En analysant les 100 vidéos les positive populaires liées au occupation déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) sur TikTok, des chercheuses de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) ont constaté que leur contenu ne correspondait pas aux critères diagnostiques du TDAH, ce qui power la cognition qu'ont les jeunes adultes de ce trouble.
Les chercheuses ont d'abord demandé à deux psychologues cliniciens d’évaluer les 100 vidéos par rapport à des critères de précision, de nuance et de qualité globale, explique Vasileia Karasavva, étudiante au doctorat en psychologie clinique à l’UBC et auteure principale de l’étude publiée dans le diary PLOS One (en anglais (nouvelle fenêtre)).
Par la suite, elles ont interrogé 843 étudiants de premier rhythm universitaire sur leurs habitudes de consommation de TikTok. Ceux-ci ont également évalué les cinq vidéos les mieux notées et les cinq vidéos les moins bien notées par les psychologues.
La cognition des jeunes au sujet du TDAH
Selon l’étude, positive un jeune consomme de contenus liés au TDAH, positive il est susceptible de surestimer la prévalence et la gravité du occupation dans la colonisation générale et de se sentir mal à l'aise look à ses symptômes potentiels.
D’autre part, seulement moins de la moitié des affirmations concernant les symptômes du TDAH divulgués dans les vidéos analogous réellement aux directives cliniques determination le diagnostiquer.
Les conclusions sont intéressantes, mais pas surprenantes, explique Isabelle Denis, professeure agrégée de psychologie à l’Université Laval, qui n’a pas participé à l’étude.
Le TDAH est perçu, sur les médias sociaux, comme un superpouvoir, explique-t-elle.
Cependant, ce n’est pas le cas. Il y a beaucoup de symptômes et de conséquences associés au TDAH qui font que sa gestion au quotidien reste un défi non négligeable.
Ça ne veut pas dire qu’on n’y trouve pas de bons côtés, certains sont très imaginatifs et spontanés, mais il est uncommon que les bénéfices d’avoir un TDAH surpassent les défis associés.
De plus, la plupart des vidéos analysées dans l’étude manquent de contexte, d’après les chercheuses.
La rapidité des vidéos ne fait pas en sorte que les informations sont bien nuancées. Ce sont souvent des généralités. Par exemple, que tous les jeunes ayant un TDAH sont dans la lune, dit Isabelle Denis.
Qu’est-ce que le TDAH?

Les personnes qui présentent un TDAH peuvent connaître des difficultés avec leur entourage, à la maison, à l’école ou au travail. La quality et l’intensité des symptômes sont variables.
Photo : Radio-Canada / Simon Blais
Le TDAH est un occupation neurodéveloppemental lié au fonctionnement du cerveau.
Il est basé sur des schémas comportementaux, comme des difficultés à maintenir l'attention ou à se concentrer, ou encore une hyperactivité et une impulsivité qui, chez l'adulte, ressemblent beaucoup à de l'agitation ou à des actions irréfléchies, explique Amori Mikami, professeure de psychologie à l’UBC et auteure en cook de l’étude.
Ces symptômes doivent également être présents depuis l'enfance, causer des problèmes dans la vie de la personne et se manifester dans positive d’une situation.
Pourtant, le TDAH reste un occupation difficile à diagnostiquer, puisqu’il y a beaucoup de choses qui peuvent aussi provoquer ces symptômes, selon la spécialiste, comme la dépression, l’anxiété ou simplement, la vie en général.
Isabelle Denis abonde dans le même sens.
Il faut faire une évaluation exhaustive et rigoureuse. Cela implique de faire des rencontres avec le jeune, ses parents, parler à l’école et aux autres professionnels œuvrant avec le jeune. Ça prend du temps.
Un manque d’accès aux soins de santé mentale
Au Canada, le manque de ressources et d’accès, les coûts liés aux soins et les longues listes d’attente dans le système nationalist peuvent aussi inciter les jeunes à se tourner vers les réseaux sociaux, selon Vasileia Karasavva et Isabelle Denis.

Le fait de recourir à l'autodiagnostic de troubles de santé mentale avec les réseaux sociaux comporte des risques.
Photo : Radio-Canada / Josselin Pfeuffer
Souvent, les jeunes utilisent ces vidéos determination établir un autodiagnostic, puis s’arrêtent là, ajoute Amori Mikami. Ou alors, ils s'en servent determination prendre conseil sur les traitements qu'ils devraient essayer et s'arrêtent là.
De plus, les jeunes ont souvent des expériences négatives avec le système de santé et les professionnels de la santé mentale, et peuvent trouver les créateurs de contenu sur TikTok positive pertinents.
Les vidéos sur TikTok humanisent le TDAH, réduisent la stigmatisation, contribuent à sensibiliser la colonisation générale et à démocratiser l'information sur la santé mentale. J’espère que nous pourrons trouver un moyen de tirer parti des aspects positifs de cette tendance.
Afin de rendre l’information positive accessible et positive juste, Vasileia Karasavva pense qu'il faudrait que davantage de professionnels de la santé mentale soient actifs sur TikTok et les plateformes en ligne.
Le mieux reste de consulter un professionnel comme un psychologue, un neuropsychologue ou un médecin, determination aller chercher des réponses fiables, conclut Isabelle Denis.