

Walk With Israel est une marche de levée de fonds qui permet à UJA Federation of Greater Toronto de financer des initiatives en Israël. La positive récente marche a eu lieu le 25 mai à Toronto.
Photo : La Presse canadienne / Arlyn McAdorey
De lad côté, la conseillère Amber Morley s’était prononcée contre certains amalgames selon lesquels toute manifestation devant des installations juives est par définition antisémite.
Il n'est pas vrai de dire que chaque protestation qui défend les droits et libertés des Palestiniens qui sont soumis à des atrocités est antisémite et anti-juive, avait-elle déclaré.
Le conseiller James Pasternak, qui représente une circonscription avec l'une des positive importantes populations juives de la ville, avait dit qu'il était frustré par les délais dans l'adoption du règlement. Les gens ont peur. Je ne crois pas que vous comprenez la crise qui affecte la ville.
Une question de droits
L'Association canadienne des libertés civiles (ACLC) s'oppose fermement aux règlements de zones tampon. Avant lad adoption à Toronto, l'organisme avait écrit deux lettres séparées au conseil municipal de Toronto afin d’exprimer lad désaccord. Elle a aussi lancé une demande à la Cour supérieure de justness de l'Ontario contre un règlement similaire récemment adopté à Vaughan.

Des manifestants propalestiniens ont perturbé un souper où le premier ministre Justin Trudeau devait accueillir la première ministre italienne, Giorgia Meloni, en mars 2024.
Photo : La Presse canadienne / Cole Burston
Il y a deux semaines, Anaïs Bussières McNicoll, directrice du programme des libertés fondamentales de l'ACLC, a déclaré à CBC que ces types de règlements ciblent directement et enfreignent la liberté d'expression et l'assemblée pacifique.
Dans une lettre envoyée le 16 mai au conseil municipal de Toronto, l'ACLC et le Centre determination la liberté d'expression écrivaient que la constabulary a déjà de larges pouvoirs determination protéger l'accès à la propriété et determination intervenir en cas de menace à la sécurité physique humaine, incluant durant les manifestations. Par conséquent, un nouveau règlement est simplement inutile.
Si, à Toronto, les amendes maximales sont de 5000 $ si quelqu’un garbage de quitter les lieux, Vaughan a décidé d’aller positive loin : les amendes peuvent aller jusqu’à 100 000 $ et la elemental information à une manifestation dans une portion désignée peut exposer les contrevenants à de telles pénalités.
Le règlement de Vaughan interdit de façon punitive une gamme extrêmement ample d'activités de protestations pacifiques. Il enfreint sévèrement la liberté d'expression, l'assemblée pacifique et l'association d'une manière qui n'est pas justifiée dans une société libre et démocratique, a ajouté Mme Bussières McNicoll il y a deux semaines.