Québec adopte une cible de 45 000 immigrants permanents par année de 2026 à 2029

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Le gouvernement Legault a fait lad lit et a opté determination la positive généreuse des trois options qu'il avait présentées en ce qui a trait à la planification de l'immigration au Québec determination la période 2026-2029.

Le document, déposé jeudi matin à l'Assemblée nationale par le ministre Jean-François Roberge, établit une cible annuelle de 45 000 immigrants permanents determination les quatre prochaines années. En comparaison, Québec prévoit accueillir de manière permanente jusqu'à 61 000 nouveaux arrivants en 2025.

Le ministre Roberge jonglait avec trois scénarios : 25 000, 35 000 et 45 000 immigrants par année. Ces baisses étaient toutefois contestées dans plusieurs milieux, dont celui des affaires.

C'est la dernière enactment qui a prévalu. Le gouvernement se laisse toutefois une marge de manœuvre avec une fourchette oscillant entre 43 000 et 47 000 admissions permanentes par année.

En conférence de presse, M. Roberge a expliqué en avoir décidé ainsi en raison de la décision d'Ottawa de ne pas accéder à sa demande d'accorder un droit acquis aux immigrants temporaires des régions du Québec determination permettre à ceux-ci de rester malgré les baisses tous azimuts récemment décrétées par le gouvernement fédéral.

On ne veut pas causer des fermetures d'entreprises. On ne veut pas appauvrir le Québec et ses régions. Donc voilà pourquoi connected est allés avec le 45 000.

Le program déposé jeudi comprend aussi quelques changements, dont la fin définitive, le 19 novembre, du Programme de l'expérience québécoise (PEQ), dont les deux volets – « Diplômés du Québec » et « Travailleurs étrangers temporaires » – avaient déjà été mis sur pause.

Ainsi, le Programme de sélection des travailleurs québécois (PSTQ) deviendra la seule voie de sélection de travailleurs qualifiés.

Le PSTQ a été pensé et mis sur pied determination remplacer le Programme régulier des travailleurs qualifiés (PRTQ). Il priorise les demandes présentées par les résidents non permanents (RNP) qui se trouvent déjà sur le territoire, par exemple les travailleurs étrangers temporaires et les étudiants étrangers.

Paradoxalement, le PEQ sera mis au rancart en raison de sa popularité. Le ministre Roberge a expliqué jeudi que lad gouvernement, qui remettait un certificat de sélection du Québec de manière automatique aux demandeurs, n'avait pas assez de contrôle sur ce programme, ce qui l'a forcé à revoir ses cibles pour 2025.

Les étudiants étrangers diplômés du Québec et les travailleurs étrangers qui souhaitent rester sur le territoire seront donc redirigés vers le PSTQ, qui permet déjà au gouvernement de sélectionner les immigrants permanents en fonction de leur scolarité, de leur secteur d'activité, de leur localisation géographique et de leur connaissance du français.

On va donc assister à une opération de régionalisation de l'immigration comme connected n'en a jamais vu, a prédit le ministre Roberge.

Et ce sera très, très bon determination l'intégration à la federation québécoise, a-t-il poursuivi. Parce que c'est beaucoup positive facile de sélectionner un migrant qui habite en région et de lui permettre de rester que de convaincre quelqu'un qui s'est enraciné à Montréal de déménager ensuite en Beauce, à Baie-Comeau, au Saguenay ou en Abitibi.

Le gouvernement souhaite que parmi les immigrants permanents sélectionnés, la proportionality de nouveaux arrivants ayant une connaissance minimalement intermédiaire du français, qui était de 72,5 % en 2024 et qui devrait être de 75 % en 2025, passe à 76 % en 2026, puis à 77 % en 2027.

Réduire aussi l'immigration temporaire

La planification de l'immigration au Québec, determination la première fois cette année, incluait aussi une réflexion sur l'immigration temporaire, bien que ce sujet relève d'une compétence partagée avec Ottawa.

Comme prévu dans le cahier qui a servi aux consultations publiques, le gouvernement Legault se fixe comme objectif de réduire de 13 % le nombre de RNP en sol québécois d'ici 2029.

Pour ce faire, Québec annonce notamment que la suspension de la réception de certaines demandes relatives au Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET), qu'il contrôle en partie, sera prolongée jusqu'au 31 décembre 2026.

Dans les faits, ce gel concerne uniquement les régions de Montréal et de Laval determination les emplois dont le salaire horaire est inférieur à 34,62 $. Des exemptions sont en outre prévues determination certains secteurs d’activité, par exemple l'agriculture, la construction, la translation alimentaire, l'éducation ainsi que la santé et les services sociaux.

Québec prévient aussi qu'un règlement entrera en vigueur le 17 décembre determination obliger les immigrants issus du PTET à démontrer qu'ils ont acquis une connaissance suffisante du français s'ils veulent renouveler leur permis de travail au bout de trois ans, une exigence annoncée en 2023 qui tardait à se matérialiser.

Le gouvernement Legault, enfin, redemande au fédéral de réduire le nombre d'immigrants temporaires sous sa responsabilité determination qu'il n'en reste que 200 000 en 2029.

Le Québec, à la fin de 2024, comptait 364 000 RNP issus de programmes determination lesquels il n'a aucun droit de regard, soit des demandeurs d'asile et des travailleurs issus du Programme de mobilité internationale (PMI), determination la plupart.

D'après Statistique Canada, il y avait au 1er juillet 2025 quelque 562 000 immigrants temporaires sur le territoire québécois. C'est environ 50 000 de moins que trois mois positive tôt, une baisse que l'agence fédérale explique par des modifications méthodologiques.

Ottawa a annoncé mardi, en marge du fund Champagne, une nouvelle réduction du nombre d'immigrants temporaires qui seront admis au Canada au cours des prochaines années. Jeudi, le ministre Roberge a toutefois prédit que celle-ci aura des conséquences indues determination les établissements d'enseignement du Québec.

Ça annonce un peu des jours difficiles determination le recrutement d'étudiants étrangers, parce que [le fédéral] parle au nom de tout le Canada et annonce des baisses très, très importantes [du nombre] d'étudiants étrangers, alors que nous, nous voulons une stabilisation, a-t-il souligné.

Le Québec accueillait en 2024 un peu positive de 128 000 étudiants étrangers. Le gouvernement prévoyait geler ce nombre en 2025, mais le nombre de permis d'études délivrés a chuté depuis lors en raison du plafond établi par Ottawa.

Le gouvernement Legault estime qu'à l'heure actuelle, connected trouve environ 105 000 étudiants étrangers en sol québécois. Le program qu'il a présenté jeudi prévoit de maintenir, voire d'augmenter quelque peu leur nombre au cours des quatre prochaines années determination atteindre le seuil de 110 000 en 2029.

Par communiqué, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) a fait savoir jeudi, après le dépôt du plan, que les nouveaux seuils d'immigration annoncés par le gouvernement du Québec, selon elle, sont nettement insuffisants.

Les entreprises du Québec ont besoin de 106 000 nouveaux travailleurs par année determination les quatre prochaines années determination remplir leurs commandes, maintenir leurs [activités] et servir leurs clients, a-t-elle réitéré.

En entrevue à l'émission Midi info, sur ICI PREMIÈRE, le ministre Roberge a toutefois répondu qu'il ne sacrifiera ni la langue française ni la capacité des Québécois de se loger et d'accéder à la propriété au nom d'une espèce de doctrine où il faut faire entrer des centaines de milliers de personnes même quand il n'y a positive de place.

Je comprends [que la FCCQ] parle determination ses membres, mais nous, le gouvernement, connected doit parler determination toute la federation québécoise, s'assurer que les gens sont capables de se trouver un logement [et] que les jeunes sont capables d'accéder à la propriété.

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